Janet Jones - Photographe
Photographe ! Drôle de métier dans un far west mal dégrossi. Plus drôle encore lorsqu'il s'agit d'une femme. Une femme nommée Janet Jones, curieuse et volontaire, qui décide de se joindre à un convoi en partance pour la Californie.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Photographie [USA] - Rocky Mountains States - Les Rocheuses
Durant le voyage, l'assassinat du guide, John Bidwell, enlise la caravane. Le pasteur Judson se révèle incapable dans son rôle d'éclaireur. L'ambiance se dégrade peu à peu jusqu'au moment où le meurtrier se révèle en la personne de Stanton. L'homme reprochait à Bidwell la disparition de sa famille lors d'une traversée du continent où le guide avait pris des risques inutiles. Absout, il quitte le groupe qui continue sa route.
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Date de parution | Octobre 1999 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Avec ce triptyque, on a un western quelque peu atypique par son traitement et son héroïne. Même si les westerns récents sont nombreux à donner le premier rôle à des femmes (voir La Venin ou Le Sentier de la Guerre, mais les exemples sont légion), c’était moins le cas au moment de la sortie de Janet Jones. C’est une femme attachante, à la fois forte tête et ballottée par les événements, ces deux aspects alternant. C’est d’ailleurs aussi un peu le cas de l’histoire elle-même (même s’ils se suivent et forment une histoire complète, chaque album peut presque se lire indépendamment des autres). En effet, elle brasse quelques thèmes classiques (le long périple d’un convoi vers la Californie, les chercheurs d’or dominés par un caïd local, des bandits traqués par de vigilants, la tenancière de bordel forte femme au grand cœur, etc. – seuls les Indiens ne sont ici qu’accessoires et peu présents). Mais tout semble comme « adouci », la violence tamisée. Il faut dire que les méchants ne sont pas forcément ceux qu’on croit (seul le deuxième album nous livre un méchant identifiable et presque caricatural – même s’il ressemble à un grand enfant par certains aspects). Toujours est-il que les histoires se laissent lire, Janet les traverse comme elle a traversé les Rocheuses, elle s’accroche, poursuis son bonhomme de chemin jusqu’au brusque happy end final. Je reste quand même sur ma faim, car j’ai trouvé l’ensemble trop lisse, cela manque de fond, les histoires ont un goût de trop peu. Le dessin de Duval est correct, mais quand même inégal. Les visages en particulier ne sont pas tous réussis, loin de là. Il y a même quelques gros ratages (voir la tête hideuse de Janet dans une case page 22 du dernier tome !). Mais bon, globalement, ça passe – comme l’histoire donc. A noter le petit clin d’œil page 46 du dernier tome, où nous voyons un sosie de Lucky Luke sur Jolly Jumper au milieu de la foule d’une rue… A emprunter à l’occasion, mais ce n’est pas cette série qui va révolutionner le genre. J’en suis sorti un peu déçu, moi qui suis pourtant amateur de westerns. Note réelle 2,5/5.
J'ai emprunté ce western parce que l'idée d'une série western mettant en vedette une femme me semblait une idée intéressante. Malheureusement, je me suis rendu compte à la lecture que c'était pratiquement la seule idée intéressante des auteurs. C'est particulièrement le cas avec le premier tome qui m'a paru long et ennuyeux et en plus les thèmes utilisés sont du déjà vu. La suite est un peu mieux, mais pas assez pour que je trouve cela passionnant ou original. On dirait que les auteurs se sont dit que reprendre des thèmes éculés du western ne serait pas un problème si on mettait une femme au lieu d'un homme comme personnage principal. Un autre problème que j'ai est le dessin. Je n'aime pas du tout ce style et je pense que si j'avais apprécié le dessin j'aurais peut-être mieux accroché aux tome 2 et 3.
Voilà un triptyque dont je peux dire qu'il ne m'a pas franchement emballé. La cause en est que j'ai déjà vu tout cela ailleurs, en soit ce n'est pas forcément grave mais le traitement qui en est donné. En fait le point positif c'est le regard original, puisque toute cette histoire est vue par le biais d'une femme qui en est le personnage principal. Hormis cela, comme je l'ai dit les intrigues sont plutôt lentes, mention spéciale pour le premier tome!, et l'on a du mal à ressentir de l'empathie pour les personnages. Hélas également, le dessin n'arrive pas à rehausser le niveau et nous offre des visages assez inexpressifs ou alors avec une expression qui ne correspond pas à la situation. Lecture pas inintéressante, mais loin d'être transcendante.
Ce western atypique où une femme exerce un métier d'homme dans cet univers très masculin et très rude, aurait pu m'intéresser, mais il manque le déclic qui fait les très bonnes séries, d'autant plus que le premier épisode sur ce convoi de pionniers est plutôt banal et n'a rien de bien passionnant ; ce thème a été trop usé par Morris, Derib et d'autres pour comporter encore aujourd'hui une vraie originalité. Heureusement que les tomes 2 et 3 relèvent le niveau : le tome 2 sur cette ville minière tenue par un potentat narcissique est assez intéressant, de même que le tome 3 sur cette traque de hors-la-loi plonge dans un thème souvent utilisé tout en le renouvelant, ne serait-ce que par le regard de Janet. En même temps, la série n'a rien de bien transcendant, surtout que le dessin n'est pas d'un style qui me plait vraiment, je trouve qu'il y a un défaut majeur qui la dessert dans la représentation des visages, surtout les hommes, qui sont peu réussis et même assez laids. Sinon, la lecture reste correcte, ça vaut bien un petit 3/5, mais petit...
Janet Jones s'inscrit dans la tradition de l'Ouest sauvage. Le premier tome conte les difficultés qu'on eu les premiers colons dans leur quête d'une vie meilleure toujours plus à l'Ouest. Le second se penche sur la ruée vers l'or et les villes champignons. Le troisième opus se concentre sur le banditisme et la chasse à l'homme pour une vulgaire histoire de vengeance. Nous avons là tous les mythes de l'Ouest à travers les yeux d'une femme photographe...ou plutôt d'une femme qui devient un homme pour affronter la rudesse de l'Ouest. Cependant, le cliché ne fait pas long feu. Janet Jones manque singulièrement d'un petit quelque chose pour l'élever au rang de nos héroïnes préférées. Honnêtement, je n'ai ressenti aucune compassion. Le dessin dans la continuité de celui rencontré dans la série du même auteur à savoir Les Lutins ne semble pas s'améliorer: c'est un peu dommage. Le style demeure classique et manque de maturité. En réalité, ce dessin ne semble pas très convaincant par rapport au sujet traité. Nous avons droit à un petit clin d'oeil à Lucky Luke qui apparaît vers la fin du troisième et dernier tome. Un dernier tome qui d'ailleurs déçoit par la simplicité de l'intrigue. L'utilisation abusive de hors texte donne aux albums un côté histoire illustrée. Pour résumé, cela se laisse lire agréablement sans aucune prétention.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Duval (Les Lutins) au dessin : un trait semi-réaliste assez rond, très détaillé mais jamais confus, à l’aise dans tous les domaines, du visage aux paysages en passant par les scènes peu éclairées. L’artiste illustre ici un scénario de Dieter, un auteur sensible qui aime laisser le premier rôle à ses personnages plutôt qu’à l’intrigue. Trois tomes durant, nous accompagnerons donc Janet Jones, photographe de son état et femme de caractère, partie à la recherche d’un ouest américain authentique (nous sommes encore à l’époque du Far-West, des pionniers, des chercheurs d’or, de hors-la-loi sans scrupules et d’indiens belliqueux). La narration à la première personne n’est pas très originale, pas plus d’ailleurs que les intrigues développées. Le ton est généralement doux-amer et l’action plutôt lente laisse le champ libre à l’ambiance. Mais les personnages ont des caractères souvent intéressants, qui expliquent parfois des comportements extrêmes (Empereur Jack, par exemple). De petites trouvailles scénaristiques permettent également de tenir le lecteur en haleine, sans pour autant le laisser sans voix. Trois tomes, donc, pour trois histoires au décor classique. Jugez plutôt : - un convoi de pionniers dans le premier tome ; - un village minier et son despote dans le deuxième ; - une bande de hors-la-loi traqués par de sordides gardiens de l’ordre dans le troisième. Une série qui n’aura sans doute rien apporté de plus à la littérature du genre, mais qui m’aura bien plu par son humanité et ses intrigues très classiques mais bien ficelées. A lire, à l’occasion.
Encore une série agréable à lire de Dieter, c'est pas aussi bon que Julien Boisvert ou Outlaw, mais cela se lit avec plaisir, l'histoire est plutôt intéressante, rien d'exceptionel, mais bon, l'intrigue est bien faite, les persos sont bien foutu, humains et crédibles. Pour les dessins, c'est moyen, repoussant au premier coup d'oeil, mais en fait, ils sont bien adaptés à l'histoire et à l'époque décrite, ils servent bien le scénar, et sont en plus réhaussés par de très bonnes couleurs!!! Une série pas mal donc, loin du chef-d'oeuvre mais une série qui reste agréable à lire.
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