L'Enfer pour Aube

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 6 avis)

L'Enfer pour Aube, au titre tiré d'un poème de Victor Hugo, se déroule dans un Paris en pleine transformation, sur fond de Commune, d'idéal révolutionnaire, et de désenchantement face au modernisme.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale École européenne supérieure de l'image Paris

Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Texte : éditeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Mars 2022
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série L'Enfer pour Aube © Soleil 2022
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 6 avis)
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02/03/2022 | Cacal69
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Bd géniale. Histoire mêlant historique et fiction avec brio et suspens. On en apprend en plus sur la commune et la ville de Paris. Graphiquement c'est très agréable, sans être extraordinaire. Les détails des paysages et de Paris sont superbes, les visages un peu moins fouillés, mais cela reste très beau dans son ensemble. Rien à dire où plutôt si, vivement le tome 2. Si le tome 2 est à la hauteur du tome 1, ce sera un coup de cœur. Merci aux auteurs. Une bd qui a du sens, cela fait vraiment du bien.

09/04/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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La rencontre de deux auteurs de talent, Philippe Pélaez et Tiburce Oger. Paris, 1903. Des notables de la ville sont exécutés et on retrouve sur chaque scène de crime, un louis d'or. Les soupçons se portent sur un homme au chapeau avec une écharpe rouge. Pélaez nous transporte dans le Paris du début du vingtième siècle, trente ans après la Commune. On se promène sur le chantier du métro, au cimetière du Père Lachaise, les catacombes et des grands magasins Dufayel. Il a comme dans Maudit sois-tu ce savoir-faire pour mélanger fiction et réalité comme l'incendie du métro le dix août. C'est une vraie plus value au récit. Il distille quelques indices sur les raisons de ces assassinats grâce à cet inspecteur qui sort des standards. La description réaliste de Paris est vraiment soignée, on y côtoye les apaches, des brigands de la belle époque, identifiables à leur ceinture rouge, souvent des anciens communards. Une narration fluide où les voix off des protagonistes donnent la cadence et où chaque chapitre est séparé par une Une pleine page du Petit Journal, quotidien de la capitale. J'ai été happé par cette intrigue dont une partie du voile sera révélée. Oger dont j'ai déjà apprécié le travail sur Gorn, La Forêt et Ghost Kid est au sommet de son art. Ici, son style est toujours reconnaissable mais légèrement différent, plus aboutit. Toujours aussi fluide et une colorisation monochrome qui met en valeur la multitude de détails. Juste le rouge tranche dans ce monde de chaos. Une merveille. Si le second tome est du même niveau, alors cet Enfer pour Aube fera partie des immanquables. Un cahier graphique explicatif sous forme de revue de presse des plus intéressants en fin d'album.

02/03/2022 (modifier)