X-Men - Les Enfants de l'atome
"Les Enfants de l'Atome" raconte comment cinq jeunes gens, appelés à devenir les premiers X-Men, ont vécu ce grand moment de l'aventure humaine.
Les débuts des Super-Héros célèbres Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel X-Men
Les X-Men... C'est un groupe de cinq jeunes mutants qui ont été formé et entrainé par un mutant télépathe cloué sur une chaise roulante, le professeur Charles Xavier. Ce dernier compte sur ses protégés pour faire de son rêve une réalité, un rêve qui verrait les deux races dominantes de la planète vivre en parfaite harmonie. Une tâche d'autant plus délicate que nos amis sont pris entre deux faux : d'un côté, il y a les hommes qui ont peur de ces êtres différents et veulent de débarasser d'eux, de l'autre, Magnéto, mutant lui aussi, qui exhorte les siens à se battre pour imposer leur loi... A l'aube du troisième millénaire, "X-Men - Les enfants de l'atome" nous présente les origines des mutants sous un jour nouveau et nous montre la face cachée de certains héros... Scott Summers "Cyclope", Jean Gray "Phenix", Hank McCoy "Fauve", Warren Worthington III Angel et Boby Drake Iceberg sont les 5 1ers à rejoindre le Professeur X dans la team des X-Men... On découvre dans cet album comment et pourquoi ils ont décidé de rejoindre les X-Men... En bref : tout sur la genèse des X-Men...
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Date de parution | Juillet 1999 |
Statut histoire | One shot (Uniquement disponible en intégrale) 1 tome paru |
Les avis
Une belle synthèse, mais manquant d'originalité - Ce tome revient sur les événements qui ont immédiatement précédé la première apparition des X-Men dans l'épisode 1 de la série Uncanny X-Men, paru en 1963. Il contient les six épisodes de la minisérie, initialement parus en 1999/2000, écrits par Joe Casey, dessinés par Steve Rude avec un encrage d'Andrew Pepoy (épisodes 1 à 3), Paul Smith & Michael Ryan avec un encrage d'Andrew Pepoy & Paul Smith (épisode 4), et Esad Ribic avec un encrage d'Andrew Pepoy (épisodes 5 & 6). La mise en couleurs a été réalisée par Paul Mounts pour les 6 épisodes. Un jeune mutant a perdu le contrôle de ses pouvoirs, et a détruit par accident de nombreux pavillons dans la ville de Middletown au Missouri. Juste après un reportage sur cette tragédie, la télévision diffuse l'intervention de William Metzger, un individu qui prône la défense de la race humaine contre ces monstres incontrôlables dont les mutations génétiques peuvent provoquer des catastrophes. Dans un bureau de FBI, l'agent Amos (surnommé Fred) Duncan reçoit l'ordre de son supérieur hiérarchique d'investiguer sur le sujet. de retour à son bureau, Fred Duncan le trouve plongé dans le noir. Il commence à parler à haute voix pour prendre des notes sur son dictaphone qu'il a surnommé Bill. Il est interrompu par un individu en chaise roulante qui se trouve dans son bureau et qui commence à lui expliquer son point de vue sur les mutants. La nuit, un individu avec des ailes vient en aide à une femme se faisant agresser dans une rue de New York. le lendemain, Charles Xavier se rend chez les Grey pour évoquer la possibilité qu'ils inscrivent leur fille dans son établissement. Elaine et John Grey promettent d'y réfléchir. La télévision annonce que le lycée de Freeport High School a battu tous les records d'endettement, atteignant le million de dollars de déficit. Ce jour-ci, un nouveau professeur en chaise roulante y postule pour se faire engager. Dans les couloirs, 3 individus (Chad, Mikey et Starkey) à l'allure donnant l'impression qu'ils cherchent une victime à humilier évoquent le discours de William Metzger dans les jours à venir. Ils regardent passer d'un air envieux Hank McCoy la star de l'équipe de football du lycée. Dans le gymnase, Scott Summers, un adolescent souffreteux se fait rabrouer par le professeur de sport, qui se moque de ses lunettes rouges et de sa constitution chétive. Dans l'escalier de service, Bobby Drake s'est isolé pour être tranquille en se demandant pourquoi il a si froid. Dans différents états, la peur motive des citoyens à organiser une poignée de lynchage. Régulièrement l'éditeur Marvel demande à une équipe créatrice de remettre au goût du jour, les origines d'un de ses personnages ou d'une équipe. Au tournant du millénaire, il échoit à Joe Casey de s'acquitter de cette mission pour les X-Men. du point de vue de l'intrigue, il s'agit d'une gageure car il faut intéresser le lecteur à une histoire qu'il connait déjà, voire dont il a déjà lu de nombreuses versions. Joe Casey a l'idée de commencer son histoire quelques jours avant la première scène de Uncanny X-Men 1, paru en 1963, de Jack Kirby & Stan Lee. Ce premier épisode s'ouvrait avec le professeur X appelant ses X-Men à lui. Ils étaient alors au nombre de 4 : Cyclops, Iceman, Beast et Angel, déjà avec des costumes jeune & bleu. Mais, bien sûr, ils ne sortaient pas de nulle part, ils avaient été recrutés précédemment, et l'hystérie anti-mutante trouvait ses racines dans des événements passés. Joe Casey montre donc ce qui a conduit à cet état de fait. En fonction de sa familiarité avec les premiers épisodes de la série Uncanny X-Men, le lecteur (re)découvre des faits sur le passé des personnages, amalgamés dans une narration qui rétablit une cohérence entre eux, en amenant de nouveaux éléments. le scénariste a l'art et la manière de lier les événements dans un tout cohérent. Il peut voir dans quelles conditions vivaient les premiers X-Men avant d'intégrer l'école de Westchester : Jean Grey tranquillement dans le pavillon cossu de ses parents, Hank McCoy en utilisant ses pouvoirs dans le civil tout en les faisant passer pour les capacités d'un athlète accompli, Warren Worthington en essayant d'utiliser ses pouvoirs pour redresser les torts, Scott Summers vivant dans la pauvreté et exploité par un criminel sans scrupule, Bobby Drake dans le pavillon plus modeste de ses parents. de ce point de vue, le récit satisfait la curiosité du lecteur, mais sans réussir à générer assez d'empathie pour ces personnages. Ils sont pris dans une situation où ils doivent cacher leur pouvoir, où ils tentent de les utiliser discrètement et où ils se trouvent dans des fortunes diverses. La problématique pour le lecteur est qu'il sait déjà tout cela, et que Joe Casey ne parvient pas à faire ressentir leurs états d'esprit ou leurs émotions. C'est plus ou moins marqué en fonction des personnages ; c'est criant pour Bobby Drake, et c'est moins marqué pour Scott Summers. Le lecteur peut alors s'intéresser aux personnages secondaires comme Fred Duncan, William Metzger, les 3 loubards, ou même Charles Xavier. En fait il n'en apprend pas beaucoup plus sur Fred Duncan, les 3 loubards brillent par leur dimension générique, et même William Metzger ne se différencie pas beaucoup des nombreux agitateurs anti-mutants qui l'ont précédé ou qui le suivront. du coup, le lecteur se rabat sur l'intrigue qui est dense et racontée de façon moderne, sans bulle de pensée, et avec des inserts d'émission de télévision réguliers, pour rendre compte de la perception du phénomène tel qu'il est relayé par les médias. Il y a quelques surprises avec l'apparition d'un ou deux personnages emblématiques de la série, et bien sûr des affrontements physiques à chaque épisode pour fournir le quota d'action. À nouveau le tout est bien ficelé, mais étrangement, Joe Casey semble intimidé par son sujet, trop respectueux, alors qu'il a écrit de nombreux récits décapants comme la série SEX avec Piotr Kowalski, Butcher Baker the righteous maker avec Mike Huddleston, et des récits de superhéros traditionnels comme Vengeance avec Nick Dragotta, The Bounce avec David Messina, Godland avec Tom Scioli. Le lecteur est plus impressionné par la couverture du recueil et par les 3 premiers épisodes dessinés par Steve Rude. Cet artiste a l'art et la manière de donner une impression de personnages enjoués, d'environnements vaguement rétro, avec des dessins facilement lisibles tout en contenant une bonne densité d'informations visuelles. Dès le premier épisode, le lecteur peut par exemple repérer Dana Scully et Fox Mulder dans un des couloirs du FBI. L'encrage d'Andrew Pepoy respecte bien les crayonnés de Rude, en particulier dans les arrondis élégants. le lecteur prend grand plaisir à s'immerger dans cet environnement vaguement suranné, avec des hommages visuels patents à Jack Kirby (les belles courbes de Cerebro). Il observe les tenues vestimentaires de chaque personnage, y compris des figurants, notant qu'elles renvoient parfois aux années 1960. Il détaille les ameublements et les accessoires de chaque endroit pour s'imprégner de leur atmosphère, de la personnalité des personnes qui les ont aménagés. L'intérieur des Grey est vraiment douillet, alors que la cantine du lycée est aussi impersonnelle qu'elle est fonctionnelle. Il regarde incrédule l'opulence de l'aménagement du jardin de l'école de Westchester. Régulièrement le regard du lecteur s'arrête sur une image saisissante comme l'agent Duncan parlant à son dictaphone (clin d'œil à Dale Cooper parlant à Diane), Jean Grey s'amusant à faire tournoyer des pétales de fleur autour d'elle dans le jardin de ses parents (magnifique), Scott Summers avec un teeshirt crasseux et troué dans une posture d'abattement indicible, Bobby Drake caché sous ses draps partiellement recouverts de neige. Le lecteur ressent forcément une pointe de déception du fait que Steve Rude n'ait pas dessiné les 6 épisodes. Les dessins de Paul Smith s'inscrivent dans l'approche de ceux de Rude, mais avec un encrage plus léger, et une densité d'information moins élevée. Ils en conservent néanmoins l'élégance. Les dessins d'Esad Ribic reviennent à une apparence beaucoup plus classique de dessins de superhéros, une variété de prise de vue moins importante, mais une forme de romantisation des personnages pour leur donner une aura plus tragique. Globalement ces deux derniers épisodes sont nettement un cran en dessous des quatre premiers. À la fin du tome, le lecteur reste sur l'impression d'un rendez-vous manqué. Joe Casey sait tisser la toile de fond de la création des X-Men, en étant raccord avec leurs débuts dans leur propre série en 1963. Mais il a bien du mal à les faire exister, à générer une empathie chez le lecteur. La première partie du récit n'en reste pas moins très agréable du fait des dessins toujours pleins de charme et d'élégance de Steve Rude. La narration visuelle baisse d'un cran dans la deuxième moitié du récit.
J'avoue que je n'ai pas grand-chose à dire sur ce one-shot. C'est pas mal, mais ça ne va guère plus loin. La faute à un scénario dont on a déjà vu des variantes un peu partout. Ainsi, on se retrouve avec le schéma habituel des enfants ostracisés qui vont apprendre à résister au harcèlement dont ils sont victimes et prendre in fine le dessus sur leurs agresseurs. Le scénario passe par toutes les cases attendues, avec une application qui force le respect. Et pourtant, dans l'ensemble, ça marche très correctement. Si ce comics n'a rien de transcendant, il n'est jamais déplaisant non plus. Les personnages sont assez attachants, les dessins sont plutôt beaux (dans la norme de ce genre d'œuvres, en tous cas), l'histoire se laisse suivre. De temps en temps, le propos se complexifie même un peu, occasionnant la mise en place de quelques pistes de réflexion, comme les trop rares interventions de Magnéto, ou bien certaines scènes où le professeur Xavier lui-même s'énerve ou agit de manière trop impulsive. C'est ce qui permet de nuancer à quelques reprises le propos souvent trop schématique du comics (méchants Américains fascistes contre pauvres mutants qui n'ont rien demandé à personne). Donc dans l'ensemble, ça se lit agréablement, mais faute d'une réflexion très poussée ou tout au moins d'un récit vraiment porté par l'originalité, ça se consomme vite, et ça ne reste pas en mémoire.
J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, mais c’est sans doute dû à mon ignorance du monde des comics. La structure m’est en effet apparu très décousue. On passe régulièrement d’un personnage à l’autre sans qu’il y ait de passerelles entre eux. Mais plus on avance dans le récit, plus celui-ci devient cohérent. Malheureusement, survient alors un deuxième problème : le manichéisme primaire des propos. Car, en gros, tous les mutants sont de pauvres victimes dotées de pouvoir extraordinaires tandis que les humains de base sont tous intolérants et facilement manipulables. Cette prise de position appauvrit fameusement l’aspect psychologique de l’histoire, ce qui, à mes yeux, est une erreur. Autre regret : l’absence d’humour. Mon dieu, que tout cela est sérieux ! Et lorsqu’un trait d’humour est lâché, il est tellement lourd qu’il tombe à plat avant d’avoir atteint sa cible. Mais dès qu’un personnage devient un peu ambigu, le scénario gagne en intérêt. Tout n’est donc pas à jeter et certains personnages méritent d’être connus. Le dessin des premiers chapitres ne m’a pas convaincu. Plat et sans relief, il est colorisé en teintes vives et sans nuances qui n’ont rien pour me plaire. Mais il change à mi parcours et gagne alors en relief et en rondeur. Ce deuxième style me plait bien plus sans que je puisse crier au génie. En gros, cet album ne va pas m’inciter à continuer à explorer l’univers des X-Men en particulier, ni des super héros en général.
Moi qui ne connais pas très bien les X-Men, j'ai trouvé plutôt sympathique cette histoire racontant (peut-être une fois de plus) la création du premier groupe d'X-Men, lorsque le professeur Xavier a regroupé les 5 premiers adolescents qui allaient former la première mouture du groupe. Le dessin n'est pas très original mais il est de qualité. La narration est bonne et suffisamment prenante. Les personnages des adolescents qui découvrent ou cachent leurs pouvoirs de mutants sont assez attachants et réussis. Et le décor d'une Amérique qui tourne au fascisme avec ce parti raciste qui s'en prend aux mutants m'a plutôt plu et intéressé. Je lui reprocherais juste sa facilité : tous les Américains "normaux" ont l'air d'une bande de moutons agressifs, hurlant au mutant et lynchant le premier aperçu même si c'était leur ami juste auparavant. Le discours contre la xénophobie et comment il faut prendre garde et respecter la différence me semble assez grossier et amenant quelques sous-intrigues qui manquent de finesse. Le coup du commerçant qui se fait sauver d'un braquage par un mutant et qui plutôt que de le remercier hurle aussitôt "mutos ! mutos !" et s'en prend à lui stupidement, me parait assez représentatif de cela et rabaisse la qualité du scénario à mes yeux. Mais pour le reste, c'est un récit que j'ai lu avec un réel intérêt et un certain plaisir. N'ayant pas encore trouvé d'histoire de X-Men qui me plaise vraiment, c'est peut-être celle-ci que je conseillerais avant tout à tous ceux qui veulent les découvrir.
Les XMen c'est une série plutôt vieille, alors chez Marvel on s'est dit que réécrire les origines (comme ça se fait fréquemment dans le monde des sup'héros) ce serait pas mal. Aïe pour moi c'est dur, ça fait un paquet de temps que je connais les XMen et j'aimais bien le côté naïf des premiers épisodes, bon c'est clair que c'est louable de la part de l'éditeur de vouloir donner un second souffle à cette vieille série mais franchement le chemin emprunté m'a déçu. Les grandes questions sur le mal être d'entrée de jeu c'est peut-être la mode mais bon, je préférais Cyclope en guerrier froid et parfait qu'en gosse pleurnichard. Quant au style de dessin, c'est beau certes, mais moi je suis nostalgique de la glorieuse époque de Byrne. A vous de voir...
Une curiosité grandissante m'a fait m'intéresser aux Comics et plus particulièrement aux X-Men... Quitte à commencer, autant commencer par le début, ou plutôt par quelque chose qui y ressemble, comme "Les enfants de l'atome" ! Le fait que ce tome raconte le début des X-Men, c'est à dire le recrutement d'enfants rejetés à cause de leurs pouvoirs par Charles Xavier, est vraiment très intéressant, très instructif ! Vraiment parfait pour moi ! Je le conseille vivement à ceux qui veulent commencer les X-Men et qui ne savent pas par ou commencer :) Sinon, coté dessin, c'est pas extra extra quand même, le changement de dessinateur au cours du tome ne se fait pas trop sentir, mais ça reste très typé comics comme style... A noter quelques petites imperfections quand même avec des visages qui varient un peu d'une planche à l'autre (ça peut être gênant quand même) mais rien de bien méchant attention ! Donc en bref, un bon album pour commencer les X-Men !
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