Cosaques
Bienvenue chez les Cosaques !
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Russie
1634. Écoeuré après une bataille sanglante, un jeune hussard polonais décide de déserter. Il est accueilli par une étrange peuplade de guerriers ivres de libertés : les Cosaques. Mais la guerre semble le suivre où qu'il aille. Le nouveau Cosaque devra bientôt reprendre les armes pour défendre ses amis.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 25 Mars 2022 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
Je suis sorti moins emballé que sur les précédentes œuvres du duo. C’est efficace comme toujours, mais cette fois plane un petit goût de trop peu. Le début m’a bien plu (jusqu’à la rencontre) après ça m’a semblé cousu de fil blanc. J’ai trouvé le côté historique assez secondaire avec une histoire qui ne renouvellera pas spécialement le genre. Une trame classique ponctuée de (trop ?) nombreuses scènes d’actions et de persos assez peu charismatiques à mes yeux. Il m’a manqué un truc pour m’accrocher plus. Par contre j’ai bien apprécié la partie graphique à 4 mains avec Yoann Guillo. Il amène quelque chose aux dessins de Toulhoat, le rendu est différent de ce que je lui connais. Ça fait un peu plus « dessins animés » dans les couleurs, c’est fluide et pas désagréable. J’ai ressenti la même impression que sur les 1ers tomes de « La chronique des immortels ». Les costumes sont chouettes et les combats assez flamboyants dans leur mise en scène. Bref bien fait mais pas emporté.
Marqué par l'excellent La République du Crâne, j'ai décidé de me lancer dans cette histoire de Cosaques réalisée par la même équipe. Les auteurs font montre d'une grande rigueur en ce qui concerne le contexte historique de leur récit. l'ensemble me semble très réaliste et reposer sur une solide documentation. Par contre, la narration manque parfois de naturel du fait des trop grandes connaissances générales des différents protagonistes. A l'occasion, ça sonne un peu faux, un peu forcé. Au niveau du dessin le trait de Toulhoat n'est pas désagréable même si pas toujours des plus précis. Son encrage marqué alourdit quelque peu ses planches, mais les décors sont plaisants, les personnages sont rapidement identifiables et les éléments historiques (costumes, édifices, chevaux) me semblent avoir été dessinés avec un grand souci de plausibilité. L'histoire en elle-même nous plonge dans le sillage d'un jeune hussard qui, en conflit avec ses supérieurs, déserte et se retrouve mi-adopté, mi-recruté par une tribu cosaque. L'action et les coups d'éclats sont au rendez-vous. C'est facile à lire tout en restant instructif (ne fusse que pour les mœurs des Cosaques, dont j'ignore pour ainsi dire tout, mais aussi par rapport au contexte global de cette région du monde à cette époque). Bon, l'aventure ne fait que commencer et il faudra voir comment ce récit va évoluer dans la durée mais ce premier tome devrait ravir les amateurs d'Histoire. Pour ma part, le caractère artificiel de certains dialogues et le côté prévisible de ce premier tome m'empêchent de monter plus haut qu'un 3/5, mais ce n'est certainement pas une mauvaise entrée en matière.
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