L'Arbre nu (Namog)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Inspiré d’une histoire vraie, L’Arbre nu est adapté d’une œuvre culte de la littérature coréenne. Ce roman graphique époustouflant dépeint tout en pudeur et en délicatesse les bouleversements profonds et parfois invisibles qu’engendre la guerre.


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En 1950, quand la guerre de Corée éclate, Kyung a vingt ans. Elle habite à Séoul avec sa mère. Pour survivre, elle est vendeuse dans un magasin de l’armée américaine. Un jour, elle y rencontre Ok Heedo, un artiste peintre ; il a fui le nord du pays et, pour nourrir sa famille, réalise des portraits commandés par les GI’s. Kyung tombe aussitôt amoureuse de cet homme si différent des autres, si doué. Et surtout, cet amour l’aide à oublier le terrible drame qui vient de frapper les siens… Malheureusement, Ok est marié. Bien des années plus tard, elle visite une exposition posthume consacrée à ce peintre. Le passé sombre qu’elle croyait endormi resurgit d’un coup. Elle entreprend alors d’écrire son histoire pour se réconcilier avec les fantômes qui la hantent.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Août 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Arbre nu © Les Arènes 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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08/09/2022 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’aime bien lire des récits coréens pour deux points dont l’un peut sembler un détail pour beaucoup de jeunes lecteurs. Le premier point est que ce genre de récit me permet de découvrir certains aspects d’une culture asiatique, culture qui me fascine mais qui demeure très éloignée de moi. L’autre point est que ces manhwas se lisent dans le même sens que les livres européens. Et c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut surtout dire que je ne vais pas devoir lire un dessin de droite à gauche avec des textes écrits de gauche à droite (ce qui, pour moi, est un non-sens en terme de fluidité de lecture). L’Arbre nu m’a apporté ce que j’en espérais même si je n’ai pas été subjugué par cette histoire. Tout d’abord, il s’agit de l’adaptation d’un roman devenu célèbre en Corée (du moins si j’en crois l’éditeur), et par conséquent pour moi un moyen de découvrir une petite pièce du patrimoine culturel de ce pays. De plus, cette œuvre est signée par une écrivaine et donc nous propose de découvrir un pan de l’histoire de ce pays au travers d’un regard féminin. Enfin, ce récit se déroule durant la guerre de Corée et aborde celle-ci au travers de la vie quotidienne de la population civile, sujet que, à nouveau, je trouve digne d’intérêt. L’écriture est subtile et, au-delà de l’aspect biographique du récit, montre les dégâts psychologiques, les souffrances dévastatrices que peut causer la guerre. Le récit s’attarde aussi beaucoup sur la vie quotidienne dans une ville qui n’est pas située en ligne de front mais dans laquelle les habitants sont obligés de se débrouiller pour vivre. Malgré mon intérêt pour les différents sujets abordés, je suis resté assez en retrait durant ma lecture. Tout d’abord, je trouve que le dessin est régulièrement approximatif. Il n’est pas mauvais, sa lecture est aisée mais il ne me charme pas. Ensuite, j’ai trouvé certains aspects un peu trop dramatisés. C’est paradoxal car dans la grande majorité des passages, c’est la retenue qui prédomine mais, parfois, j’ai eu l’impression que l’on tombait dans une mélo-dramatisation excessive. Bon, voilà, je ne regrette pas d’avoir lu cet album. Je le trouve intéressant à plus d’un égard (tant au niveau historique que culturel). Mais une seule lecture m’aura suffi. Chez moi, ça se traduit par « pas mal, sans plus ».

08/09/2022 (modifier)