Catwoman - Le dernier braquage (Le grand braquage) (Catwoman: Selinas Big Score)

Note: 3.56/5
(3.56/5 pour 9 avis)

Polar à la sauce superhéroique et au style cartoony...


Auteurs canadiens Batman Catwoman DC Comics Des méchants super ! Guerrières Super-héros Univers des super-héros DC Comics Voleurs et cambrioleurs

Parfois le destin vous joue des tours, au détour d'un mot, d'une phrase, il provoque un petit coup de vent qui ramène des souvenirs du fin fond de votre mémoire comme des avions de papiers qui se seraient perdu dans un pseudo-triangle des Bermudes...C'est un peu ce qui arrive à Sélina Kyle alias Catwoman... En essayant de trouver un bon plan pour se renflouer financièrement, elle ne pensait pas se retrouver à devoir demander de l'aide à Stark, malfrat expérimenté qui avait été à la fois son ex et un pygmalion pour elle, et qu'elle avait délibéremment trahi quelques années auparavant... Mais ce grand braquage est un fardeau trop énorme pour ses frêles épaules, et elle est contraint de monter une équipe pour pouvoir réussir cet incroyable forfait...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Catwoman - Le dernier braquage (Le grand braquage) © Urban Comics 2003
Les notes
Note: 3.56/5
(3.56/5 pour 9 avis)
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02/05/2003 | Zeitgeist
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

J’ai découvert cette histoire dans la version récente d’Urban Comics. Je salue d’ailleurs l’excellente initiative de l’éditeur puisqu’en plus du grand braquage, on trouve également d’autres récits autour de notre héroïne en grande partie par le même auteur, on passe de 85 pages à pas loin de 240. Je pense que j’aurais mis 3* sur le récit principal, mais les autres étant dans la continuité, je trouve qu’ils ajoutent pas mal de cohérence et d’approfondissement à l’histoire et aux personnages. Du coup je n’ai pas eu le sentiment de trop peu et je suis sorti plutôt comblé de ma lecture. L’album démarre avec Detective Comics #759-762, notre héroïne y est le sujet mais sera bien peu présente puisqu’elle est censée être morte, on va suivre l’enquête d’un privé Slam Bradley. Le dessin m’a paru un peu brouillon au début avant de m’emporter, le côté polar est très agréable à suivre et la narration est excellente. Ce récit se pose comme un préquel au grand braquage. On enchaine ensuite avec l’histoire de ce fameux braquage, un peu surprenant, on est plus sur du Ocean eleven avec cette équipe mise en place. J’ai pris cette aventure comme une des 1eres de notre héroïne, elle apparait plutôt loin des capacités qu’on lui connaît, reste que les autres personnages sont intéressants (le tueur en tête) et l’intrigue plutôt plaisante, on notera l’importance de notre privé dans le final. La suite Catwoman #1-4 et "Date Knight" in Solo (2004) #1 se révélera plus conforme à l’univers, l’aura de notre héroïne prend forme, elle combattra un super vilain et commencera son jeu du chat et la souris avec Bat. En fait, je me rends compte en postant que cette édition compile le 1er tome de Ed Brubaker présente Catwoman tout en y incluant l’album le grand braquage et une petite histoire inédite. Au final, un plutôt chouette album, l’ensemble est homogène, le graphisme et la narration y sont pour beaucoup, c’est parfaitement ciselé. J’ai aimé en apprendre plus sur notre héroïne avec cette version.

30/11/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai trouvé que c'était une histoire moyenne. Ce n'est pas mauvais et ce n'est pas excellent. C'est juste une autre histoire qui ne m'a pas ennuyé, mais qui ne m'a pas passionné. Je me retrouve dans l'avis de Ro. Je ne vois pas l’intérêt de faire une histoire sur Catwoman lorsqu'elle est juste un personnage parmi tant d'autres dans ce récit et qu'il y a tellement peu d'éléments de l'univers Batman dans l'histoire qu'on aurait pu remplacer Catwoman par un personnage original et il y aurait eu peu de retouches à faire. Personnellement, lorsque je vois dans le titre le nom d'une ennemie de Batman, je m'attends à retrouver l'univers de Batman que j'adore. Comme l'auteur était fan de polars, si je me trompe pas (du moins, il a adapté des polars), on dirait que son objectif était de faire un polar et qu'ensuite il a rajouté un personnage connu pour avoir la chance de voir son histoire publiée. Sinon, c'est encore une histoire d'une bande de voleurs qui sont sur un gros coup. C'est pas mauvais, mais c'est un peu banal et cela ne m'a pas trop marqué. Je pense que cela vient de la déception que ce n'était pas un récit uniquement centré sur Catwoman dans un univers de super-héros. J'ai lu d'autres histoires la mettant en vedette qui m'ont plus marqué que celle-ci.

04/06/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

C'est une bonne histoire à la Ocean's Eleven qui nous est racontée là. Les personnages sont un peu caricaturaux mais charismatiques et attachants. L'intrigue tient la route et le rythme accroche le lecteur. Le graphisme m'a légèrement déçu car je m'attendais à quelque chose de plus classe de la part de Darwyn Cooke alors que j'ai trouvé ici son encrage un peu trop brouillon et relâché. Le dessin a un petit goût d'inachevé, de pas assez détaillé. Mais on s'y fait très vite et on est vite capté par le récit et la très bonne narration. Globalement, j'aurais donc passé un très bon moment de lecture... si je n'avais pas eu l'espoir en achetant et en entamant cette histoire d'y trouver une vraie histoire de super-héros, ou de super-méchants en la présence de Catwoman. Or son statut de super-voleuse masquée et celui en arrière-plan de Batman ne sont ici que survolés, servant seulement à donner de la profondeur psychologique aux deux personnages principaux. D'ailleurs, à vrai dire, Selina Kyle n'a presque ici qu'un rôle secondaire au profit des autres truands de l'histoire qui m'ont davantage marqué qu'elle. J'en suis du coup ressorti avec un très léger sentiment d'arnaque, d'avoir eu une simple histoire classique de braquage alors que j'espérais une touche super-héroïque derrière cela. Mais comme c'est heureusement une bonne histoire malgré son classicisme, je ne me plains pas vraiment. Et cela devra probablement vraiment plaire aux amateurs de polars.

27/01/2012 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Et dire que j'étais passé à côté alors qu'elle se bradait à 3 euros... A ma décharge, la couverture est assez affligeante et le dessin spécial, au trait gras un peu comme du Stassen. Mais lorsque l'on passe au dessus des a prioris, on est clairement récompensé. Le scénario est excellent, le développement du récit est efficace et vraiment plaisant à lire. Si ce récit avait fait partie de la collection " Le casse " chez Delcourt, elle aurait fait de l'ombre aux autres productions malgré son dessin qui ne donne pas envie. L'explication est simple, l'auteur a développé son histoire sur 96 pages, il a eu le temps de s'attarder sur les personnages et leurs liens passés et présents, chose qu'il fait admirablement. Le casse et sa préparation ne monopolisent pas les pages, bien au contraire, "Catwoman : Le grand braquage" est plus complet et intéressant dans ses thèmes. Comme je l'ai déjà mentionné précédemment, je ne suis pas fan du dessin au trait trop gras. Par contre les découpages sont efficaces, le rendu est dynamique et les couleurs informatisées sont variées et agréables. Ce one shot vaut vraiment le détour pour son scénario où l'on n'aborde pas la personnalité Catwoman mais celle de Selina Kyle dans la pure tradition d'un thriller policier. Les personnages secondaires apportent beaucoup d'intérêt à ce récit également.

17/02/2011 (modifier)
Par AqME
Note: 3/5

Je continue sur ma lancée de comics achetés à moindre prix dans une grande surface et je dois avouer que ne m'attendant à pas grand chose avec ce livre, je suis plutôt surpris. En effet, Catwoman le grand braquage, n'est pas le genre de livre que j'aurai lu de prime abord. Les dessins m'ont quelque peu rebutés. Les traits sont assez simplistes, et les décors sont relativement moches (du moins de mon point de vue). Le trait est gras et épais, ce qui ne sied pas du tout à des plans larges ou encore à des vues du dessus. Néanmoins, les visages sont relativement bien foutus et expressif, et ce genre de design fonctionne à merveille avec le sujet traité et l'ambiance donnée. L'histoire, quant à elle, reste assez classique mais surprenante. Surprenante, car elle ne parle pas de super héros à proprement parler mais d'un braquage réalisé par une super héroïne qui laisse son costume de coté. De ce fait, cela est assez novateur et c'est assez agréable de voir quelqu'un osé faire ce genre de chose. L'action se suit, les chapitres et la présentation des personnages sont efficaces et bien construits. On s'attache très vite à Selina ou encore à Stark. La fin reste très très surprenante, car pas du tout dans le ton du comics que l'on a dès le début et l'effet escompté est vraiment efficace. Au final, Catwoman le grand braquage est un petit one shot sans prétention qui malgré des dessins assez grossiers et un colorage un peu trop flashy à mon gout, on a une histoire sympathique et assez courte, pour des après midi d'ennui.

14/12/2010 (modifier)
Par Bert
Note: 4/5

En voila de la bonne BD bien foutue ! Alors, tout le monde connait Sélina Kyle, alias Catwoman, l'amante ennemie du non moins célèbre héros de Gotham. Mais ne vous attendez pas à retrouver dans cet album des justiciers en costumes de chauve-souris, ou des jeunes femmes en combinaison de cuir moulante le fouet à la main. C'est la vie "civile" de Sélina qui nous est contée ici : son métier de voleuse au quotidien et ses relations avec les truands, des vrais de vrais, avec (ou sans) code de l'honneur, gros flingues, et tout plein d'intentions plus ou moins honnêtes. Encore une banal histoire de truands et de braquage, alors ? Oui mais d'une redoutable efficacité, avec un dessin vif et nerveux, une narration parfaite, des personnages attachants, des retournements de situations... Bref tout ce qui fait une vraiment bonne histoire bien développée et qui nous fait regretter que ce soit déjà fini en refermant la dernière page. Juste un grand plaisir de lecture, quoi !

02/03/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Le dessin de Cooke me donnait envie d’aimer cet album. Son style faussement rétro et le choix particulièrement réussi des couleurs promettaient beaucoup. Malheureusement, le scénario n’est pas à la hauteur. Pas mauvais, il est en fait juste banal. Dans le genre « grand casse », c’est loin d’être un des meilleurs récits. Ca n’arrive pas à la cheville d’un bon Blueberry, c’est nettement moins réussi que le délicieux « Les Désarmés » de Mezzo et Pirus, et on est à des années lumière du chef d’œuvre de Kubrick « L’ultime razzia », ou encore du monument de Huston : « Asphalt Jungle »… D’autres histoires du même type bien meilleures que celle-ci, je peux encore en citer une bonne vingtaine… En comparaison, ce « grand braquage », m’a l’air bien terne et peu inventif. Le « plan » de vol n’est ni astucieux, ni passionant. Le vol en lui-même est mis en scène de manière terne et peu inventive, les retournements de situations sont de véritables pétards mouillés. On peut certes saluer la tentative de donner à ces personnages de malfrats et de super héroïne une certaine densité psychologique plutôt rare dans le genre « super-héros »… mais l’ennui, c’est que cette bd s’apparente plus à un policier façon "film noir" (genre où la psychologie des personnages a toujours été centrale) qu’à une bd de super-héros ; et par rapport aux modèles du genre, ce « grand braquage » ne tient que très peu la route… Et surtout, si l'on veut faire de l'argument psychologique le point central, il aurait fallu un épilogue, au lieu de terminer l'action de manière aussi plate...parce qu'en terme de dramaturgie, il manque une scène... En résumé : quand on décide de raconter une histoire sur un canevas aussi banal, il faut le transcender, sinon, ça pardonne pas, on se retrouve avec une série b en plus, qui sera lue et aussi vite oubliée...

18/10/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5

Waooww, complètement sous le charme de ce petit album ! Pour son originalité, tout d'abord : complètement à l'opposé de ce que je redoute dans le genre comics, à savoir le mainstream super héros (même s'il existe de très bons ouvrages dans cette catégorie), Darwyn Cooke nous propose une vision du personnage de Catwoman bien différente de celle que nous connaissons bien. A tel point que l'ouvrage américain s'appelle : "Catwoman (écrit en petit) : Selina's (écrit en énorme) Big Score". Et oui, c'est ici une tranche de vie de Selina Kyle, passée pour morte au début de l'album, que nous suivrons, et non celle de son alter ego nocturne, Catwoman. L'ensemble respire franchement les ambiances polars années 50, dans la narration comme dans le traitement graphique de l'ensemble. La narration, parlons-en : ponctuée d'introspection des différents personnages (on change de narrateur régulièrement, méthode classique mais efficace), elle est de très bonne qualité car elle permet de dévoiler la psychologie travaillée des protagonistes de ce one-shot. J'ai d'ailleurs un petit faible pour le style du privé, Slam, qui nous rappelle les pensées de Blacksad... :) Le traitement graphique est... exceptionnel. J'adore, complètement. Tout en jeu d'ombre, super stylé milieu de XXeme siecle, le trait gras de Cooke s'accorde superbement avec les applats de couleurs qui donnent à l'ensemble une ambiance vraiment terrible ! Je n'en dirai pas plus niveau scénario... disons que les amateurs de coups fumants à la "Ocean's Eleven" risquent d'accrocher, carrément. Catwoman, le grand braquage : c'est pas caviar, comme album ? :)

13/09/2003 (modifier)
Par Zeitgeist
Note: 5/5

Le grand braquage c'est avant tout une histoire de confiance... Peut-on avoir confiance en la personne qu'on aime, même si elle vous a déjà trahi par le passé ? Et si l'on renverse le point de vue : peut-on regagner la confiance de quelqu'un qu'on a aimé après lui avoir jouer un si vilain tour ? Peut-être que oui, mais si on attend trop longtemps, le temps risque de vous brûler les ailes de la réconciliation semble dire Cooke...Ce qui ne l'empêche pas de nous livrer un polar haletant sans longueurs ni épilepsies qui nous emmène de la lourdeur exotique de la nuit marocaine, à celle plus froide et pluvieuse de sa consoeur gothamite, en passant par le granitique soleil de la vallée de la mort ou celui plus paillard du ciel de Miami... Bref une nouvelle fois Cooke se surpasse, bien aidé par ce garçon de l'enfer qu'est Hollingsworth aux couleurs. C'est assez fou de voir comment Cooke arrive à allier une narration très fluide avec des prises de vues qui ne sont pas toujours académiques sans parler de la sensualité ou de la dureté dégagé par les personnages qui transsudent des planches... Pour parler de manière plus enthousiaste et moins contrôlée : "Cooke déchire tout dans ce comics, bordel de nom de bleu !"

02/05/2003 (modifier)