Lydia - Soubrette de luxe
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Soubrette délurée.
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants
Lydia est une soubrette curieuse et ouverte à toutes les propositions. C'est donc tout naturellement qu'elle va satisfaire ses désirs et ceux des clients et amis de passage.
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Date de parution | 1981 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
J'ai pu acheter récemment une dizaine d'albums de BD pornographique d'occasion, et c'est typiquement ce qu'il faut faire pour une BD comme celle-ci. Non pas qu'elle soit absolument horrible, mais parce qu'elle ne vaut pas franchement l'achat du neuf. C'est une BD basique, très standardisée (en même temps elle est sortie voilà 25 ans). Le scénario ne vole pas haut et se contente d'enchainer des scènes de sexe en tout genre, sans vraiment d'histoires. Il y a des scènes avec des transsexuels et entre hommes, ce qui n'est pas forcément commun dans ce genre de BD. Mais ça reste au niveau basique et pas très développé, faut l'admettre. Le dessin respire les années 80 par tous les orifices (huhu) entre moustache et coiffure qui font immédiatement marqueurs temporels. J'ai trouvé que ça passe plutôt bien, on a moins de violence que dans beaucoup de ces productions, la femme n'est pas traitée que comme un objet de plaisir masculin et il y a quelques préliminaires qui rappellent leur importance. Bref, c'est basique mais efficace dans son genre. Clairement ça me m'intéresse pas plus que ça et on le remettra sur le marché dès que la pile sera finie !
C'est bien que Noirdésir ait posté cette Bd, je l'avais complètement oubliée, et pourtant j'ai lu pratiquement tous ses épisodes dans Bédé Adult' entre 1985 et 1990. Faut dire que ce n'est pas la Bd de Colber que je préférais ; le fantasme de la soubrette des grands palaces, en tablier et collants noirs, qui se glisse dans le lit de riches clients ou qui se donne avec fougue aux membres (si je peux me permettre cette équivoque) du personnel ou de son directeur, c'est un peu éculé, et ça ne m'a jamais fait fantasmer. D'ailleurs, cette bande me faisait sourire par ses situations ouvertement provoquées exprès et souvent bêtement, juste pour empiler des scènes de fesse, de même que les postures érotiques étaient plus banales et moins recherchées que dans d'autres Bd de cul, sans parler des dialogues souvent risibles, ridicules ou faussement naïfs. Signée sous le nom de W.G. Colber, la bande connait pourtant le succès ; après le Brésil, Lydia ira ensuite en Thaïlande (clin d'oeil au film Emmanuelle ?), elle y rencontrera Cléo, autre héroïne de Colber (voir Cléo), et à elles deux, partageront des plaisirs érotiques. Ceci dit, "Lydia" n'est pas non plus à jeter, le dessin de Colber est toujours aussi aguichant, élégant et émoustillant, avec quelques recherches intéressantes dans certaines pratiques sexuelles, les filles sont belles et bien dessinées, Colber a toujours eu dans toutes ses bd érotiques un bon sens de l'anatomie féminine. Mais je préférais nettement d'autres bandes de lui, comme Les Confidences de Nado, Histoire d'E ou encore L'Institution Marie-Madeleine et "Célia, 15 ans" qu'il signait sous son autre pseudo de Mancini.
Mouais. Je n’ai pas vraiment été convaincu par cette série, du moins par le premier album, seul à m’être tombé sous la main, mais qui ne m’a pas donné envie de poursuivre la découverte de cette série assez médiocre je trouve. Le dessin est correct, sans plus serais-je tenté de dire. Le trait est assez fin, mais dans le genre, Hugdebert, Georges Levis ou Chris ont fait des choses bien plus réussies (mais j’aime bien cette veine de dessin érotique, assez sensuel). Colber lui-même d’ailleurs a fait mieux ailleurs (c'est en tout cas inégal ici). Quelques proportions imparfaites, des visages pas toujours formidables (et la tignasse de Lydia, improbable !). Les scènes de sexe sont globalement correctes, mais bon. Par contre, la mise en page éclatée est parfois pénible, l’ordre des cases n’étant pas toujours évident à suivre. Sur l’album que j’ai lu (le premier donc), le scénario est des plus squelettiques, généralement simple prétexte à un enchainement de scènes de cul, dans un univers exotique (Brésil) et de luxe (quelques clichés donc), le plus souvent à plusieurs, le gang bang, avec hétéros, lesbiennes, trans, bref, à peu près tout, Lydia ne se posant pas trop de question (comme le scénariste, et du coup le lecteur non plus, sous peine d’être déçu). Mais ces scènes de cul sont plutôt bien dessinées. Bref, à réserver aux lecteurs pas trop regardant (ou plutôt uniquement voyeurs). Mais on est là dans du porno pas inventif. Sous ses divers pseudo, Colber a produit des trucs un peu moins basiques (même si ce n’est jamais hyper élaboré). Le fantasme un peu fétichiste de la soubrette, assez classique pour le porno chic des années 1980, a été plus récemment repris par Xavier Duvet (voir par exemple Le Journal d'une soubrette).
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