Lord Gravestone
Vampires, loups-garous et cie.
Garous Vampires
John Gravestone, fils unique d’un chasseur de vampire tué au combat, a fait très tôt le vœu de venger son père et de continuer son œuvre. Pour l’heure, l’éducation austère imposée par son oncle ne lui a pas encore permis de tenir sa promesse. Mais il était écrit que l’héritier des Gravestone marcherait dans les pas de son géniteur et affronterait un jour les mêmes démons que lui. Aussi, quand l’étrange Camilla von Holbein – puissante strige et ennemie jurée de sa famille – ressurgit du passé, John peut enfin embrasser son destin. Un destin à la hauteur de la légende de son nom.Premier cycle en trois actes à l’atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique puisant aux sources du genre. En plaçant leur œuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l’époque pré-victorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe peut se renouveler. Un récit épique et fascinant au cœur de l’épais brouillard anglais.
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Date de parution | 09 Mars 2022 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
18/09/2022
| Le Grand A
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Les avis
Découvert cette Bd par hasard, et d'emblée j'ai adoré ! On est à fond dans le gothique anglais avec toute la mythologie un peu clinquante des récits à la Edgar Poe ou Sheridan Le Fanu, avec un arsenal maléfique classique : vampirisme, loups-garous, tueurs de vampires, démons divers, exorcistes, vieux manoirs, nuits de pleine lune, cimetières sinistres, landes de Dartmoor... pas de doute, on sait où les auteurs veulent nous emmener, dans cette bonne vieille Angleterre pour un récit horrifique dans la grande tradition où la lutte du Bien et du Mal est au centre. Il est clair que les auteurs n'hésitent pas à puiser dans la mythologie cinématographique en reprenant pas mal de références vues dans les films de la Hammer ou les vieux films en noir et blanc Universal des années 30, tout comme Swolfs avait fait dans Le Prince de la Nuit qui aussi puisait dans ce vivier horrifique et démoniaque. On pourrait croire que ça fait un peu beaucoup et que tout cet arsenal transpire le déja vu et archi vu ; sans doute, mais qu'importe, je marche quand même parce que c'est ce fantastique là que j'aime par dessus tout, ça et le paranormal, et là je suis servi ! Malgré ces nombreuses références aux Dracula, aux lycanthropes et à Van Helsing, le récit a une réelle épaisseur parce que les auteurs situent l'histoire au tout début du XIXème siècle, dans une époque pré-victorienne, soit avant le Dracula de Stoker, ce qui évite certains clichés. D'autre part, ils installent une vraie ambiance d'épouvante réactualisée et propre à la bande dessinée moderne, en utilisant un manichéisme modéré. Dans le tome 1, l'histoire prend son temps pour se mettre en place au travers de sous-intrigues intéressantes qui seront développées plus loin dans les autres tomes, et le tome 2 ajoute des références littéraires. Et quand tout ceci est illustré par un dessin à la hauteur, je ne peux qu'apprécier encore plus ; le dessin de Siner est superbe et colle parfaitement à cet aspect gothique qu'il accentue par ses couleurs froides et ses jeux d'ombres, générateurs d'une ambiance très évocatrice, j'aime quand un dessin est créateur d'ambiance, ici tout dans la composition, la mise en page, les cadrages donnent le tournis à la lecture, c'est fabuleux. Je trouve que Siner fait mieux que sur Horacio d'Alba, bande que j'avais peu appréciée mais dont j'avais déja relevé l'esthétisme du trait qui ici fait preuve de plus de finesse, pour moi c'est l'osmose parfaite entre scénario et dessin. Un vrai récit épique et fascinant.
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