Annie va à la fac

Ah, ben la fin est franchement décevante, dis donc ! Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus pimenté, vu la collection, mais j'ai déjà vu des BD classiques allant plus loin qu'ici, c'est dire. Dans le style histoire sobre et dessin qui ne va pas loin, on est bien, et surtout c'est un enchainement de scènes comiques, souvent à base d'humour avec des chutes et des coups de poing. C'est vaguement drôle, avec le papa qui veut protéger sa fille de tout, mais on présente tellement les gens entourant Annie comme des connards qu'il semble avoir raison. Le décalage aurait été plus drôle s'il était simplement trop prévenant face à des personnes innocentes, tandis qu'ici le récit montre de vrais agresseurs sexuels s'en prendre plein la tronche. Peut-être plus cathartique mais pas très drôle, donc. L'histoire enchaine les scènes sans vraiment de fil conducteur, ça va en tout sens et ça finit à la plage, on navigue entre les moments bof et ceux franchement inintéressant, le final est aussi décevant que le reste (il n'y en a pas vraiment) et je ressors de tout ça en me disant qu'une bonne nuit de sommeil m'aura fait oublier l'intégralité de la BD. C'est triste, mais pour ma part je déconseille franchement.

13/10/2023 (modifier)

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Le pitch de l’intrigue est assez simple, et résumé dans le titre. Nous suivons Annie, jeune femme qui pour la première fois ne vit plus chez ses parents, s’installe en colocation et entre à la fac. Si Annie attend tout ça avec impatience et curiosité, sans trop se prendre la tête, ce n’est pas le cas de son père, qui souhaite la voir uniquement tournée vers les études, et qui va la couver (la surveillant, tombant sur le râble de ceux qu’il soupçonne d’avoir des vues sur sa fille – sans que celle-ci ne s’aperçoive de cette surveillance très active). Il faut dire qu’Annie est très naïve, et quelque peu désarmée face aux colocs qui l’incitent à se « libérer » (vis-à-vis de l’alcool par exemple) et aux garçons qui lui tournent rapidement autour. Car si Annie ne cache pas sa naïveté, elle a aussi du mal à le faire de ses formes (elle est pulpeuse, avec forte poitrine et fesses rebondies, et plusieurs maladresses vont l’amener à les montrer à pas mal de monde !). L’histoire se laisse lire, mais elle m’a un peu laissé sur ma faim. D’abord c’est sans doute la moins érotiques des séries de chez Tabou que j’ai lue, ça reste assez soft généralement (et il n’y a aucune scène de sexe à proprement parler). Ensuite, puisque les auteurs ont choisi de ne pas faire du porno, ils auraient pu davantage exploiter d’autres aspects (jouer un peu plus sur l’humour autour de la parano et du côté papa poule du père, ou des maladresses d’Annie). Quant au dessin, il est bon (Annie est vraiment sensuelle !), et à part Annie, les autres femmes ne sont pas des bimbos à forte poitrine, ce qui change de pas mal de séries du genre. J’ai juste eu du mal avec la colorisation, pas trop mon truc. Une histoire plus sensuelle qu’érotique, un peu joyeuse, mais qui aurait gagné à jouer plus à fond l’humour ou l’érotisme. Note réelle 2,5/5.

09/03/2022 (modifier)

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