Horologiom

Note: 3.69/5
(3.69/5 pour 45 avis)

Angoulême 1995 : Alph-Art coup de coeur pour le tome 1 Une ville coupée du monde avec d'autres coutumes et un autre mode de vie que le notre: les hommes sont munis de clef sur le sommet de leur crâne. Ainsi la vie repose sur le culte du Grand Rouage :"Il faut que l'être annihile toute la part charnelle et émotive qui salit son comportement. L'homme animal ne doit pas exister." Mais un jour un homme sans clef s'est introduit dans la cité....


Angoulême : récapitulatif des séries primées Coupés du monde... Les meilleures séries terminées en 2014 Terres de Légendes Utopies, Dystopies

Mariulo s'introduit dans la cité d'Horologiom bien malgré lui. Il se fait vite remarquer car il ne possède pas de clef. Très vite il fait la connaissance de Sacharine et de Haxe. Ceux vont petit à petit commencer à lutter contre les lois et les principe de vie de la cité Une fin à vous couper le souffle que personne ne peut deviner!!!

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1994
Statut histoire Série terminée (premier cycle de 5 tomes terminé puis one-shots) 7 tomes parus

Couverture de la série Horologiom © Delcourt 1994
Les notes
Note: 3.69/5
(3.69/5 pour 45 avis)
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27/08/2001 | Kïno Ladd
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Par Emka
Note: 4/5
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J’ai pris beaucoup de plaisir à relire cette BD que j’avais empruntée il y a maintenant … 25 ans :) J’avais été bluffé à l’époque et je lui aurais clairement mis 5 étoiles. Avec quelques années et lectures de plus, je me rends compte que “Horologiom” n’est pas la seule série à avoir créé un monde aussi riche. Fabrice Lebeault nous invite à explorer une métropole où les émotions humaines sont perçues comme des faiblesses et où les habitants sont prisonniers d’une bureaucratie implacable, dirigée par des horloges et des mécanismes minutieux. L’histoire débute sur une note mystérieuse, et Lebeault parvient à maintenir une certaine tension tout au long de la série même si j’ai trouvé cette fois des longueurs inutiles. Visuellement, je le trouve toujours aussi réussi. Lebeault excelle dans la création de cette cité steampunk, les horloges et les mécanismes qui peuplent chaque page sont autant de petites œuvres d’art. Les thèmes abordés dans “Horologiom” ne sont pas nouveaux mais sont bien intégrés à l’intrigue. La critique de la bureaucratie et de la déshumanisation par la technologie résonne particulièrement dans notre époque contemporaine.

05/06/2024 (modifier)
Par DCD
Note: 4/5
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Cette création a longtemps trôné parmi mes préférées, mais j'y reviens de moins en moins, le charme étant un peu passé. Je l'estime indispensable cependant, car l'univers mécanique dans lequel se déroule l'histoire, demeure poétique. Les robots qui le parcourent, ont ainsi la forme de leur fonction (un automate volant aura des ailes) ou une touche ridicule s'approchant du jouet. La fin bien pensée relève le tout.

24/11/2020 (modifier)
Par Jérem
Note: 4/5

La grande force de cette série est indubitablement son étonnant univers. La cité d’Horologiom est visuellement très originale avec ses tours immenses, ses véhicules loufoques et l’omniprésence du mécanique. En dépit d’un ton décalé, la série est une sévère dystopie, un monde totalitaire exerçant un contrôle absolu sur les individus grâce à une religion niant l’humain au profit du mécanique, (le Grand Rouage) et une administration parfaitement kafkaïenne. Par contre, j’ai été moins charmé par l’intrigue proprement dite, que j’ai trouvé un peu trop classique et prévisible, à l’exception de la fin qui est aussi réussie que surprenante. De même, les personnages principaux, sans être inintéressants, manquent un peu de charisme et d’originalité. Paradoxalement, certains personnages secondaires sont plus profonds, plus travaillés. Les dessins sont de très bonne qualité. Ils participent pleinement à la grande réussite de l’univers d’Horologiom. Très belle série que je recommande vivement.

10/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Fabrice Lebeault a visiblement puisé son inspiration dans quelques grands classiques, de Kafka à Brazil, en passant par Dick. Pour le visuel, on retrouve clairement des décors proches de ceux du « Roi et l’Oiseau », ce très beau dessin animé. Pour le reste, on a là un scénario assez fluide, qui nous narre les démêlés de quelques rebelles et grains de sable dans le grand rouage faisant régner un ordre froid, absurde et monstrueux dans Horologiom. On y retrouve des ingrédients classiques pour un Etat totalitaire, duquel toute passion, toute amitié, voire même tout sentiment est banni, traqué. Quelques longueurs parfois (alors que la fin expliquant la genèse de la cité-Etat est par contre expédiée, dans le cinquième album !), c’est dommage. Mais dans l’ensemble, j’ai plutôt apprécié cette série. Si je recommande la lecture, voire l’achat du premier cycle de 5 tomes, il n’en va pas de même pour le sixième album ! Publié bien après, il est clairement moins bon, et en complet décalage par rapport au reste de la série. En effet, c’est en fait une banale enquête policière où l’on ne retrouve ni les personnages ni l’ambiance kafkaïenne des premiers albums (seuls les décors rattachent finalement ces deux ensembles). Les noms des personnages n’ont plus la même consonance, et je trouve qu’ils font preuve d’une lourdeur inutile et ici déplacée, avec de pauvres jeux de mots et un humour qui tombe à plat. Bref, ce dernier tome est franchement dispensable !

28/01/2014 (modifier)
Par jul
Note: 3/5

Une série que j'avais adoré à sa sortie. Surtout le 1er tome en fait. Un merveilleux monde inspiré par ''Le roi et l'oiseau" pour la forme et ''Brazil" pour le fond. Un enchantement visuel vraiment très très joli. Puis, au fur et à mesure, j'ai un peu décroché (d'ailleurs je ne m'en souviens plus trop, c'est mauvais signe) et j'ai vendu la totalité de la série. Mais en y repensant, cette bd possède quand même un monde très original, plutôt mélancolique, ludique mais froid et plutôt noir dans le fond. Cette ville d'Horologiom est déserte en dehors des automates, le ciel est d'un bleu sombre, c'est très poétique. Le problème, c'est qu'au bout de 3 albums la série s'installe dans une routine et peine à se renouveler. Le héros n'a aucune personnalité et l'intérêt réside uniquement dans l'observation des automates et des décors. Mais il faudrait que je la relise tout de même. Donc si vous aimez ce genre de bd, vous pouvez l'acheter sans problème mais si vous êtes plus difficile, passez votre chemin.

14/02/2013 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Tome 1 à 5 Un monde original et faussement ludique où l'on tue allègrement tout ce qui n'est pas conforme ou tout ce qui pense autrement, des gens lobotomisés et robotisés pour être mieux contrôlés, une dictature finement jouée. L'univers que crée ici Lebeault est très bien pensé et de plus superbement dessiné, avec une colorisation enchanteresse, bien que les décors se répètent un peu au fil des tomes. Le défaut principal de cette série est son déséquilibre, un début trop long et une chute trop rapide. Les trois premiers tomes auraient largement pu tenir en deux maximum, quant à la fin du dernier tome elle aurait pu constituer un tome - au minium - à elle toute seule, au lieu de nous raconter l'histoire d'Horologiom en vitesse, j'aurais préféré que Lebeault nous la dessine de bout en bout. J'ai trouvé les personnages intéressants mais pas forcément attachants, sauf Manac'h le remonteur, doté de beaucoup d'humour. Ce qui est par ailleurs logique puisqu'ils n'ont pas le droit d'avoir de sentiments, mais c'est un peu dommage, pour la forme, j'aurais aimé éprouver un peu plus d'affection envers eux. Une série intéressante à lire, à relire et à posséder. Tome 6 Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire qui tend trop vers le polar, arrivée à la moitié l'ennui était déjà bien présent, j'ai arrêté ma lecture car je préfère rester sur la bonne impression que j'ai eu avec le premier cycle. Les personnages ne sont pas du tout attachants, au contraire je les ai trouvés énervants et il n'y a pas une once d'humour. Par ailleurs les couleurs (qui ne sont pas de Lebeault) ont un rendu très artificiel.

02/05/2009 (MAJ le 23/09/2011) (modifier)
Par raistlin
Note: 4/5

Voilà une série que j'ai découvert dès la parution du premier tome et dont j'attendais les tomes suivants avec impatience ! Un auteur qui sait dessiner avec imagination et qui fait son propre scénario, en ce qui me concerne, je trouve ça toujours très fort. J'ai justement adoré son dessin, et plus particulièrement ses inventions et le monde qu'il a créé. Avant même d'être attiré par l'histoire, j'avais envie de plonger dans cet univers... On pourra à la limite reprocher un léger manque de charisme au niveau des visages, l'auteur me semble effectivement plus à l'aise avec les décors et machines qu'avec les personnages, mais bon c'est vraiment histoire de chercher un petit défaut ! Car l'histoire ne m'a pas déçu non plus. Série contenue (5 tomes) et une progression bien gérée, avec une trame qui m'a agréablement surpris (je ne connaissais pas La Nef des fous ni de scénario de ce type car il s'agit d'une des premières séries que j'ai achetée). Voilà donc une série que je recommande : au moins à lire ou emprunter à la Bibliothèque. Cet auteur mérite d'être connu et cette série d'être mise en avant. J'ai hésité à la mettre culte... Disons qu'elle est culte pour moi en tout cas puisqu'elle aura achevé de me passionner pour le monde de la BD...

08/12/2010 (modifier)
Par Elsmador
Note: 3/5

Ce n'est pas forcément le genre de BD que je lirai au premier abord. Mais forcé par la bibliothèque, qui fermait ses portes quelques minutes plus tard, j'ai sauté sur la première série qui me faisait de l’œil. Ce fut Horologiom... Notez que j'en suis reconnaissant à la bibliothèque. J'ai réellement adoré tout le travail fourni pour la création des différents moyens de transport, tous plus poilants les uns que les autres. Difficile à décrire, si ce n'est qu'ils sont tout sauf normaux, entre la voiture à pattes ou celle en forme de chenille qui se rétracte pour avancer. C'est quelques exemples parmi des dizaines, mais c'est cette touche qui m'a vraiment plu dans cet univers au demeurant intéressant. Après l'intrigue et l'explication finale, sans me laisser indifférent, ne m'ont pas plus emporté que cela. Je conseille cette série, pour qui veut passer tout de même un agréable moment de lecture, mais pas plus...

29/11/2010 (modifier)
Par Mirluc
Note: 4/5

Un peu dans la lignée la série La Nef des fous. Une BD de science-fiction mais qui pourrait se retrouver dans les inclassables. Un univers étrange avec des personnages à clés et de drôles de robots parlants. Un peu déçu par la fin mais F. Lebeault a su dérouler et dessiner une histoire qui tient le lecteur captif d'un tome à l'autre.

12/11/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'aime bien les dessins de cette série. Ils sont agréables à regarder et les couleurs claires rendent le tout très beau à voir. Pour ce qui est du scénario, je dois avouer ne pas trouver les deux premiers tomes très passionnants. Les personnages passent la moitié du temps à courir et à s'enfuir. J'ai finalement accroché au troisième tome car c'est là que la série devient passionnante. Il y a tout de même deux choses que je n'ai pas aimées. Tout d'abord, il y a un peu trop de personnages ce qui fait que j'étais un peu confus. De plus, je trouve la fin banale. Je m'attendais à mieux que ça.

24/02/2008 (modifier)