Dani Futuro
Aventures spatiales d'un adolescent des années 1970...
Auteurs espagnols Journal Tintin Space Opera
C'est l'histoire d'un adolescent congelé dans les glaces du pôle Nord à la suite d'un accident d'avion. Il est ranimé 135 ans plus tard et doit s'adapter à une nouvelle vie. Le docteur Dosian et sa nièce Iris vont l'entraîner dans des aventures spatiales mouvementées... Difficile de ne pas le suivre...
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Date de parution | Janvier 1973 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
Les avis
Publiée dans le Journal de Tintin apparemment, et surfant sur la mode de Science Fiction des années 1970, voilà une série que j’ai découvert récemment. Série « moisie » comme on dit parfois, dont les couleurs sentent en effet leurs 70’s. Même si je trouve le dessin plutôt bon. Autant le dire tout de suite, je n’ai pas franchement accroché aux histoires de ce héros – dont je trouve déjà le nom assez ridicule. C’est d’ailleurs un peu tout que j’ai trouvé simpliste, en commençant par les intrigues, et en passant par les dialogues : j’ai trouvé ça très « gentil », comme le héros sans peur et sans reproche (et sans défaut ?), accompagné de sa faire valoir d’Iris. Bref, si vous aimez la SF, il y a quand même bien mieux à lire je pense ! Quant à l'achat, je ne le conseille pas, même si c'est tout théorique, car la rencontre de ces albums est assez improbable...
J'aimais assez cette agréable série de SF dans le journal Tintin, mais sans en être vraiment passionné, je la trouve assez proche des premiers Valérian. Conçue en Espagne en 1969 par Gimenez et Mora, la série arrive dans Tintin en 1971. Dani se réveille 200 ans plus tard, est recueilli par la jolie Iris, nièce du Dr Dosian, et s'acclimate vite à sa nouvelle époque; il voyage sur le Galaktos, vaisseau spatial sophistiqué dirigé par le capitaine Hongo, et avec ses nouveaux amis, il affronte des peuples de l'espace tantôt pacifiques, tantôt hostiles. La série est intéressantes surtout par ses personnages pittoresques comme le joyeux capitaine Stentor, qui circule dans un tacot-fusée bon pour le cimetière des vieux astronefs, et surtout Jules, un étonnant petit robot qui effectue une quantité de tâches domestiques et informatiques (dans la version espagnole, il s'appelle Jorge). Victor Mora décrit avec humour des péripéties très modernistes vues à travers les yeux d'un garçon du 20ème siècle, au sein d'une science-fiction facilement accessible à tous publics, tandis que Carlos Gimenez, à l'aide d'un crayon souple et élégant, dessine de belles héroïnes, et utilise des contrastes intéressants de couleurs froides et vives. La série ne s'est pas hissée parmi les chefs-d'oeuvre de la SF en BD, mais reste plaisante; elle cessera en 1976 lorsque Gimenez se tourne vers la BD adulte. Les albums peuvent être achetés, mais je crois n'en avoir jamais vu en occase, assez rares à trouver en bouquinerie.
Voici mon avis après lecture de quelques albums. Je précise que je n’ai pas de nostalgie particulière car j’ai découvert cette série que récemment. Son degré de moisitude est palpable. Cela ne me dérange en rien. J’apprécie même. Les dessins sont plutôt sympas, les décors fouillés. bref, un travail graphique soigné, voir même relativement moderne . . . si les couleurs délavées ne venaient pas trahir l’âge de cette série. Mais elle pèche par son scénario candide qui transpire les bons sentiments. L’air benêt de Dani (toujours avec un sourire niais aux lèvres) renforce cette impression. Pas désagréable à lire. Une fois. A l’occasion.
Une des premières séries de science-fiction que j’ai lue. Elle me laisse un avis assez partagé. En cause : son ambiance étrange, pour ne pas dire bizarre. J’étais, je pense, trop jeune pour apprécier cet univers à l’époque où je l’ai découvert. J’ai relu récemment deux des tomes de la série et je les ai bien plus appréciés qu’à l’époque (je zappais alors purement et simplement ces pages dans mon « Tintin »). Les scénarios font montre d’un certain second degré qui m’avait échappé à l’époque et qui est pour beaucoup dans mon appréciation actuelle. Par contre, quelque chose qui continue à ne pas bien passer, c’est le dessin de Carlos Gimenez. Je le trouve toujours confus, embrouillé. Son encrage demeure imprécis à mes yeux et ses couleurs sont plutôt criardes. Sans doute cette impression vient-elle en partie de cet univers très riche, trop riche serais-je même tenté d’écrire. Je conçois aisément que les amateurs du genre trouvent leur compte à la lecture de ces originales histoires (car l’inventivité et la créativité des auteurs ne peut être remise en question), mais ce style ne fait pas partie de mes préférés. Pas révolutionnaire et esthétiquement peu attirant à mes yeux donc, mais à essayer par tout « vieil » amateur de science-fiction.
Une série que l'on ne pense pas trop vieille mais qui va -doucement- sur ses 40 ans d'existence !... Hé oui, Dany Futuro fait sa première apparition en Espagne, dans l'almanach 1970 de "Gaceta Junior" n° 63 du 25 Décembre 1969. Sa première apparition "francophone" s'effectue dans l'hebdo Tintin n° 3, 31ème année, du 13 Janvier 1976. Dani Futuro ?... C'est le fils d'un savant du 20ème siècle. Suite à un crash aérien, il se trouve coincé dans les glaces. Retrouvé "momifié" quelque 200 ans plus tard, il est ramené à la vie. Dani se réveille ainsi dans notre futur. Tout en apprenant à y revivre, il fera la connaissance de la jolie Iris, de Dorian et du robot Jules ; personnages qui l'accompagneront au long de ses aventures. Illustrées dans un style réaliste par Carlos Gimenez, bien scénarisées par Mora, les histoires plairont à un large lectorat ; lequel découvre un style graphique nouveau. "Dani" sera publié dans Tintin jusqu'en 1976. Il aura droit à 5 albums brochés, de 1973 à 1977. Il fera un retour, directement en albums cartonnés (en 1982 et 1983) puis disparaîtra en édition française. A nouveau congelé ?...
C'est une série ancienne par les thèmes abordés... Mais elle est agréable à lire et très représentative de la science-fiction de l'époque (les albums furent édités entre 1973 et 1983, alors que la série a été créée en 1969) avec son abord optimiste et heureux des faits. Il n'y a pas d'apocalypse dans ces albums : les méchants sont toujours punis. Naïveté de l'époque ? Le scénario est sympathique sans atteindre des sommets, et le dessin de Gimenez, une superstar en Espagne, pas mal du tout finalement...
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