Le Petit Spirou
Angoulême 1992 : Alph-Art jeunesse et Alph-Art humour pour le tome 2 LE PETIT, ce n'est pas le petit frère du GRAND. LE PETIT SPIROU, c'est simplement LE GRAND quand il était petit. Mais attention : en simplifiant, on pourrait penser que LE GRAND est pour les grands lecteurs, et LE PETIT pour les petits... Ce serait trop simple. LE PETIT SPIROU est aussi bien pour les petits et grands que LE GRAND (qui a déjà conquis tant de grands et petits).
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Le héros n'est autre que Spirou mais enfant. Il a déjà le costume, et surtout l'espiéglerie de celui-ci. Le petit spirou est entouré d'une bonne bande de copains (Vertignasse, Boule de gras, suzette), d'un grand-père fripon et d'une maman (son père est totalement inexistant.) Cette petite bande de copains va à l'école entourée de Melle Chiffre, prof . de Math hyper sexy dont tous les éléves sont amoureux, Mr Mégot, prof de sport alcoolo-tabagique et de l'abbé L'angelusse responsable de tout ce petit beau monde. Spirou a une enfance aussi mouvementée que sa vie en tant qu'adulte(même si la première préoccupation à cet âge là c'est le sexe!!!).
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Date de parution | Mars 1990 |
Statut histoire | Strips - gags 20 tomes parus |
28/08/2001
| Renardrouge
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Les avis
Comme beaucoup j'ai connu étant gamin. BD qui s'adressait surtout à des gamins peut-être adultes dans les années 90. Et lorsque l'on voit l'historique des commentaires cela se voit : les notes ont 20 ans... Le Petit spirou vieillit mal. Un peu comme Cédric, Boule & Bill ou Astérix, à un moment tout devient redondant et attendu... Il faut savoir arrêter une série.
Je ne sais pas si c’est la toute 1ère série lancée sur l’enfance d’un héros célèbre, mais depuis le concept a fait des émules (Kid Lucky, Gnomes de Troy, Nävis etc ...). Le petit Spirou se place dans la moyenne haute du genre. Les 1ers tomes sont rafraîchissants et amusants, on prend plaisir à découvrir la jeunesse de notre héros, à la manière du petit Nicolas. Exit Fantasio, le marsupilami, Champignac ... place à des nouveaux persos truculents et récurrents : le grand père, professeur mégot, l’abbé, mlle chiffre, et tous ses camarades de classe. Certains gags sont vraiment drôles. Par contre sur la longueur qu’est ce que c’est redondant, notre héros n’évoluant pas, on a vite fait le tour et j’ai trouvé beaucoup trop de copier/coller dans les chutes des histoires (et je n’ai pas lu les 10 derniers tomes). Reste que cette série à un succès d’enfer, et se retrouve bien plus dans les foyers que son aîné. Une bonne idée mais inutilement étirée à mes yeux, j’aurais préféré que les auteurs se concentrent plus sur la série mère, j’adore leur période.
J'ai longtemps été réticent face à cette série. Comme fan de Spirou, j'avais peur d'un dérivé commercial bas de gamme . J'avais tort. Après avoir reconnu le nom des auteurs mon regard a changé. J'aime beaucoup le travail de messieurs Tome, Janry épaulés par Gazzotti et De Becker. Avec une telle équipe le risque diminuait et je n'ai pas été déçu. Les auteurs qui connaissent Spirou comme leurs poches ont vraiment coupé le cordon pour nous proposer une oeuvre originale. Spirou et son copain Vertignasse ont vraiment une personnalité propre. Les thèmes de l'éveil aux mystères de la sexualité, de l'insoumission à une autorité plus bête que méchante ou la camaraderie sont traités d'une façon drôle et pleine d'humour. Cet humour que j'aime dans beaucoup d'album de Tome ( voir mon avatar!). Les personnages secondaires(??) sont succulents avec mentions spéciales à Mégot en maillot de bain ( cauchemardesque!!) ou Langélusse ( un très bon château de St Emilion). Très belle robe comme les couleurs proposées. On peut d'ailleurs servir ce Langélusse avec les très bons dessins un peu pimentés des auteurs. A déguster bien à température. 3.5
Le Petit Spirou est une série créée par Tome et Janry. Celle-ci a débuté en 1990. Elle raconte l’enfance de Spirou sous un angle original. On aborde sous l’angle humoristique les sacrosaints sujets touchant les mystères de la sexualité, les relations amoureuses, l’écologie, la religion, les personnes âgées, les qualités de l’éducation physique et bien d’autres sujets très divers. D’une manière générale, les thèmes qui sont mis en avant reprennent les invraisemblances de l’univers des adultes regardées par les enfants. Et ça marche plutôt bien dès les premiers albums ! Pour le deuxième tome, nos deux auteurs seront récompensés par deux Alph’Art au festival d’Angoulême. J’adhère ! Comme j'ai pu le faire avec l’univers de la série Spirou et Fantasio. Mais ce n’est pas le petit Spirou que j’adore. Nan Nan il y a dans cette série du Petit Spirou, il y a un personnage truculent … Désiré Mégot, le professeur de sport. Une caricature ce garçon. Surcharge pondérale, buveur invétéré de bières fraiches (il a souvent une cannette à la main), toujours avec une clope au bec, supporter du FC Finasse-les-Magouilles et initiateur de sports improbables à l’école. Les catastrophes sont donc très fréquentes. Sa devise ? « Le sportif intelligent évite l'effort inutile ». Alors "Bande de moules! » est son insulte préférée. Et vous savez quoi, ce personnage a réellement existé !! (sous un autre nom). C’est Janry qui le dit. Il sévissait au Collège Saint-Hubert (Watermael-Boitsfort) ainsi qu’au Collège Jean XXIII (Woluwe) où Janry a fait ses études. On sourit et on rit haut et fort à la lecture de ces différents albums. Une bonne dose d’humour, un zest de sarcasmes, pas mal de moqueries et un peu de dérision. Un très bon cocktail pour les petits et les grands.
Le petit Spirou, c'est une de ces bd qu'on retrouve souvent chez les gens qui n'aiment pas spécialement ça. Et je ne dis pas ça comme ça, je connais plein de possesseurs du petit Spirou qui ne sont pas spécialement bedephiles. On l'achète en brocante pour un enfant, parce que ça rappelle le "grand" Spirou, parce que c'est des gags courts et faciles à lire. Comme un magazine, quoi. On lit une page ou deux comme ça, en se préparant le café ou en allant aux toilettes. Et c'est exactement ça, le petit Spirou : c'est pas mal, ca se lit bien, mais sans plus. Il est sympa en plus, notre héros en herbe, et son entourage aussi (mention spéciale à Vertignasse, au grand père et à Cassius). Et certains gags, pour le coup, m'ont vraiment fait marrer quand j'étais gamin et me font encore rire aujourd'hui. Bon, pas beaucoup mais quelques uns quand même. Je ne conseille pas spécialement l'achat de la série car à la longue c'est un peu répétitif quand même, mais ça reste rigolo à feuilleter.
Durant mon enfance et mon adolescence, mes lectures se sont portées sur Tintin, Astérix et Lucky Lucke sans oublier les Picsou et autre Mickey Parade. Spirou n'était pas mon univers. En effet, je n'ai jamais été attiré par ce groom. Pourtant, je lisais de temps en temps son journal où était d'ailleurs abonnée ma grand-mère. En grandissant (un peu), j'ai continué à ignorer Spirou préférant d’autres bd. A noter que j’ai tout de même lu la reprise à savoir Une aventure de Spirou et Fantasio par... tout en appréciant les qualités de celle-ci. C’est vrai que cela fait genre racler les fonds de tiroir mais il fallait quand même que j’avise le Petit Spirou. Pour l’époque, c’était divertissant de suivre les pitreries de ce petit garnement. Mais il est vrai que la concurrence a été rude avec lui avec l’arrivée d’un certain Titeuf qui a vite pris la place dans le cœur des gens. Il reste tout de même les nostalgiques d’une certaine époque aujourd’hui révolue. Le petit Spirou a connu son heure de gloire. L’humour des gags reste très bon enfant. Cela se lit. Ce n’est plus certes ce qui se fait de mieux. Il y a un manque manifeste de subtilité. Cela me fait à peine sourire. On fait vite le tour avec toujours les mêmes clichés. Cependant, ce n’est pas ce qui se fait de pire.
Les auteurs – par ailleurs un temps heureux « repreneurs » de la mythique série mère après un « trou d’air », ont eu la bonne idée de s’écarter dans cette série de l’exemple du Spirou adulte, auxquels juste quelques clins d’œil sont faits. Ils évitent ainsi les scénarios poussifs, voire totalement ridicules d’autres reprises sur la jeunesse d’un héros (de Kid Lucky à Gastoon pour ne parler que de quelques ratages récents – et prévisibles). Il faut dire que Tome et Janry ont quelques talents, contrairement à d’autres « repreneurs ». Alors qu’en dire finalement ? Que ça se laisse lire, et que l’ensemble est plutôt drôle. Pas toujours, pas tout, et que je me suis lassé un peu au bout d’un moment (j’ai lu une dizaine d’albums et en possède trois, en « copropriété » avec mon fils, qui lui apprécie beaucoup cette série). Même si elle est tous publics, je trouve qu’elle est nettement plus réservée en fait aux plus jeunes que la série mère. Et qu’en fait un emprunt chez un copain ou en bibliothèque me paraît peut-être suffisant. Je ne m’imagine pas acheter la série entière !
Avant de devenir l'aventurier que l'on connaît, Spirou a été petit. Alors qu'ils réalisent les aventures de Spirou et Fantasio, le duo Tome & Janry décide de donner en 1987 une enfance turbulente à l'un des plus anciens personnages de la BD franco-belge ; une idée saugrenue qui aurait pu déplaire et qui d'ailleurs peut laisser certains lecteurs perplexes face à cette vision gentiment impertinente qui balaie l'image un peu trop lisse du héros adulte. Imaginons Tintin enfant, et surtout comment aurait-il pu être perçu par les lecteurs sous cette vision... Malgré cet aspect, il faut avouer que cette bande parue d'abord dans le journal Spirou, est vite devenue un succès d'album, éditorialement à l'écart des aventures adultes du célèbre groom ; succès que je peux comprendre pour le côté distrayant des premiers, mais qui ensuite devient vite répétitif et s'englue dans la facilité (16 albums, c'est beaucoup trop). Alors malgré la galerie de personnages bien campés qui entourent le mioche espiègle, comme Claudia Chiffre la prof de math qui fait fantasmer les gamins, le curé Langélusse, les copains, la petite fiancée Suzette, et surtout le truculent Mr. Mégot... ça vire au gag crétin, au même humour coquin sur les douches des filles, à l'insignifiant et à l'ennui, et surtout on ressert les mêmes gags en différentes variations ; ça va bien un moment.. La bande lançait un peu 2 ans avant Cédric, la mode des gamins à l'école, qui ensuite sera relayée par Titeuf et d'autres ; ce créneau commence maintenant à devenir assez encombré. Reste le dessin qui pour une série moderne sur un contexte enfantin n'est pas désagréable, en tout cas bien plus joli que Titeuf ou Kid Paddle, mais ce n'est pas suffisant pour que je m'y intéresse. Je prends, je laisse..
Bon je n'ai pas tout lu du petit Spirou mais je pense que je peux émettre une critique. Enfant j'ai lu et apprecié comme beaucoup plus ou moins 5 ou 6 albums (peut être moins, peut être plus ... ). Plus tard j'ai évidemment fait la comparaison avec la série Titeuf (série que j'ai découverte dès la sortie du 1er album en noir et blanc). Et le petit Spirou n'en sort pas grandi, Titeuf étant autrement plus subtil et connecté avec son époque que le petit spirou. Le trait de Janry est évidemment de très grande qualité (un auteur majeur qu'on le veuille ou non) mais ses albums de Spirou sont autrement plus réussis. Le problème du petit Spirou ce sont plutôt les gags de Tome, plutôt moyens et répetitifs et finalement assez anachroniques. Ce petit personnage n'a aucun rapport avec la personalité du véritable Spirou (le côté obsedé sexuel assez bizarre quand même). C'est assez paillard et finalement assez "old school" dans l'esprit (douche des filles, prof de sport beauf et alcolo...). Il y a un truc qui ne colle pas. Donc le petit Spirou c'est assez moyen, moyennement drôle mais paradoxalement c'est quand même une valeur sûre pour offrir aux enfants.
Après la lecture d'une demi douzaine d'albums. Une série de style strip gags qui met en scène notre cher Spirou lors de son enfance à une époque qui correspond approximativement aux années 60 ou 70. Niveau humour, on ne peut pas dire que l'on soit mort de rire tout le long, mais la plupart des gags marchent presque à chaque fois et cela malgré des situations comiques parfois répétitives ainsi que des personnages caricaturaux ou clichés. Niveau dessin on retrouve la patte caractéristique de Janry. Evidemment c'est une série destinée à un jeune public, mais même pour un adulte la lecture ne s'en trouvera pas pour autant des plus désagréables.
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