La Prophétie du tatou (La profezia dell'armadillo)

(3/5 pour 2 avis)

Album autobiographique par un jeune auteur italien.

Auteurs italiens Autobiographie Les petits éditeurs indépendants Rome

Une série d’histoires autobiographiques au goût aigre-doux, qui s’emboîtent grâce à un fil conducteur mélancolique (la mort de Camille, son amour de jeunesse). L’auteur décrit avec humour et ironie sa vie et les questions existentielles d’un jeune homme (amitiés, peurs, travail, amour...). Chacun se retrouvera dans les nombreuses scènes de la vie quotidienne décrites avec humour et cynisme. Autant de petits moments qui ne reviendront jamais et dont nous nous souviendrons toujours, en nous demandant ce qui serait arrivé si nous avions agi différemment. Des thématiques difficiles, que Zerocalcare traite avec une sorte de naïveté et d’innocence qui touche le lecteur, dessinant des personnages reconnaissables aisément pour exprimer ses différents états de conscience, dont le fameux Tatou, présence rassurante qui l’accompagne en permanence. Texte : L'éditeur

Scénario	Zerocalcare
Dessin	Zerocalcare
Couleurs	Leopardi (Valeria)
Traduction	Dauniol-Remaud (Hélène)
Editeur / Collection	Cambourakis / Perfectus
Genre / Public / Type	Roman Graphique / Ados - Adultes / BD
Date de parution	22 Octobre 2014
Statut histoire	One shot 1 tome paru

Pourquoi Cultura ?

Pourquoi BDfugue ?

Couverture de la série La Prophétie du tatou

Les notes

(3/5 pour 2 avis)

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25/08/2022 | Gaston
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Par Noirdésir

Avec cet album, Zerocalcare poursuit son œuvre autobiographique, sur une veine rigolote. Le dessin est simple et dynamique, avec un trait semi-caricatural qui convient bien au ton employé pour brosser son portrait. Partant de la mort d’une vieille amie, et avec pas mal de flash-backs, Zerocalcare compile de nombreuses anecdotes. L’ensemble est inégal, mais ça se lit vite et bien. Un peu d’humour, de l’autodérision parsèment le récit (qui est découpé en très courts chapitres). C’est donc décousu, mais on peut aussi y trouver son compte, moments faibles et moments plus intéressants s’équilibrant globalement. A découvrir à l’occasion.

06/09/2023 (modifier)

Par Gaston

2.5 Je précise que j'ai lu la réédition paru chez Cambourakis, qui est en noir et blanc et contient des pages bonus ajoutées des années après la première parution par l'auteur. C'était son premier album et ça se voit. Si le dessin est correct, il y a des défauts au niveau du scénario. C'est une œuvre autobiographie remplie d'anecdotes et la qualité est très inégale. Le principal problème est qu'on nous vend l'album comme le cheminement de l'auteur lorsqu'il apprend le décès d'une copine, sauf que ça doit remplir en tout que le tiers de l'album, le reste n'a rien à voir. C'est vraiment une suite d'anecdotes avec un mince fil conducteur que l'auteur oublie souvent en cours de route. C'est pas nécessairement mauvais, vu qu'on parle d'une autobiographie, mais bon voilà ça donne un album trop décousu à mon goût et qui saute trop du coq à l'âne. Cela reste intéressant de découvrir le quotidien d'un jeune italien de Rome, mais c'est pas non plus mémorable. À emprunter.