Ranking of Kings (Osama Ranking)
Le parcours riche en émotions et en aventures d’un petit prince sourd-muet à la conquête du monde !
Enterbrain Handicap La surdité Seinen
Le royaume de Bosse est en péril. Son fondateur, connu pour sa force herculéenne, est gravement malade, et l’héritier, le jeune prince Bojji, est loin d’avoir le profil pour prendre sa place… Sourd et muet, d’une faiblesse telle qu’il est incapable de manier l’épée, il est la cible de toutes les moqueries, du chevalier au paysan ! S’il accède au trône, le pays est promis à la déchéance dans le classement des rois, dont le principal critère est la puissance des souverains. De ce point de vue, c’est le prince cadet, Daida, qui remporte le soutien populaire… Pourtant, Bojji arbore un éternel sourire. Même quand une mystérieuse ombre lui ordonne de lui donner ses vêtements, il s’exécute avec plaisir ! Car, pour la première fois de sa vie, le garçon trouve un partenaire de conversation. Cet étrange voleur comprend ses paroles… Bojji lui dévoile alors son rêve : devenir le meilleur roi du monde !
Scénario | |
Dessin | |
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 07 Avril 2022 |
Statut histoire |
Série en cours
(17 tomes parus au Japon, série en cours)
14 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Enfin j'ai lu un manga pour lequel je n'ai aucune réserve. J'ai même hésité à mettre la note max après la lecture des neuf premiers opus. Ranking of kings est d'abord une success story comme je les aime. Un auteur qui semble inconnu du public et des maisons d'édition, un graphisme loin de la finesse des grands mangaka, pas de décor, pas de JF à l'allure de gamines qui se ressemblent toutes, pas de héros BG et une série qui rencontre son large public. Pour sortir ainsi du néant il faut que cette série possède de bien belles qualités dans sa créativité, son schéma narratif et sa tension dramatique. En effet Sosuke Toka multiplie les thématiques fondamentales sans jamais se prendre les pieds, il approfondit avec une rare intelligence la personnalité de presque tous les personnages dans une lutte du bien contre le mal qui traverse chacun sauf le prince Bojji, qui est pureté inconditionnelle. Dans le désordre on retrouve les thèmes de la relation au père, à la mère, la loyauté, la fraternité, du pardon et de la puissance. Toka débute son récit de façon assez banale par une injustice contre le faible puisque Daida vole à son frère Bojji la couronne du royaume après un vote non légitime. Il faut dire que ce pauvre Bojji ne peut même pas soulever une pierre. Bojji est alors banni et poursuivi par un serviteur félon. Va-t-il rencontrer une fée, un magicien une source qui lui rendront sa force et plein d'autres pouvoirs pour regagner sa couronne au détriment de son frère ? Toka évite ce schéma usé jusqu'à la corde pour nous promener de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements, de propositions crédibles en propositions intéressantes. Ce qui grandit Bojji ce sont ses maîtres en intelligence et ses adversaires en force aveugle jusqu'au terrible Ouken. C'est si bien amené que l'affrontement entre Bojji et le redoutable Ouken (l'épée diabolique) m'a tenu en haleine tout le tome neuf. L'auteur construit très habilement son récit avec des retours en arrière qui dévoilent au bon moment l'origine de la formation psychologique des personnages. On se retrouve alors à éprouver de l'empathie pour les pires brutes, traitres ou meurtriers même s’ils n'arrivent jamais à la hauteur du gentil Bojji. J'aime aussi l'image que Toka donne des serpents ou des monstres à qui Bojji donne une seconde chance. Car la série malgré une ambiance sombre est un hymne à la gentillesse. Alors le graphisme ne ressemble pas à un manga classique ? Bojji avec sa gentille tête ronde, Ombre sorte d'ectoplasme en forme de flaque d'huile, pas de grands yeux ni de bouches ouvertes démesurément. Super ! Enfin de la diversité dans un monde où je ne vois pas trop la différence entre une star du Hentai et des collégiennes en uniformes. Elle se ressemblent toutes et c'est presque la même chose pour les garçons. Une lecture très agréable pour les enfants et leurs parents. A mi-parcours Toka tient le rythme avec brio. Il a mis la barre du scénario très haute tellement le chemin de Bojji semble difficile et j'espère que sa réussite ne dépendra pas d'une pirouette ou d'un raccourci scénaristique. Pour conclure j'aime beaucoup les dernières pages où l'auteur nous propose un petit bonus qui met en lumière un passage de la série et une postface où Toka se dévoile dans sa vie quasi monacale de Mangaka amateur génial et solitaire. Un succès très mérité à mes yeux
Vraiment une bonne surprise que ce manga jeunesse qui sort des sentiers battus. Déjà, j'aime bien le graphisme qui fait vieillot. On dirait un manga qui sort tout droit des années 60-70. Je le trouve à la fois très dynamique et très expressif. J'adore le ton de la série, qui est pour moi plus près d'un conte que des univers fantasy qu'on retrouve habituellement dans les mangas. Le personnage principal devient vite attachant et il y a une très bonne galerie de personnages secondaires. Ce que j'aime surtout dans le scénario est qu'il est beaucoup plus original qu'il semblerait à première vue et j'ai souvent été surpris par la tournure des événements. Par exemple, la belle-mère du héros, qui semble être le stéréotype de la méchante belle-mère, se révèle vite être en fait un personnage plus complexe. Le récit est captivant et j'ai bien envie de voir ce qui va arriver par la suite. J'ai dévoré les 4 tomes en une journée et je les conseille à tous, surtout ceux qui sont allergiques aux mangas, parce qu'on ne retrouve pas les clichés du genre en dehors que le héros veut devenir plus fort, mais là encore c'est un héros différent de ceux qu'on retrouve dans les shonens.
Ce Ranking of Kings est un peu inattendu. Si l'on s'attache en premier lieu à son graphisme, on risque de passer vite son chemin : le style de Sosuke Toka est en effet déformé, immature, surtout en ce qui concerne les personnages. Il y a peu de décors, mais lorsqu'il y en a, c'est agréable sans être remarquable. L'éditeur français Ki-oon propose assez peu de titres ayant ce niveau de dessin, mais c'est du côté du scénario qu'il faut chercher les qualités les plus visibles. Car le fond de l'univers est basé sur le fameux ranking du titre, ce classement régalien basé sur la puissance. Et notre récit s'intéresse à celui qui risque de faire dégringoler son royaume dans cette hiérarchie, du fait de son physique ; Bojji est en effet fétiche, sourd et muet. Et lorsque son père, un géant, est sur le point de trépasser, la question se pose de passer outre son statut d'aîné pour désigner l'héritier du trône, son frère cadet étant plus grand, plus fort et plus sociable que lui... Mais si les dés semblent jetés à ce sujet à la fin du premier tome, des flash-backs en cours d'histoire nous en apprennent plus sur la condition de Bojji, mais aussi l'histoire d'Ombre, ce bandit de grand chemin qui se présente sous la forme d'une flaque d'obscurité protéiforme. Et cela relance la destinée du prince Bojji... Une curiosité.
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