Le Cri du Vampire

La superbe Ludmila est persuadée d’être âgée de plus de 200 ans, et d’avoir été autrefois vampirisée. Histoire ridicule, à en croire son psychiatre.
Auteurs argentins Auteurs espagnols Carlos Trillo Vampires
La superbe Ludmila est persuadée d’être âgée de plus de 200 ans, et d’avoir été autrefois vampirisée. Histoire ridicule, à en croire son psychiatre. Mais Ludmila recherche son géniteur et amoureux de vampire, Ivan. Elle a pour cela engagé Bonanno, un photographe petit et pas très beau, mais amoureux de son employeuse, chargé de prendre en photo tous les hommes qui travaillent exclusivement de nuit. Une nuit, Bonanno tombe sur un homme qui n’apparaît pas sur la photo. Ludmila s’empresse d’aller retrouver celui qui ne peut être que son Ivan.
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Date de parution | Février 2001 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


2.5 Au vu des notes sur ce site, je m'attendais à pire ! Au final, ce n'est pas le pire scénario de Trillo que j'ai lu, mais cela ne veut pas dire que c'est une grande oeuvre. Cela se laisse lire, mais sans grande passion. Disons que le point fort de l'album c'est qu'il a réussi à ne pas m'ennuyer. Il y a quelques moments un peu mémorables dont la fin que j'ai bien aimé contrairement à d'autres posteurs. C'est vrai que ce n'est pas une histoire de vampire très originale. J'ai déjà vu ou lu les thèmes de l'amour et du vampirisme plusieurs fois. Le dessin de Bernet est pas mal et il sait bien dessiner les femmes nues. Une oeuvre à lire si on aime bien le duo Bernet-Trillo, mais c'est clairement pas un indispensable.


Cette relecture sur le mythe du vampire, avec une dose prononcée d'érotisme me laisse perplexe sur les motivations des auteurs ; il y certes des idées intéressantes mais englobées dans une narration peu passionnante. La partie érotique est effectivement présente dans cette histoire, mais contrairement à ce que j'ai pu lire dans les avis précédents, elle n'est pas envahissante non plus, faut pas exagérer ; Ludmilla n'est pas tant dévêtue que ça. Le dessin de Bernet est égal à lui-même, caressant toujours autant les courbes féminines avec volupté dans un noir et blanc qui convient au sujet, et il utilise une mise en page inhabituelle avec quelques cadrages dissymétriques. La fin n'est pas spécialement stupide et peut s'interpréter de différentes façons, mais tout ceci n'est qu'une divagation sans trop d'intérêt..

Ce one shot est rempli de clichés mais se laisse lire. Je ne comprends pas l'intérêt de dévêtir le personnage de Ludmila à tout va. Il en ressort une BD qui semble destinée aux adolescents ;) Le thème du vampirisme est traité simplement mais efficacement autrement, avec comme thèmes l'amour et l'immortalité. Quand deux vampires s'aiment, quels sont leur point de vue ? Cet aspect de l'histoire est intéressant mais il est englobé dans un ensemble fade, sans consistance. Le dessin N&B sans nuance est d'un très bon niveau et se laisse regarder avec plaisir. Ce one shot ne me semble pas destiner, j'ai trouvé l'histoire caduque et globalement d'une grande banalité.

Trillo a déjà fait tellement mieux avec "Je suis un vampire" que j'ai été réellement déçu avec ce one shot. Autant j'aime beaucoup le dessin de Bernet, autant j'ai trouvé le scénario proche de la débilité. Tout est trop simple, trop facile, bref, on s'ennuie ferme.

Pas vraiment érotique, pas vraiment polar, ni vraiment humour, cette BD penche vers tout sans rien atteindre, et on referme le bouquin en se demandant quelle a été l'intention des auteurs, à part surfer sur leurs précédents succès d'histoires de vampires. La fin laisse franchement à désirer si on la prend au 1er degré, et elle rend l'histoire franchement ridicule et tourne tout en dérision si on choisit le second degré. En bref, bof, sans plus...


Décidément, Trillo aime bien le mythe du vampire. Mais là où « Je suis un vampire » était assez original, et assez longuement développé, « Le cri du vampire » tient plus de la courte nouvelle. Le dessin de Bernet est plutôt plaisant, mais a un léger goût d’inachevé. Son découpage est intéressant, presque jamais droit, parfois un peu compliqué (des flèches sont là pour guider l’œil) ; le seul reproche que je lui ferai est de ne pas apporter un grand plus à la narration. Côté histoire, elle est vraiment très classique… Il s’agit d’une petite farce au goût de drame, sans aucune surprise (on voit venir les choses bien avant leur arrivée), comportant une part importante de cul (oui, oui : de cul, mais pas de quoi fouetter une chauve-souris, non plus), et ressemblant assez fortement à « Roméo et Juliette ». C’est le principal défaut de cet album : il se lit certes facilement, est assez plaisant, mais vraiment pas passionnant, surprenant, original… A lire si vous en avez l’occasion, mais sans plus.
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