La Rose Blanche - Des étudiants contre Hitler
Les auteurs reprennent un épisode peu connu de la résistance interne en Allemagne à la barbarie nazi (1943). Une résitance non violente qui attaque le régime sur le plan intellectuel et civilisationnel. Le récit historique est basé sur les textes édités par ces étudiants et leur professeur de philosophie.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Allemagne Les petits éditeurs indépendants Nazisme et Seconde Guerre Mondiale, vus par les Allemands Nazisme et Shoah Séries avec un unique avis
En 1942, un groupe d'étudiants en médecine de l'université de Munich, entraîné par Hans Scholl, va défier le pouvoir nazi en distribuant des tracts subversifs sous le nom de La Rose blanche. Le petit groupe d'étudiants, dont la propre soeur de Hans, Sophie, va faire trembler le régime en s'élevant contre la tyrannie et ses atrocités, au nom de la civilisation.
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Date de parution | 06 Octobre 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis friand des séries à caractère historique surtout quand elles n'introduisent pas trop de romanesque à la James Bond. C'est le cas ici pour "La Rose Blanche". Le scénario de Jean-François Vivier est très simple et linéaire. Il s'appuie sur les tracts édités et distribués en secret par ce groupe d'étudiants en médecine anti-nazis de Munich en 1943. Le texte de la série retranscrit une partie des textes originaux ce qui permet d'apprécier la forte construction intellectuelle du discours et la justesse des prédictions de ces jeunes gens. Les auteurs posent une problématique sans réponse : pourquoi un peuple héritier d'une si brillante culture avec des universités et des penseurs d'un tel niveau n'a pas plus réagi contre la barbarie dont il s'est fait complice. Car en dehors des communistes et de quelques chrétiens il y a bien peu de citoyens qui ont eu le courage d'agir contre les nazis. Les dessins de Delvecchio et Rizzato sont d'un style réaliste très classique, les extérieurs de Munich sont bien soignés mais je trouve que c'est un peu figé et que l'ambiance dramatique manque un peu. Même les interrogatoires de la Gestapo sont trop cool et courtois à mon goût. Les Nazis n'avaient pas encore lu Serge Moscovici et son enseignement sur l'activité des minorités actives mais ils savaient d'expérience le mal que pouvait leur faire un tel groupe. C'est un peu dommage que le scénario ne creuse pas ce côté. Toutefois c'est une lecture plaisante et intéressante qui s'adresse au plus grand nombre.
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