Daredevil - L'homme sans peur (Cycle de Bendis et Maleev)
Will Eisner Award 2003 : Best Continuing Series (Le cycle de Bendis et Maleev a initialement été publié dans les tomes 4 à 13 de la série Daredevil (100% Marvel). A partir de 2008 Panini a réédité cette saga en 4 tomes Marvel Deluxe.) En 2021, Panini réédite à nouveau la série en tomes de la même taille que sa publication initiale, mais cette fois dans la collection Marvel Deluxe. Polar superhéroique sur fond de mafia...
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Matthew Murdock alias Daredevil doit faire face aux agissements d'un jeune arriviste Silke prêt à tout pour devenir le nouveau boss de la pègre de New York. En trois mois Silke parvient à monter un complot contre le Caïd et apprend la véritable identité de Daredevil. Le Caïd est victime d'une tentative d'assassinat qui le laisse pour mort et Matthew Murdoch voit sa tête mise à prix. Mais Silke a oublié un élément dans son équation et il va en payer le prix
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Date de parution | Janvier 2003 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
J'ai tellement aimé le Daredevil dessiné par Gene Colan et écrit par Stan Lee lu dans ma jeunesse, que quand j'ai vu les versions modernes, j'ai eu envie de juger l'évolution du personnage. Malheureusement, ce fut pour moi un choc terrible, et j'aurais mieux fait de rester sur ma bonne impression d'ado fan de super-héros. Le traitement infligé par Bendis et Maleev m'est quasiment insupportable ; je peux comprendre qu'on puisse remodeler des personnages crées à une époque pour de nouvelles générations, mais ici le scénario est certes audacieux, cette version voit l'identité de DD révélée par l'un de ses adversaires, et il se retrouve accusé de meurtre... c'est un vrai massacre, les auteurs foutent un coup de pied au cul de cette série en malmenant l'un des plus grands super-héros Marvel, en accentuant l'aspect très urbain et très sombre de l'aventure, tout en respectant le crédo du personnage : se retrouver face à sa fragilité, en proie au doute et aux interrogations. Mais le pire, c'est bien le dessin de Maleev qui est un vrai massacre ; ça colle peut-être avec l'ambiance voulue, mais que c'est laid, sombre et poisseux... pouah ! Et en plus, l'ensemble est trop verbeux, non il n'y a rien qui ne puisse me plaire dans ce comics.
Je ne connaissais pas Daredevil mais avais absolument envie de lire le cycle de Bendis. Et c'est comme d'habitude un très bon polar. Bendis est fidèle à lui-même et mène la barque comme il faut. Le dessin de Maleev est plutôt une bonne surprise, très noir, très "sale", il colle vraiment bien à l'ambiance et au thème de "l'aveugle" Daredevil. Il y a par contre quelques passages curieux où le dessin change complètement, et qui dénotent pas mal avec le reste. On a changé de dessinateur pendant quelques pages ?!! En tout cas, ça semble être un bon cycle pour les amoureux du personnage mais aussi pour les autres. Moi j'étais juste ravi de retrouver un bon polar urbain, des intrigues très correctes et des dialogues bien rythmés. Et sans connaitre la licence, on réussit à sentir un vrai virage dans l'approche du héros qui peu à peu nourrit et mûrit des reflexions plus ou moins graves quant à sa place dans cette ville et quant au rôle qu'il doit y jouer.
Cette saga est clairement la meilleure histoire que j'ai lue du diable rouge. Le récit est très bien construit, prenant et réaliste. Il mélange thriller à base de mafia, récits de super-héros et histoires d'avocats et de coups fourrés médiatiques et judiciaires. Il n'y a que le dessin que je n'aime pas. Je le trouve trop sombre, trop imprécis, trop terne. C'est un style voulu et d'aucuns doivent sûrement aimer. Mais ce n'est vraiment pas mon genre. Ceci dit, le scénario est tout à fait suffisamment bon pour passer outre et m'avoir poussé à acheter au fur et à mesure tous les albums de cette saga, même si chaque tome peut se lire à peu près indépendamment (mais ce serait dommage de manquer des étapes de ce très bon cycle).
Une longue et excellente saga mettant en vedette un super-héros que je commence à bien aimer : Daredevil ! C'est un peu bavard, mais moi j'aime bien et les longs dialogues sont très intéressants à mes yeux. L'histoire est palpitante du début à la fin avec plusieurs bonne idées : l'identité de Daredevil révélée dans un journal, l'empire du Caid qui tombe, ses rivaux qui veulent prendre sa place, etc. Quand je commence un tome, je ne peux pas arrêter tellement je veux savoir la suite ! Pour ce qui est des dessins, j'avoue ne pas avoir aimé, au début, le dessin de Maleev. Je le trouvais sans aucun charme et les personnages me semblaient figés à certains moments. Heureusement, je me suis habitué au fil des tomes et j'ai même trouvé que quelques scènes étaient vraiment bien dessinées.
Même note que pour "Daredevil Yellow" mais un arc nettement supérieur à mon avis. Le scénar de Bendis est de très haut niveau et nous propose une plongée très intéressante dans les méandres politiques de la pègre new-yorkaise. Bendis ne fait pas de détail quand il met en scène l'ex-femme du Caid, j'ai été totalement séduit par la noirceur de son scénario. Le concept de dévoiler l'identité de Daredevil à la une des journaux marche carrément bien mais je commence, après six tomes, à attendre avec impatience de voir comment Murdoch va se sortir de ce guêpier (s'il s'en sort); j'ai peur que ça commence à tirer en longueur cette histoire. Niveau dessin, c'est indéniablement extrêmement dynamique, tout du moins quand Maleev est aux pinceaux. Le passage muet dans "Underboss" s'étalant sur de nombreuses pages est rythmiquement une superbe réussite, voilà quelque chose que j'ai rarement lu dans les Comics de super héros (ma culture est limitée il est vrai). Du tout bon.
Je n’ai lu qu’un tome pour le moment… Mais ça s’annonce comme une bonne surprise ! J’ai commencé la lecture d’"Underboss" sans trop y croire, parce que je suis pas vraiment fan de ce scénariste et parce que je suis au bord de l’indigestion de DareDevil ces derniers temps (bon, c’est vrai que personne ne m’oblige à en lire ; il faut croire que je dois être un peu maso - voire très con), et à vrai dire les premières pages n’étaient pas super engageantes… Tuer un personnage comme le Caïd, c’est un procédé un peu factice pour donner un côté « choc » à une histoire, parce qu’on sait bien que de toutes façons, un personnage aussi important de l’écurie Marvel, fût-il un « méchant », ne sera jamais réellement tué : pour ne pas fâcher les fans ou pour ne pas avoir à se casser la tête à inventer un nouvel ennemi à DareDevil, il sera forcément ressuscité un jour ou l’autre. Bref, donc, voilà, c’est pas que je suis attaché au personnage, mais sa mise à mort dès le début de l’intrigue sonne déjà tellement faux que c’en est énervant. Des petits détails énervants dans le scénario, à vrai dire, il y en aura quelques autres, et pourtant… Ben, finalement ça se lit d’une traite, avec plaisir… Peut-être parce que pour une fois, tout ça n’est pas plombé par des dialogues-fleuves gonflants comme Bendis sait si bien nous en infliger ? Eh oui, c’est curieux mais il y a pas mal de longs passages « muets » dans "Underboss", et ça donne un certain charme à cette BD… J’espère que le soufflé ne retombera pas dans les épisodes suivants mais pour l’instant, sans être génial, c’est de la chouette série B, un honnête petit polar noir.
J'ai lu les deux tomes parus jusqu'à présent (ceux qui ont été inutilement numérotés 4 et 5 dans leur édition française). C'est du très grand Bendis. Le tome 4 est un poil trop compliqué dans sa forme narrative avec ses incessants flashbacks et sauts en avant, mais le deuxième est un vrai régal. Le dessin est très beau, très travaillé et original, largement au-dessus de ce que l'on trouve habituellement au rayon superhéros. J'attends la suite avec impatience avant d'attribuer à cette bd la note culte. Du très bon comics!
Bendis est surprenant, il arrive toujours à tenir en haleine le lecteur, malgré le fait qu'il ne se passe pas forcément grand chose dans cette saga en six parties. Il arrive à compenser cette lacune par une écriture brillante et moderne, et aussi par des scènes qui frappent l'esprit parce qu'elles renvoient à notre inconscient collectif. La tentative de meurtre sur la personne du Caïd, très théâtrale, en est la parfaite illustration. Et puis surtout Bendis a rendu cette ambiance polar qui faisait un peu défaut sur la série Daredevil depuis quelques temps, les collants se font rare, et les truands omniprésents. Cette atmosphère noire et urbaine est renforcée par le dessin fouillé, nerveux, un peu sale d'Alex Maleev dont le trait est rehaussé par les couleurs pouilleuses à la tonalité gris-bleu d'Hollingsworth. Bref Daredevil n'est pas la série la plus innovante du moment (l'ombre de Miller plane), mais elle n'en est pas moins très bien écrite et très bien dessinée.
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