Caroline Choléra
Aventures foutraques.
Echo des Savanes Ecole Duperré Les Arts Appliqués de Paris Les petits éditeurs indépendants
Jeune berrichonne à forte personnalité - et forte poitrine, Caroline Choléra veut ramener sa douvve sur une île lointaine. Mais son chemin est parsemé d'embûches. Cartésiens s'abstenir.
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Date de parution | 1977 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Je dirais bof, bof ! Bah j'ai failli mettre 3/5, mais je peux pas dire que j'ai été très emballé par cette Caroline dont 2 grands épisodes ont été publiés dans l'ancienne formule de l’Écho des Savanes à partir de 1975. Cette héroïne de Pichard, encore bien roulée et pulpeuse, venait après Paulette et Blanche Epiphanie, elle est assez proche de ces 2 héroïnes par ses mésaventures complètement nonsensiques, nourries de poésie surréaliste et d'érotisme gentillet, quoiqu'un peu plus débridé voire violent dans certains passages. Le début commence de façon plutôt classique : Caroline rend visite à un vieux braconnier qui lui offre une douvve, petit animal curieux et docile que Caroline se met en tête de ramener dans son pays. Commence alors une sorte de road movie, une suite d'aventures échevelées où elle croise des personnages étranges comme la femme Alligator, le cruel Tzarof, les dieux Mercure ou Eros, des pirates et plein d'autres tous aussi pittoresques et tarés les uns que les autres... Le récit qui a l'air de rappeler les vieux feuilletons aventureux, regorge de clins d'oeil, et lorgne entre fantastique, érotisme malicieux et humour où plane le nonsense, dans des décors incroyables. Bref, ça peut paraitre amusant un temps, mais au bout d'un moment, j'en avais vite marre, pourtant le dessin de Pichard est égal à lui-même, il déshabille souvent son héroïne mais ça ne suffit pas pour m'intéresser à ce total délire. Note réelle : 2,5/5.
Pichard a produit – seul ou simplement au dessin – pas mal de séries du même genre dans les années 1970-1980, avec à chaque fois une héroïne très délurée, mais aussi très bien en chair, dans des aventures passablement foutraques et inclassables. Résumer l’histoire est difficile, et n’apporterait pas grand-chose, tant cela part dans tous les sens, au point qu’on peut supposer que, sur une trame légère, Danie Dubos a pas mal brodé, se laissant emporter par l’improvisation. C’est de l’aventure foutraque, mâtinée d’une certaine poésie surréaliste, d’un peu de fantastique poétique, et de non-sens. On le voit il ne faut pas être un adepte forcené de la BD franco-belge classique pour apprécier ce délire ! Surtout qu’à tous ces ingrédients s’ajoute une touche érotique, plus ou moins marquée – d’ailleurs bien plus visible dans le second tome, avec certains passages frôlant presque le BDSM soft, lorsque Caroline est violée par tout un équipage, et que des femmes ficelées subissent des outrages que la morale pourrait réprouver. Le look improbable de Caroline Choléra, jeune berrichonne qui traverse le monde pour ramener sa bestiole, une « douvve » dans une île lointaine, vaut aussi son pesant de cacahuètes. Caroline est souvent dénudée, et, lorsqu’elle est « habillée », elle porte une sorte de combinaison et des bas assortis, noirs à points blancs, avec des sabots ! Vaisseau spatial ou navires de pirates, animaux merveilleux (comme une sorte de dauphin à deux têtes tout droit sorti d’un vieux portulan) ajoutent à l’aspect merveilleux et loufoque de l’ensemble. Un gros délire sans doute un peu daté, mais que j’ai apprécié. Note réelle 3,5/5.
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