Red Sun

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L'humanité ENTIÈRE a été réduite en esclavage dans le système trappist 1. On ne sait pas par qui, ni pourquoi. Ils ont un inhibiteur génétique qui les empêche de se rebeller... Pour le moment…

Auteurs italiens La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

XXVIIème siècle, système planétaire RED SUN. L’espèce humaine réduite à quelques dizaines de millions d’individus est en passe de s’éteindre. Asservis par une race supérieure et incapables de se rebeller à cause d’un implant génétique, les derniers hommes vivent une existence sans perspectives qui les condamne à la disparition. Il va cependant suffire d’un incident pour que l’espoir revienne, l’espoir d’une rébellion, l’espoir d’une libération.

Scénario	Louis (Stéphane)
Dessin	De Bernardis (Alessandra)
Couleurs	De Bernardis (Alessandra)
Editeur	Kamiti
Genre / Public / Type	Science-Fiction / Ados - Adultes / BD
Date de parution	Avril 2018
Statut histoire	Série terminée 2 tomes parus

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24/09/2022 | Titanick
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Par Titanick

C’est plutôt mal parti pour les humains, ils ont été quasi exterminés par les aliens et les survivants ont été enrôlés comme forçats dans les mines d’un système solaire éloigné. Qui plus est, un inhibiteur génétique leur a été administré qui leur interdit toute violence et toute rébellion. Ça, c’est la situation de départ qu’on nous expose par le biais de dialogues entre les personnages principaux dans les premières pages. C’est un peu artificiel comme méthode, je trouve, pour nous faire comprendre le contexte, mais bon, au moins les bases sont posées ! Après, on se doute qu’il y aura un grain de sable dans la mécanique, et que l’inhibiteur va forcément sauter chez certains, sinon il n’y aurait pas d’histoire. Ce n’est pas dévoiler le pitch si je vous dis qu’on suit donc le parcours de notre trio de héros qui les emmènera vers les factions séditieuses et vers la guerre contre les aliens. L’histoire se suit plutôt bien. Il y a ce qu’il faut d’action dans le diptyque, surtout dans le second tome d’ailleurs. Après, je trouve que les parcours des personnages sont un peu succincts. On ne sait pas vraiment comment ils en sont arrivés là, quelle est leur histoire passée. Quant aux personnages secondaires, ils sont vraiment peu voire pas développés. Comme les aliens d’ailleurs. Peut-être qu’un triptyque aurait permis d’en avoir un peu plus de ce côté là. Le dessin est assez agréable. Il est complètement réalisé sur tablette, comme le montre le making off, fort bienvenu d’ailleurs et intéressant. Le trait réaliste est un peu gras et les personnages se dégagent sur un décor informatique un peu fondu mais qui sied bien à cette ambiance de vaisseaux spatiaux. La colorisation est contrastée entre le chaud, reflet de l’étoile de ce système planétaire qui est une naine rouge (d’ou le titre de la série) et le froid bleuté des vaisseaux. Pas désagréable. Bon, ce n’est pas le space opéra du siècle, mais ça se laisse lire. Sauf les nombreuses fautes d'orthographe.