L'Écluse
Festival Polar de Cognac 2022 : Prix Polar du meilleur one shot Il est des eaux moins paisibles qu'elles en ont l'air. C'est la troisième fois en un an qu'une femme est retrouvée morte dans l'écluse d'Octave, jeune homme difforme, muet, et souffre-douleur de la population locale.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Les prix du Festival Polar de Cognac Occitanie Petits villages perdus
Certes, la jeune fille est du village voisin, mais l'émoi est assez grand pour que deux policiers de la ville viennent enquêter. Leurs soupçons se portent rapidement sur Octave, le suspect par excellence, mais aussi sur la terreur locale, Alban. Quand une nouvelle victime est découverte (une de plus), c'est est trop pour les villageois. Octave est condamné par la population. Car ce qui est certain, c'est que dans un petit village, la méchanceté et la cruauté ne sont jamais très loin.
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Date de parution | 10 Août 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Comme Mac Arthur, j’ai trouvé un côté Simenon à ce récit. Le rythme relativement lent, le fait que tout se passe loin de l’agitation des grandes villes, et surtout le long d’une écluse, il y a des airs de Maigret dans ce récit. Récit qui se laisse lire, mais qui ne m’a jamais vraiment emballé. Le dessin est correct, lisible et fluide, mais pas mon truc (je ne suis pas fan des visages, en particulier). Mais c’est surtout l’intrigue qui m’a un peu laissé sur ma faim. Intrigue et personnages manquent sans doute de profondeur, je ne sais pas, mais j’ai traversé l’histoire sans qu’elle ne m’accroche. Note réelle 2,5/5.
Un polar classique. De Philippe Pélaez, j'ai aimé L'Enfer pour Aube et adoré Maudit sois-tu, et c'est donc avec curiosité que j'ai emprunté cet album. Bon, ben, une petite déception. 1960, le petit village de Douelle dans le lot, on vient de retrouver une jeune fille noyée au niveau de l'écluse, rien d'extraordinaire sauf que c'est la troisième cette année. Un tueur en série serait-il dans la commune ? Un récit divisé en quatre chapitres et comme souvent avec Pélaez, il mélange fiction et réalité, un village, Douelle, qu'il apprécie avec ses 825 habitants, les relents de la seconde guerre mondiale et la suspicion de noyade de 2013 aura sûrement influencé l'auteur. Un premier chapitre qui m'a fait penser à deux chansons de Jacques Brel, L’Éclusier (y a aussi des noyés) et La Fanette, car il va être question d'Octave, un jeune garçon demeuré, éclusier dans le petit village de Douelle et de Fanette, une jolie jeune fille. Le côté rural des années soixante est très bien rendu ainsi qu'une certaine rivalité avec le flic de la ville (Cahors) qui va venir enquêter sur ces meurtres. Des personnages intéressants qui jouent bien leur partition. Une intrigue classique, prévisible par certains aspects mais bien ficelée et moi aussi, j'ai toujours un doute quant à un des décès et de son véritable meurtrier. Comme je l'avais déjà dit pour La Ballade de Dusty, le dessin de Gilles Aris a des qualités, il est lisible et expressif, mais pas celui qui me transporte au septième ciel. Un lecture recommandable. Et pour ceux qui voudraient découvrir la chanson "l'éclusier", voici le lien avec l’interaction du peintre Georges Klein. "https://www.dailymotion.com/video/"
Il s’en est fallu de peu que je ne lui accorde 4 étoiles ! L’Ecluse est un récit policier. Pas un polar, pas un roman d’aventure, mais un vrai bon récit policier, à l’ancienne, avec le petit village et son idiot, la petite frappe et la gentille (et jolie) jeune femme, les vieilles rancunes et les secrets plus ou moins secrets. Si l'inspecteur de police avait eu un peu plus de présence, j’aurais trouvé au récit un petit côté ‘Simenon’ (et c’est un compliment). L’histoire se découpe en plusieurs chapitres. C’est assez bien dosé même si je trouve que les événements s’enchainent trop vite. Par exemple, le policier chargé de l’enquête va très rapidement réduire la liste des suspects à deux personnes, alors que les éléments en sa possession ne me semblent pas si pertinents que ça. La fin, elle aussi, m’a semblé un peu précipitée. Je crois avoir compris ce que le scénariste voulait nous avouer à demi-mots mais je pense qu’un peu plus de développements et/ou quelques dessins plus explicites auraient apporté un impact plus fort à cette conclusion (j’ai d’ailleurs toujours des doutes quant à un des décès et à son meurtrier véritable). Malgré ces critiques (qui coûtent d’ailleurs la 4ème étoile), j’ai passé un agréable moment de lecture. Les personnages sont intéressants, la mentalité de village est bien exploitée, la lecture est fluide, le dessin est sympa et l’intrigue policière tient la route. Pas mal, quoi.
Un polar en one-shot à la structure assez classique : un petit village impacté par des meurtres en série et un policier de la ville venu enquêter et déterrer un sale petit tas de secrets. L'histoire se passe dans le Lot, dans un village au bord de la rivière. Des filles sont retrouvées mortes dans l'écluse dont s'occupe un bossu simplet. Même si on ne peut lui trouver aucun mobile sérieux, il est tellement facile de l'inclure dans la liste des suspects, surtout quand le petit caïd du village l'a pris en grippe et comme cible de son harcèlement, motivé d'autant plus par l'action d'une brave fille qui veut aider le pauvre éclusier mais attise d'autant plus la jalousie du harceleur. Le dessin de cet album est très séduisant. Il plonge très vite le lecteur dans l'ambiance de ce village du Sud de la France avec un très agréable travail tant sur les décors et les personnages que sur les couleurs. La narration est également bien fluide et rythmée. En contrepartie, on peut regretter l'aspect convenu de cette histoire qui en rappellera pas mal d'autres. Je regrette en particulier la bêtise crasse dont fait preuve la majorité de ces villageois si prompts à désigner un coupable et à le lyncher sans réfléchir. De même, le petit caïd a la vie trop facile tant tous semblent accepter ses frasques et manigances égoïstes. Malgré ces stéréotypes et facilités, j'ai pris assez de plaisir à la lecture de cette BD qui tient relativement bien la route. J'ai en particulier bien apprécié l'inspecteur de police qui est crédible et plutôt malin sans pour autant être infaillible. Et la conclusion de l'enquête n'est pas mauvaise, quoiqu'elle laisse chez moi le doute sur certains des meurtres.
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