Le Cybertueur
Entre le policier et le fantastique, le "Cybertueur" est une traque à travers le monde virtuel.
Bulle Noire Christian Godard Cyberespace : Mondes Virtuels La BD au féminin
Il est possessif et d'une jalousie maladive. Très vite, il a fait peser une surveillance de tous les instants sur elle. Il était temps de rompre, il a refusé et lui a annoncé qu'il viendrait la rejoindre trois jours plus tard. L'Affaire Kewin Mulford a fait grand bruit. Cet homme qui, bien après sa mort, harcelait virtuellement sa compagne grâce à un ingénieux système informatique par le biais duquel il s'était entièrement mis en mémoire, continue de faire couler beaucoup d'encre et à hanter la pauvre Joan Kimberly. Cette sombre histoire semblait bel et bien close, mais les démons resurgissent. L'assassin Geoff Dascassos et le pervers sexuel Wilford Gielgud, dit Doc Gudy, risquent fort d'empêcher la belle Joan de dormir tranquille.
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Date de parution | Septembre 1999 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je n’ai pas lu tous les albums, mais le début de cette série ne m’a pas vraiment convaincu, et je m’arrête là quoi qu’il arrive. Le dessin de Plumail est correct, techniquement bon, mais sans originalité. Mais c’est l’histoire elle-même qui m’a laissé sur ma faim. En effet, le scénario concocté par Godard, jouant sur l’aspect « moderne » du développement de l’informatique grand public, voire d’internet, lorsqu’il conçoit sa série, est franchement trop friand de facilités, et la crédibilité n’est pas au rendez-vous. A propos de « modernité », les nombreux astérisques, qui renvoient à des explications en bas de page sur des termes techniques (mail, web, hackers, etc.) montrent que nous avons changé de millénaire (le premier album date de 1999) – et que le temps passe vite ! Il y a un petit côté amusant, mais rasoir au bout d’un moment. Toujours est-il que ce « cybertueur » m’a perdu dans les limbes de ses superpouvoirs. Sorte de Marc Zuckerberg machiavélique et pervers narcissique, il finit par décrédibiliser cette enquête policière.
C'était la dernière série de Godard disponible à ma bibliothèque qui me restait à lire. J'ai longtemps repoussé la lecture, mais j'ai finalement emprunté cette série car j'ai la sale habitude lorsque je découvre un auteur que j'aime bien de lire toutes les œuvres que je peux même si toutes les critiques sont mauvaises. Je m'attendais donc pas à grand chose du scénario et je n'ai pas été déçu. Comme c'est souvent le cas dans ses séries policières, le scénario de Godard est répétitif et plusieurs albums m'ont paru inutiles. Il n'y a que le premier tome qui m'a un peu captivé et je me suis ennuyé en lisant les deux tomes suivants qui ne sont qu'une répétition du tome 1. Les deux autres albums apportent des éléments nouveaux, mais on tombe dans le ridicule et à la fin je feuilletais les pages. Les personnages ne sont pas attachants hormis Kewin qui a une personnalité excentrique assez intéressante. C'est sans aucun doute l'une des pires séries de Godard. En plus, on annonce un seconde cycle à la fin du dernier tome, mais il semble ne pas voir le jour et c'est tant mieux.
Je précise tout de suite que j'ai lu la série dans son entier car on ne peut se contenter d'un seul tome pour se faire une idée précise. Il y a en gros deux périodes : les trois premiers albums concernent un drame intimiste entre un génie de l'informatique virtuelle possessif et jaloux et sa bien-aimée infirmière, les deux derniers albums concernent une trame plus générale concernant une guerre de services au sein du FBI ainsi que la propagation d'une secte informatique. L'idée d'associer le monde d'internet à la bande dessinée était séduisante au départ car il y a manifestement peu de récits sur le sujet. Au cinéma, mise à part "traque sur Internet" ou encore "le cobaye", le sujet ne semble pas faire recette. En l'espèce, nous avons droit à une espèce de Scream informatique où un cybertueur persécute celle qui l'a délaissé à travers les réseaux. Cependant, il ne suffit pas pour les auteurs de nous balancer des jargons informatiques, de faire intervenir des personnages réels comme Bill Gates ou Steve Balmer pour que la mayonnaise puisse prendre. Cette bd souffre d'un sérieux manque d'envergure. Si le personnage de Kevin Mulford, le cybertueur, pouvait apparaître comme intéressant ainsi que celui de l'inspecteur O' Grady qui lui oppose une lutte sans merci, la blonde Kimberly est une victime plus que passive. L'idée était originale mais sa mise en pratique se révèle catastrophique. Un second cycle était prévu mais il n'a jamais vu le jour. On ne se demandera pas pourquoi. Bref, encore un raté de la collection "Bulle noire".
Je n'ai vraiment pas accroché à cette histoire un peu tirée par les cheveux. Ni le dessin, ni le scénario n'ont réussi à me sortir de cette impression malsaine qui se dégage dés le début de l'histoire et puis cette fin à la "scooby doo" ne m'emballe pas du tout (un personnage jamais vu qui arrive en sauveur). Pour moi une BD à éviter. Ma critique est peut-être un peu sévère alors que je n'ai lu que le premier tome, mais cette lecture ne m'a pas du tout donné envie de lire la suite.
Depuis le carton de Matrix au cinéma, les environnements cyber sont à nouveau à la mode, y-compris en BD. Dans le cas présent, informatique, hackers et réseau mondial sont la toile de fond d’un thriller un peu tiré par les cheveux. Dieu sait que j’aime (je vénère même) Christian Godard, et que pour les avoir rencontrés lui et Plumail, je les trouve particulièrement sympathiques, cette histoire a pourtant un je-ne-sais-quoi qui ne passe pas. Le scénario est trop répétitif dans sa forme sur les 3 premiers tomes : présentation de la situation et des personnages, mise en évidence de la menace qui semble inéluctable, idée inattendue de Jerry O’Grady (seul personnage qui tire son épingle du jeu) qui règle tout à coup le problème, et enfin la scène finale qui laisse présager que Kévin n’est pas mort et qu’il se vengera, qu’il reviendra encore plus en colère et dangereux qu’auparavant. Je ne sais pas jusqu’où Godard compte aller comme ça, mais la logique du toujours plus risque de ne pas le mener loin, j’en ai peur. Quant aux dessins, bien que corrects dans l’ensemble, j’ai l’impression que ce n’est que dans le 3ème tome que Plumail commence à se lâcher vraiment. Au final, on a donc une série pas banale, pas désagréable non plus, mais sans réelle saveur, un peu trop artificielle. Dommage. Les prochains tomes élèveront peut-être le niveau de la série, les auteurs sont tout à fait capables de faire mieux en tout cas.
Encore une série pas mal, les dessins et les couleurs sont bons, agréables à suivre et à regarder, rien d’exceptionnel mais ça se regarde et se suit avec plaisir. Pour le scénar, c’est plutôt bien fait, un bon thriller, stressant, intéressant, agréable à lire et à suivre, les persos sont bien faits, attachants, et humains avec leurs doutes, leurs peurs, leurs faiblesses ça change des persos clichés, stéréotypés. Une bonne série, agréable et intéressante. Le dessinateur est très sympa et très accessible en dédicace !!! :):):)
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