Les Dossiers secrets de Maître Berger
Les enquêtes d'un avocat
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Avocats Circus Whodunit
1950 , dans la France profonde d'après-guerre Un avocat , Maître Berger , enquête sur differents meurtres. Au périple de sa vie , il denouera ces affaires avec impartialité
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Date de parution | Décembre 1984 |
Statut histoire | Une histoire par tome 7 tomes parus |
Les avis
Maître Berger, avocat sans charisme oeuvrant dans une BD aux traits totalements figés, nous invite dans chaque tome dans sa maison de campagne, et va nous raconter une affaire a laquelle il a été mêlé voici des lustres. Il reviendra ensuite dans la dernière page pour nous livrer sa conclusion. Le positif : décors réalistes, contexte historique a priori intéressant. Et c' est tout. Un point préliminaire : le personnage principal est certes avocat, mais cet élement n' est quasiment jamais exploité. On ne le voit pas vraiment exercer son métier et c' est souvent en tant que simple civil, qu' il est confronté aux situations. On pourrait aussi bien appeler la série "les dossiers secrets du croque-mort Berger", cela n' y changerait rien. Et c' est franchement dommage. Pour le reste, si vous vous attendiez a suivre un apprenti-enquêteur avec des fulgurances, oubliez cela : Berger subit les situations, en fait il est plus un témoin des évenements qui nous fait decouvrir petit a petit l' histoire qu' un mini-sherlock Holmes. Rendant les personnage encore plus inutile. L' autre problème de la série, c' est l' aspect profondément glauque des histoires : pratiquement tous les protagonistes vont souffrir : assassinat(s), suicide(s), folie (parfois folie suivie d' un suicide, l' auteur peut se montrer généreux). Bref Simenon en comparaison écrit des récits humouristiques. Déprimant. Et ce ne sont pas des mystères policiers avec des énigmes nous tenant en haleine, mais plutot des faits divers sordides étirés en longueur. La série fut a l' origine publiée dans la revue Circus. Et ne fut pas poursuivie apres la disparition de ladite revue, ce qui en dit assez.
Une Bd policière comme il y en avait tant dans les années 80, mais au ton un peu étrange ; le fantastique et le mystère cohabitent plus ou moins, et les criminels sont pour le moins insolites (les élèves d'un collège religieux, une femme de lettres frustrée, les occupants d'une maison de repos...). Le héros est un ancien juriste qui n'a rien de vraiment charismatique, mais il est sympathique et vit à Saint-Palais, près de Royan, un endroit que je connais parfaitement et que le dessinateur reproduit bien, tout comme les autres lieux charentais et de Vendée qui servent de décors à chacune de ces enquêtes (Confolens, Angoulême, Fontenay-le-Comte etc). François Rivière en tant que Saintongeais, sait de quoi il parle, et l'intérêt de ces enquêtes réside aussi dans la description particulière d'un univers provincial dans la France des années 50, ce qui change beaucoup de Paris et des grandes villes où ont lieu la plupart des séries policières. Rivière, grand spécialiste du polar à énigme, écrit des histoires insolites et nostalgiques pour Patrick Dumas dont le dessin se rapproche d'une certaine Ligne Claire ; il a abandonné plus ou moins son trait jacobsien visible dans Patrick Maudick, mais livre un dessin un peu plus raide. Bof, ça ne m'a pas vraiment gêné parce que je suis plus habitué à ce genre de dessin que les générations nouvelles de lecteurs. Je me souviens quand la série passait dans le mensuel Circus sous le titre "les Dossiers de Maître Berger" à partir de 1984, mais je ne la lisais pas trop, je l'ai donc vraiment redécouverte grâce à 3 albums dégotés au vide-grenier de printemps récemment, et je ne regrette pas mon achat (à prix très modique en plus). Glénat a préféré les éditer sous le titre plus accrocheur de "Maître Berger", mais je crois que la série n'a jamais trop décollé, c'est un peu dommage, je la trouve intéressante et bien conçue sans qu'elle casse la baraque, mais elle fait partie de ces Bd un peu vintage que j'aime bien dénicher comme ça, par hasard en farfouillant...
Cette série policière ne passera pas à la postérité, mais elle est bien sympathique. Hormis un premier tome sans intérêt, les enquêtes de Maitre Berger sont intéressantes, mais il manque quelque chose dans le scénario pour que cela soit passionnant. Le personnage n'est pas charismatique et le dessin est moche. Il manque de dynamisme. En tout cas, plusieurs solutions aux enquêtes sont franchement bien trouvées, surtout celle des tomes 2 et 3. Si jamais vous tombez sur un tome, n'hésiter pas à le lire. Vous passerez un bon moment, mais je suis pas sûr que ça sera une lecture marquante de votre vie de bédéphile.
J'ai rarement vu un dessin aussi rébarbatif. Le trait est totalement figé. Inutile de préciser que cela ne le fait pas dans les scènes d'actions. A la rigueur, on dirait de vieilles cartes postales. Par ailleurs, la couleur est tellement fade qu'elle donne un aspect poussiéreux au récit. Après, les dialogues sont de bonnes factures cependant trop bavard avec des phylactères trop grands et surtout trop carrés. Cette série est un peu un hommage à l'oeuvre d'Agatha Christie. Le héros, un avocat, est l'archétype de l'enquêteur classique. Aucune surprise ! La série ne parviendra jamais à décoller. En tout cas, elle ne répond pas du tout à mes attentes en la matière.
En voilà, une série policière originale !... Sur un postulat de départ assez simpliste (un ancien avocat du barreau bordelais qui rouvre de vieux dossiers), les auteurs nous emmènent découvrir -avec intelligence et souci d'authenticité- une période où les gens sont encore enclins à la médisance et au "qu'en dira-t-on" : les années 50. Il faut dire que la seconde guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et que tout un chacun, à la sortie de ces années de conflit, se méfie encore de tout le monde. François Rivière, au texte, est un spécialiste du genre ; et lui-même un natif du sud-ouest de la France. Comme un puzzle, il construit chacune de ses intrigues en privilégiant les petits faits de la vie. Pas de grandes démonstrations ici. Touche par touche il met ses pions en place sur l'échiquier avant de les faire jouer. Patrick Dumas fait ici montre d'un graphisme "classique". Dommage que son trait raide, figé, restera tel au fur et à mesure des divers albums. Néanmoins, il dessert bien les propos narrés par Maître Berger. Cette série sera diffusée à partir du mensuel "Circus" n° 72 d'Avril 1984. Elle fera l'objet de 7 albums cartonnés, édités chez Glénat de 1984 à 1993. Ca fait quand même un fameux bout de temps que l'on ne voit plus Maître Berger. Vit-il encore ?... Classe-t-il d'autres vieux dossiers en vue de nous les narrer un jour ?... Seuls les auteurs connaissent la réponse... Les auteurs : Ici scénariste, François RIVIERE est un scénariste-journaliste-romancier de nationalité française, né à Saintes le 23 Avril 1949. Auteur de nombreux scénarios, on lui connaît surtout ceux de Victor Sackville. Patrick DUMAS, dessinateur-scénariste de nationalité française, est né à Uzerche (Corrèze) le 21 Novembre 1953. Ma cotation : "4" pour les scénarios, "2" pour le dessin. J'ai fait la moyenne : "3".
Malheureusement trop vite tombé aux oubliettes... Voilà des histoires pas si simples, où le héros se confond avec ses énigmes de la France (un peu trop) mélancolique des années 60. La série mériterait d'être mieux connue.
Les dossiers secrets de Maître Berger développent des enquêtes policières rondement menées sous la plume de François Rivière (Victor Sackville). Dans une ambiance proche des romans de Georges Simenon, le scénariste nous offre des récits assez classiques qui nous font voyager dans la France des années 50. Cette série sans prétention se laisse lire agréablement. Bon, il faut avouer que le dessin de Patrick Dumas n'est pas génial et qu'il manque cruellement de profondeur. Malgré cela, j'ai pu constater qu'on oubliait vite cet élément en lisant ses albums tellement le scénario était crédible. Soyons lucides, cette série n'a jamais été une grosse vente du catalogue Glénat de l’époque. D’ailleurs, elle fût interrompue en 1993. Paradoxalement, je ne l'ai jamais vu en solderie, ni en occase. Mais bon, dès lors , je crois bien que ces dossiers secrets resteront fermés pour toujours !
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