Histoires incroyables du cinéma

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

A travers des oeuvres cinématographiques marquantes, les auteurs retracent un peu plus d'un siècle d'évolution technique et morale du septième art.


Auteurs italiens Cinéma Documentaires Ecole Emile Cohl La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Petit à Petit Séries avec un unique avis

Pourquoi George Méliès, pionnier du cinéma, brûla tous ses films ? Par quel stratagème George Lucas parvint à cacher aux acteurs le secret de Dark Vador ? Quel scandale éclaboussa le festival de Cannes en 1994 ? Saviez-vous que personne ne voulait de Marlon Brandon dans le rôle du Parrain ? À quelle catastrophe échappèrent de peu les acteurs du film Le bon, la brute et le truand ? Mêlant bandes dessinées et pages documentaires, ce Docu-BD porte un regard décalé sur le 7e art tout en retraçant les grands courants et bouleversements majeurs qui l'ont traversé.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2020
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Histoires incroyables du cinéma © Petit à Petit 2020
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

13/08/2022 | bamiléké
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

On est loin d'une anthologie d'un siècle de cinéma et les cinéphiles n'apprendront pas grand-chose dans cet ouvrage hormis quelques anecdotes. 15 chapitres thématiques pour 17 réalisateurs très grand public sont accompagnés de quelques planches BD à la qualité inégale sur des points très anecdotiques. Une chose me choque particulièrement dans cet ouvrage. Avoir mis sur la même table des matières les noms de Spielberg, Lucas, Mélies, Léone ou Lang entre autres avec celui de D.W.Griffith. Cela frôle pour moi la provocation. En effet, c'est Griffith qui grâce à son "Naissance d'une Nation" a fait renaître un KKK presque moribond en lui donnant une légitimité quasi historique et malheureusement approuvée par des hommes politiques nationaux en quête de voix des Etats du Sud. C'est en partie grâce à Griffith que le KKK deviendra une organisation presque toute puissante pendant une vingtaine d'année sur tout le territoire US entre les années 20 et 40. Je renvoie à mon avis sur l'excellente série Kuklos pour plus de détails sur cette puissance malveillante. La mise en parallèle de son film "Intolérance" me paraît une lecture contemporaine inadaptée. Son film a probablement eu un impact technique sur le cinéma mais aucun sur la société américaine compte tenu de l'échec populaire Il y a d'autres erreurs de vocabulaire dans l'ouvrage. Par exemple la Guerre de Sécession n'annonce pas la fin du Sud ségrégationniste mais esclavagiste, nuance. Il a fallu attendre encore un siècle pour voir les lois ségrégationnistes disparaître. Le graphisme est collectif. Il y a donc différents styles proposés. C'est assez classique et présente trois planches par thème. C'est donc rapide et concentré sans possibilité de grand développement pour les artistes mais cela fait le travail. Pour les cinéphiles en quête d'anecdotes pour briller dans un repas.

13/08/2022 (modifier)