Serval/Nick Fury - Scorpio connection

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

La rencontre entre Wolverine et Nick Fury.


Marvel Semic Super-héros Univers des super-héros Marvel Wolverine

Infiltré dans les ruines du Machu Picchu un groupe d'agent du Shield (une agence secrète du gouvernement) en mission est soudainement attaqué par un inconnu qui laisse derrière lui la marque de Scorpio, le vieil ennemi du Shield. Jadis, sous le masque de Scorpio se cachait le propre frère de Nick Fury, le directeur de l'agence. Ce dernier, intrigué par cette attaque, décide de se charger personnellement de l'enquête. Après tout, leur dernier affrontement s'était conclu par la mort du méchant de service... Parmi les agents assassinés se trouvait David Nanjiwarra, un vieil ami de Wolverine qui se lance lui aussi dans l'histoire. Les deux hommes ne vont pas tarder à se rencontrer...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Mars 1991
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Serval/Nick Fury - Scorpio connection © Semic 1991
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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24/02/2022 | Cacal69
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Par Présence
Note: 3/5
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Nick Fury, un héros vieillissant - Il s'agit d'une histoire complète parue initialement en 1989, en 1 seul tome (format graphic novel). Au milieu des ruines du Machu Picchu, une ombre observe un campement du SHIELD (organisation secrète des États-Unis chargée de maintenir la paix). Cette équipe recherche des preuves d'activité terroriste dans la région. Elle est décimée par l'observateur qui laisse un jeton portant le sceau d'un scorpion sur l'un des cadavres. David Nanjiwarra (le responsable de cette équipe) était un ami de Nick Fury et de Logan (Wolverine). Les 2 se retrouvent dans un bar et décident d'enquêter pour retrouver le meurtrier. Il s'avère que cette exécution s'intègre dans un plan plus vaste pour discréditer le SHIELD et abattre Nick Fury. Logan et lui vont devoir se rendre dans la cordillère des Andes, puis à Venise, à Istanbul, en Grèce, pour remonter la trace de cette machination. Cette histoire ne parlera pas à tout le monde. Il faut déjà avoir rencontré le personnage de Jacob Fury (dans Who Is Scorpio?) et avoir une idée de ce qu'est la Clef du Zodiaque, pour l'apprécier. Archie Goodwin et Howard Chaykin rendent hommage aux épisodes de Nick Fury mis en scène par Jim Steranko (une autre partie a été rééditée dans Nick Fury, Agent of S.H.I.E.L.D.). Il s'agit d'un hommage dans le sens où il réutilise le personnage de Nick Fury et ils injectent un parfum d'espionnage qui emmène les héros d'un bout à l'autre de la planète. Il ne s'agit pas d'un plagiat car cette histoire se déroule à l'époque contemporaine. Cette histoire comprend la première apparition de Mikel Fury que le lecteur peut retrouver dans Secret Warriors 3, en tant que chef d'une équipe des Secret Warriors. Archie Goodwin prend un malin plaisir à souligner l'âge de Nick Fury. Ce dernier a bénéficié dans une histoire précédente d'une injection d'un produit baptisé Infinity Formula qui retarde les effets du vieillissement. Toutefois au début de cette histoire, il ressent sa fatigue physique, ses performances moindres par rapport à celles d'agents plus jeunes. Il est contraint de s'entraîner pour garder ses muscles, ce qui donne une scène assez savoureuse dans laquelle il soulève des poids dans la même salle de gym que la comtesse Valentina Allegra de la Fontaine qui elle aussi souffre pour maintenir sa silhouette. Ce type de réflexion l'amène à réfléchir sur ses choix de vie et son manque de descendance. Bien vite l'action reprend ses droits, et Logan et Fury travaillent chacun de leur coté ou ensemble pour des scènes d'actions qui s'apparentent plus à des aventures de type James Bond qu'à des aventures de superhéros. Cette aventure est également l'occasion de retrouver Howard Chaykin en très grande forme dans sa fonction d'illustrateur. Il est aidé par son équipe de l'époque : Richard Ory et Barb Rausch pour la mise en couleurs et Ken Bruzenak pour le lettrage. Malheureusement ce dernier n'a pas souvent l'occasion de se lâcher, si ce n'est dans les bruitages. Richard Ory a plus de travail à effectuer car Chaykin lui de mande de compléter ses dessins en les enrichissant par les couleurs (pratique courante depuis les années 2000, mais novatrice pour une bande dessinée de 1989). Ory s'en tire bien en intégrant une ou deux photographies retouchées (les ruines du Machu Picchu par exemple). Quant à lui, Chaykin utilise son style si caractéristique et sa mise en page efficace, avec une attention plus importante que d'habitude pour les décors. de ce fait, chaque nouvel endroit transporte le lecteur dans une nouvelle ambiance (avec une mention spéciale pour Istanbul et une autre pour l'île grecque). Comme d'habitude sa façon de dessiner des visages très marqués permet de donner de la crédibilité au fait que les personnages ont dépassé la quarantaine. Par contre, cette approche graphique se marie mal avec le costume de superhéros de Wolverine et les X-Men n'ont jamais été aussi moches que dans la seule case où ils apparaissent. Pour le reste, la mise en page est sophistiquée et le visage de chaque individu respire un mélange de railleries et d'autodérision. Au final, cette histoire ravira les amateurs de l'histoire de Nick Fury et contentera les amateurs d'action dans l'univers partagé Marvel. Par contre elle est à déconseiller aux amateurs de superhéros qui n'en auront pas pour leur argent.

14/06/2024 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 2/5
L'avatar du posteur Bruno :)

... Magnifique couverture ! Howard Chaykin est moins fun à l'intérieur -peut-être trop "corseté" par Marvel ?! Archie Goodwin a fait mieux, c'est sûr ; mais je crains de saturer le site si je dois énumérer chacune de ses réussites.

21/10/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
L'avatar du posteur Cacal69

En 1989, Marvel passe commande pour la rencontre entre Nick Fury et Serval (le nom francisé de Wolverine, ce petit félin n'a vraiment rien à voir avec le glouton) et cela a accouché d'une petite souris. Un scénario d'une grande pauvreté mais pouvait-il en être autrement avec Archie Goodwin ? Une histoire peu crédible qui essaye d'exploiter la vie personnelle de notre directeur du Shield. Une narration monotone, stéréotypée et sans saveur. Dommage, il y avait pourtant du potentiel avec nos deux héros charismatiques. J'avais de grands espoirs avec Howard Chaykin, la couverture m'avait mis l'eau à la bouche, hélas il est en petite forme. Un dessin bâclé, une mise en couleur ratée. Pas grand chose pour sauver ce comics.

24/02/2022 (modifier)