Itinéraire d'une garce
Le passage de chrysalide à papillon d'une femme de 52 ans.
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre La BD au féminin
L'histoire d'une femme ordinaire. Élise, 52 ans, est journaliste pour un magazine féminin à Paris. A l'aube de sa ménopause, elle mène une vie plutôt confortable et routinière avec son époux. Un matin, en tombant par erreur sur un message, elle découvre que ce mari aimant la trompe ! Bouleversée, Elise décide pourtant de ne rien laisser paraître et de mener son enquête. Elle doit découvrir qui est cette maîtresse. En parallèle, c'est une autre quête qui commence. À travers cette épreuve, c'est sa propre initiation qu'Élise va entreprendre. En passant de la colère à la révolte, elle devient une femme désireuse de redécouvrir son corps et sa sensualité. Sa métamorphose s'amorce petit à petit, jusqu'au jour où elle croise enfin sa rivale... Et si c'était mieux ainsi ? Quant à elle, que veut-elle vraiment ? Véritable invitation à se découvrir, avec une dose d'humour et de sensibilité, cette fiction pornographique s'avère un récit authentique qui nous amène à repenser le concept de couple et le plaisir au féminin.
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Date de parution | 08 Juin 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Quelle femme je veux être ? - Il s'agit d'une histoire complète indépendante de toute autre. La première édition date de 2022. Cette bande dessinée a été réalisée par Céline Tran pour le scénario, et par Grazia la Padula pour les dessins et les couleurs. Elle comporte un peu plus d'une centaine de pages de bande dessinée, entrecoupée de courts textes correspondant à des réflexions intérieures de l'héroïne. Le téléphone d'Élise sonne, sur sa fonction réveil. Elle l'arrête, et réveille doucement son mari à ses côtés dans le lit. Elle est en culotte et elle se lève. Elle passe une robe de chambre et va préparer la table du petit-déjeuner. Il arrive en teeshirt et pantalon de pyjama, alors qu'elle verse le café, et il dépose un chaste baiser sur son front. le téléphone d'Élise vibre : un message lui indiquant que son rendez-vous du matin est décalé au midi, juste pendant sa pause. Elle doit interviewer Belinda Bella, une star des réseaux sociaux, une Instagram Model. Son mari la charrie : Élise n'est même pas sur Instagram, et cette influenceuse dispose réellement de nombreux suiveurs. Il l'informe que leur fille Manon vient bientôt passer quelques jours à la maison. Elle doit rappeler dans quelques minutes pour dire quand elle arrive. La mère en déduit que sa fille ne part plus en stage à Londres avec Fred, tout en se demandant pourquoi Manon ne lui en parle jamais. Il part prendre sa douche, et elle finit ses tartines. Puis elle se lève et va dans la chambre. Elle enlève sa robe de chambre, et prend le téléphone de son mari qui est en train de sonner. Elle manque l'appel, mais écoute les messages. le premier est de sa fille : elle arrive samedi et elle demande à son père de ne pas dire à sa mère qu'elle a rompu avec Fred. Elle écoute le second : une confirmation de réservation de la suite habituelle pour le lendemain vendredi dès dix-neuf heures. Conformément à sa demande : suite Marquise avec vue sur jardin, champagne et fraises pour madame. le mari sort de la salle de bain, la brosse à dent dans la bouche : elle confirme que c'était Manon annonçant son arrivée et sa rupture avec Fred. Elle rentre dans la salle de bain, enlève sa culotte et rentre dans la baignoire, pendant que son mari lui annonce qu'il ne rentrera pas ce week-end pour des raisons professionnelles. Elle se laisse glisser au fond de la baignoire et se met à pleure. Élise se dit que c'est le comble : c'est elle qui a honte. Mais de quoi serait-elle coupable ? Son époux continue de sourire comme si de rien n'était, avec cette tendresse qui a toujours défini son regard. Il ment tout en la serrant dans ses bras. Il la quitte pour rejoindre une autre. Il l'embrasse, la pénètre, jouit avec elle. Et pendant ce temps-là, elle s'endort en paix dans leur lit. Combien de fois l'a-t-il retrouvée après l'avoir baisée ? Combien de fois compte-t-il partir encore pour jouir avec elle ? Y en a-t-il d'autres ? Combien sont-elles ? le lendemain, Élise réalise l'interview avec Belinda Bella, une tombeuse. Puis elle se rend chez sa gynécologue qui lui parle ménopause, sécheresse vaginale et lubrifiant. Une femme trompée et qui se conduit comme une garce ? Pas tout à fait. La scénariste met en scène un couple qui visiblement gagne bien sa vie. La quatrième de couverture précise que Élise a 52 ans, les dessins montrent une femme bien conservée, légèrement empâtée qui pourrait en avoir 40. Elle travaille pour un magazine féminin indéterminé. Leur fille Manon semble avoir terminé ses études, ne pas être forcément encore établie, ni professionnellement, ni amoureusement. Son corps est visiblement plus ferme que celui de sa mère. le mari est très bien conservé, athlétique, grand beau et fort, avec également une bonne situation de cadre qui l'amène à voyager régulièrement, pour quelques jours. Ils ont un appartement spacieux, sans luxe ostentatoire. L'histoire est racontée du point de vue d'Élise, un point de vue féminin qui n'est pas féministe. Les dessins appartiennent à un registre descriptif, avec des traits de contour très légers pour les silhouettes humaines dont les détails sont réalisés en couleur direct. Pour les décors, ils peuvent aussi bien être dépeint avec des traits de contour minutieux, puis peints, qu'entièrement en couleur directe. Cela aboutit à une narration visuelle plutôt douce, avec un niveau de détail élevé, des représentations très concrètes. L'artiste réalise des planches très agréable avec un sens du détail descriptif et narratif remarquable. Au fils des planches, le lecteur apprécie de pouvoir regarder autour de lui et d'admirer la chambre à coucher du couple dans toute son intimité, leur cuisine tout équipée avec la table les chaises, les placards, les appareils électroménagers, le grille-pain les sets de table, le salon avec le canapé confortable pour regarder la télévision à deux, etc. Il prend grand plaisir à accompagner Élise dans le métro (avec des slogans d'affiche publicitaire qui lui suggère d'aller voir ailleurs), chez la gynécologue, à l'interview, au yoga, dans les couloirs de l'hôtel George VI (magnifiques tapis dans les couloirs), au cours de boxe, à la journée au hammam, au café ou encore chez le bottier pour une séance d'essayage très sensuelle. Il apprécie de voir que Gazia la Padula dessine des individus avec des morphologies variées, des visages expressifs, sans exagération. Cette bande dessinée est publiée par Glénat dans sa collection Porn'Pop, et une mention sur la quatrième de couverture précise que la mise à disposition des mineurs est interdite. de fait, les personnages sont représentés nus sans hypocrisie, à commencer lorsqu'ils prennent une douche, mais aussi lors des relations sexuelles en solo ou à plusieurs. La dessinatrice le fait sans hypocrisie, montrant des corps imparfaits et séduisants. Lors des rapports sexuels, elle va jusqu'au gros plan de la pénétration à deux ou trois reprises quand Élise ou son époux ont sciemment recherché une relation sexuelle, quand elle souhaite éprouver une sensation charnelle. de ce point de vue les promesses de la couverture sont bien tenues. À nouveau, le point de vue reste féminin, au travers des actions et des émotions d'Élise. Toutefois, c'est la sensualité qui prédomine, et le désir qui s'éveille peu à peu au travers des images : le constat de dépit en regardant son corps dans la glace, la position très technique de l'examen gynécologique, puis petit à petit la prise de conscience des sens, dans les vestiaires du yoga, puis du cours de boxe, puis dans le hammam. le lecteur ressent une forte empathie pour Élise ce qui a pour effet de le faire considérer les dessins comme étant plus érotiques que pornographiques. Une femme trompée et qui comprend qu'elle a été aveugle au comportement de son mari, voilà qui rappelle l'une des premières bandes dessinées du genre réalisé par une femme : le démon de midi (1996), de Florence Cestac. Ici la narration ne s'inscrit pas dans le registre comique, et les sentiments sont plus présents. La découverte de la tromperie de son époux la plonge dans une phase de déprime prononcée, mais il s'agit d'un couple ayant la cinquantaine, sans volonté de tout recommencer. Passant par différentes phases, elle décide de s'occuper d'elle et de son plaisir. La douleur sentimentale occasionnée par la trahison est bien présente, mais dans le même temps elle n'a pas de velléité de refaire sa vie, de tirer un trait sur une relation maritale qui lui apporte toujours le plaisir du partage, d'une vie à deux douillette. Elle se demande donc plutôt ce qu'elle souhaite elle, comme libérée de son voeu de fidélité. D'un côté, elle n'avait jamais envisagé de rechercher sa satisfaction par elle-même sans époux, de l'autre elle éprouve l'envie d'explorer et elle en a le courage. Elle ne se met pas du jour au lendemain à draguer tout ce qui passe à sa portée. Son éveil au plaisir de son corps est progressif. C'est comme si une barrière mentale avait été levée et qu'elle s'autorise des pensées, puis des actes qui étaient précédemment tabous. S'il n'y avait pas de passage à l'acte, cette dame serait vraiment fleur bleue. Sa démarche apparaît authentique au lecteur : à la fois son affliction sentimentale, à la fois ses envies qui se manifestent d'abord dans des rêves explicites, puis dans la prise de conscience desdites envies. Là encore, la narration visuelle s'avère épatante pour montrer ce mélange de trouble et de désir. le lecteur sourit quand après une séance de yoga, Élise se retrouve par erreur dans le vestiaire des hommes et découvre un spécimen sympathique nu devant elle. Il sourit encore en voyant son trouble lors des massages au hammam, par un grand costaud musclé, encore plus quand elle se fait la remarque qu'elle ne souhaiterait nullement avoir une relation avec un homme de cette carrure. Au fil des expériences et de la reconnexion grandissante d'Élise avec ses sensations physiques, le lecteur éprouve une forte empathie de la voir gagner en confiance, tout en restant parfois timorée ou maladroite. À ce titre, le test d'un vibromasseur dans sa salle de bains est plus touchant que drôle : quand l'appareil s'arrête et qu'elle le remet à charger, ou quand son mari arrive et qu'il la trouve à quatre pattes en culottes en train de faire mine de ramasser quelque chose par terre. le récit est découpé en sept chapitres dont la succession des titres montre bien la progression d'Élise : Se réveiller, Crier, Lâcher, Sentir, Oser, Jouir, Aimer. Chaque chapitre comprend un ou deux textes d'une ou deux pages, correspondant aux réflexion internes d'Élise, intitulés : Bataille, Obsession, Sens, Sidération, Frustration, Libido, Féminité, Rituel, Vibrations, Fantasmes, Partage, Tromperie, Mon amour. le lecteur peut ainsi plonger dans ses pensées et partager son état d'esprit plus avant, apprenant à connaître un être humain très normal, une femme gentille sans être idiote, fidèle sans être servile. Une femme trompée et qui devient une garce ? Cet album est beaucoup plus riche que ça : l'itinéraire certes, mais d'une femme qui décide de retrouver son plaisir physique. D'un côté, c'est un schéma d'une banalité générique, de l'autre les autrices en font une femme sympathique et agréable, avec une narration visuelle douce et sans fard, concrète et toute en sensations, toute en sensualité même lors des relations sexuelles explicites. La scénariste suit le schéma classique de libération progressive, sans donner le beau rôle à Élise, simplement en la montrant sans fard, son épanouissement étant une évidence, sans pour autant tourner le dos à ses responsabilités d'adulte. Superbe.
Je n'aurais rien à ajouter aux autres avis sur cette BD tant ils ont décrit à merveille ce que je ressens aussi : une BD touchante, juste et qui nous fait ressentir tout une remise en question d'une femme mature. C'est beau, enveloppé dans des textes qui font mouche autant qu'ils nous plongent directement au cœur du sujet. C'est sensible, dans le sens noble du terme, et ça m'a sincèrement touché. Je lorgnais sur cette BD comme celles qui font partie de la nouvelle collection de Glénat "Porn'pop", dirigée par Céline Tran, dont j'ai envie de lire tout les titres (sauf Petit Paul). Céline Tran était connue comme actrice du X, puis comme actrice tout court notamment dans des fictions youtube, en tant qu'auteure dans des petites histoires du label 619, et maintenant comme directrice de collection. Et ce bagage, on le sent dans l'histoire qu'elle nous donne ici, avec un ton maitrisé de bout en bout, l'utilisation de textes qui frisent la poésie et une histoire en totale empathie. C'est surtout la façon dont le récit évolue autour de cette femme qui en fait sa force. Il n'y a pas ici de regard extérieur, tout est posé dans la façon dont cette femme voit le monde, mais surtout dont elle se voit. Les textes qui parsèment l’œuvre sont une petite merveille à lire, permettant de se plonger réellement dans la pensée de Élise. Le regard conduit tout le récit, regard d’Élise sur elle-même et sa vie, regard des autres sur elle, regard du lecteur sur l'ensemble. Bien sur, la collection reste portée sur la pornographie, mais nous sommes très loin du genre de BD qui se lit à une main. Pour être honnête, ça s'approche bien plus du roman graphique pour moi. La pornographie n'est utilisée que comme outil de narration, à tel point que j'ai du réfléchir pour me rappeler les scènes osées qui parsèment l'ouvrage. C'est vraiment ce qui marque le moins. Non, la BD est marquante pour son dessin, qui sublime le propos en nous montrant le désir, l'envie, le mystère, la séduction, le regard ... C'est un dessin sensuel, qui explore un corps vieillissant mais qui sait encore frémir à l'envie. C'est un dessin qui joue sur les cadrages, les couleurs (magnifiques au passage) et sur les expressions pour que passe plus que simplement le texte. C'est beau, vraiment beau, et ce dessin nous entraine dans un propos qui reste toujours à hauteur d'humain. Je pourrais encore ajouter, mais les autres avis l'ont déjà mieux dit, alors je ne peux que rester sur un conseil de lecture très sincère. C'est franchement un gros coup de cœur que j'ai eu à la lecture, et c'est une chaude recommandation que je fais. Ça fait longtemps que je n'ai pas lu une BD qui donne autant l'impression d'être sincère dans son propos et humaine dans son traitement. Lisez-là !
J’ai beaucoup aimé ce récit. D’abord parce que sa structure est bien plus proche d’une démarche « récit de vie » que de l’approche primaire des récits pornographiques. Ici les fantasmes masculins ne sont pas au centre du script, ils ne s’enfilent pas à raison d’une scène toutes les trois planches, l’homme et ses désirs y est même relégué au second rang. Au contraire, c’est à une lente progression, une prise de conscience par paliers d’une femme mure que nous sommes conviés. Et cela me plait d’autant plus que cette femme est « banale », loin de la bombasse aux formes surréalistes que les auteurs nous proposent d’ordinaire. Et c’est le deuxième point fort du récit : son dessin. Signé Grazia La Padula, celui-ci est riche et expressif. Chaque planche est une peinture, sans concession car le trait est aux frontières de la caricature. L’héroïne pourrait en sortir moche, grotesque. Au contraire, elle apparait féminine, attirante et sensible. La poésie du trait de La Padula parvient ainsi à magnifier le désir sans nous livrer des corps esthétiquement parfaits. C’est juste… impressionnant. La narration est très littéraire et j’ai rapidement ressenti beaucoup d’empathie pour le personnage central. Ses craintes, ses peurs, ses doutes, ses envies, la manière dont elle va s’affirmer en se libérant sexuellement m’ont plu, touché, émoustillé. Le récit suit une progression aussi lente qu’irréversible. Avec ce récit les deux autrices nous montrent une femme désirante qui, en réussissant à se libérer de la pression (l’oppression) née de son éducation, de l’image imposée par les médias, de sa place dans la société, trouve son chemin vers une sexualité radieuse, s’ouvrant aux autres bien plus avec le cœur qu’avec le corps. Une belle réussite !
Véritable claque que cette bande dessinée, faussement orientée vers le genre pornographique alors que le style "roman graphique" sied plus à ce one-shot. Tout d'abord, le dessin tout en retenue et en rondeur de Grazia La Padula est très loin des bandes dessinées dites pour adultes. Les couleurs choisies donnent en outre un côté classique à cette histoire hors norme, enfin pas tout à fait. Puisque l'héroïne, Elise 52 ans, découvre ou redécouvre sa sexualité en apprenant l'infidélité de son mari. Entre scènes de la vie quotidienne (rapport épouse/mari; enfant/parents) et scènes plus explicites, Céline Tran, que l'on ne présente plus, nous offre des réflexions sous la forme de pages dactylographiées qui épousent parfaitement le récit. J'ai été scotché par la révélation finale, qui remet tout en cause. C'est pour moi, un des meilleurs albums que j'ai lus cette année, et qui mérite amplement de dépasser la simple collection "porn'pop", certes de qualité, dans lequel il est cantonné. J'en recommande évidemment la lecture.
J'ai rarement lu une bd aussi bien écrite, aussi juste et avec une belle âme. J'y reviendrai. D'abord, présentation des autrices : - Céline Tran, 43 ans, a étudié à Sciences Po, mais elle est plus connue sous son pseudo d'actrice de films X de 2001 à 2013, Katsuni. - Grazia La Padula, dessinatrice italienne de 41 ans. En 2007, elle gagne le prix "jeunes talents" au festival d'Angoulême. Élise a 52 ans, elle est journaliste pour un magazine féminin à Paris. Avec son mari, c'est le train train quotidien, mais sa vie va basculer, elle va découvrir l'infidélité de celui-ci et cerise sur le gâteau, la ménopause arrive. La force de cette bd, c'est sa narration, chaque chapitre dévoile l'évolution progressive d'Élise, son cheminement pour devenir la "vraie" Élise, celle qui va découvrir et accepter son corps, le plaisir qu'il peut lui procurer, le pouvoir qu'elle peut avoir sur les hommes et surtout de s'aimer. Je disais donc, une qualité d'écriture d'une justesse qui fait mouche à chaque fois avec une émotion à fleur de peau. "Je te faisais confiance. Pourquoi nous as-tu abîmés ? Tu es mon homme, la pièce maîtresse de mon équilibre et ses petits bonheurs. Aujourd'hui, je ne suis plus vraiment sûre. Qui es-tu vraiment ?" "Je suis désarmée, petite, laide, impuissante. Périmée ? Tu as peut-être raison, après tout. Les garces ont gagné." "Si le sexe peut se faire blessure, humiliation, vide, frustration, il peut être tout autre chose. Quelque chose de rare, d'inestimable. ..... Quelle tristesse de ne découvrir cela qu'aujourd'hui, quel gâchis !" Quelques extraits de textes glissés entre chaque chapitre pour vous mettre l'eau à la bouche. Ces textes sont des atouts supplémentaires pour comprendre les émois d'Élise. De la prose. L'évolution d'Élise ne se fera pas naturellement et le dénouement vous surprendra. Mais comment ne pas s'attacher à Élise, à s'y identifier. C'est drôle, tendre, bouleversant, jamais vulgaire et surtout, cela émeut. Vous n'emploierez plus les mots "garce et salope" de la même manière. Une belle âme disais-je. Un superbe dessin tout en rondeur qui est sublimé par une colorisation dans les tons sépia et qui retranscrit toute la sensibilité et la sensualité de ce one shot. A lire absolument, que vous soyez adepte ou non de bd érotique, mais on se rapproche plus du roman graphique. Une bd profonde par les thèmes explorés et qui vous fera peut-être réfléchir sur votre sexualité. ;-) Note réelle : 4,5.
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