Arsène Lupin contre Sherlock Holmes
La dernière confrontation de deux légendes.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Arsène Lupin La Normandie Sherlock Holmes et cie
En Normandie, un vieil alchimiste aurait percé le secret de la transformation du plomb en or. Il n'en faut pas plus pour attirer la convoitise d'Arsène Lupin. Mais ce que le gentleman-cambrioleur ignore, c'est que Sherlock Holmes est sur ses traces. Les bords de Seine vont bientôt devenir le témoin de l'ultime confrontation entre Holmes et Lupin. Et cette fois, ce sera une lutte à mort.
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Date de parution | 29 Juin 2022 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Je ne suis pas fan du personnage de Maurice Leblanc alors que j'ai dévoré presque toutes les aventures de Holmes. C'est probablement pourquoi je n'ai pas vraiment accroché à cette série que je trouve juge et partie dans la confrontation des deux hommes. Les auteurs reprennent la vision de Leblanc qui est vraiment au désavantage du célèbre détective. Pour ce faire, la présence de Holmes est réduite à son minimum avec une personnalité très désagréable qui utilise simplement quelques clichés d'une personnalité que Conan Doyle avait rendu si complexe. A l'inverse Lupin présente tant de qualités que sa personnalité ressemble à celle d'un super héros pour enfant. Ce Lupin, à contre-emploi, qui prend le rôle de Holmes dans une enquête convenue, m'a assez tapé sur les nerfs en de nombreux endroits. A mon avis le problème est qu'avec des adversaires aussi nigauds les prouesses de Lupin deviennent inintéressantes. Va pour Ganimard ou les autres personnages mais j'ai beaucoup plus de mal avec une présentation de Holmes aussi médiocre. On est très loin d'une confrontation Holmes vs Moriarty. Les dessins de Janolle dans un style semi réaliste sont très classiques. Le trait est élégant mais manque un peu d'originalité. Cela donne des expressions assez fades à mon goût. Cela reste un visuel agréable d'autant que j'aime bien ce type de mise en couleur. Une lecture plaisante si vous êtes fan de Lupin moins si comme moi vous préférez Holmes. 2.5
Dès la création de son personnage fétiche, Maurice Leblanc avait l'ambition qu'Arsène Lupin devienne un rival de Sherlock Holmes qui connaissait alors un très grand succès dans le monde littéraire. Le Gentleman Cambrioleur était l'ennemi parfait pour le détective de Baker Street et il l'a effectivement rapidement affronté dans ses premières aventures avant que Conan Doyle ne s'en offusque et que l'ennemi d'Arsène Lupin ne soit renommé Herlock Sholmès. Pour redonner vie au dernier affrontement entre ces deux fameux personnages, Jérôme Felix, le scénariste de cette BD, réutilise les bases de deux romans de Maurice Leblanc. La scène finale de l'Aiguille Creuse sert d'introduction montrant Sherlock Holmes commettre l'irréparable en tuant par accident la fiancée d'Arsène Lupin. Puis le lecteur est transporté quatre ans plus tard dans une aventure au contexte inspiré du roman La Barre-y-va dans une version très libre dans laquelle l'auteur fait intervenir Sherlock Holmes même s'il reste quasi absent du premier tome. Je connais largement mieux Sherlock Holmes qu'Arsène Lupin. Et je dois dire que la façon dont le détective est présenté dans cette adaptation ne me séduit pas du tout car il y joue le rôle d'un pitoyable revanchard brutal et sans finesse, très loin de l'intelligence froide dont l'a pourvu Conan Doyle. Toute l'attention est focalisée sur Arsène Lupin qui est le véritable héros de cette aventure. Et si l'on ne regarde que lui, le rendu n'est pas mauvais du tout. Le personnage est intéressant et on le voit au sommet de son art, forcément expert en déguisement, doté de nombreuses relations et de planques et identités diverses. Le graphisme est de bon niveau, plaisant à lire. J'ai été troublé quelque part au début du premier tome quand Lupin se déguise en vieillard et se retrouve face à... Lupin lui-même, ou en tout cas un autre homme déguisé en lui. Comme le nez du vrai Lupin avait changé, étonnant déguisement permettant d'allonger un nez, j'ai eu un gros moment de doute à me demander qui était vraiment Lupin et si je n'avais pas compris l'enchainement des évènements, puisque le vrai était rendu méconnaissable par le dessin. Un autre passage m'a un peu déçu, pas à cause du dessin cette fois : il s'agit de l'affolement d'une femme au cœur de l'intrigue qui réagit de manière vraiment excessive à la suite de la simple intervention d'une vieille femme. J'ai trouvé que ce passage manquait de crédibilité et servait un peu trop artificiellement le scénario. Cela fait donc trois reproches : la manière dont Holmes est représenté, un trouble amené par la manière dont le dessin représente les déguisements de Lupin au point de le métamorphoser physiquement, et la réaction de cette femme. Pour autant, j'ai plutôt bien apprécié ma lecture. J'ai aimé le graphisme, et notamment la représentation bucolique des bords de la Seine Normande. J'ai apprécié suivre les aventures de ce Lupin nettement plus classe que le rustre Holmes qu'on lui oppose en début d'album. Et on est curieux de découvrir cette fameuse dernière confrontation entre les deux célèbres personnages de romans.
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