Le bel Alex
Et si aimer, c’était d’abord s’accepter soi-même ?
La BD au féminin
Noah est amoureux d’Alex, une jeune femme très sûre d’elle. Même s’ils passent du bon temps ensemble, Alex ne souhaite pas s’engager dans une relation sérieuse. Elle est par ailleurs fascinée par Marley Johnson, sex-symbol hollywoodien au physique parfait. Pour plaire à Alex et gagner son amour, Noah va chercher à transformer son corps pour correspondre à tout prix aux standards de beauté masculine renvoyés par les médias et les réseaux sociaux. Jusqu’où cela va-t-il le mener ? Est-ce que c’est vraiment ça, l’amour ?
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Date de parution | 31 Août 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais. C’est une lecture que j’ai traversée sans jamais vraiment accrocher – malgré certaines qualités qui ont fait que je suis arrivé au bout et que je suis persuadé que d’autres peuvent davantage y trouver leur compte. Le graphisme, moderne, est lisible, mais pas ma came. Je pense que ce détail aurait pu n’être qu’anecdotique, si l’histoire m’avait captivé. Or ça n’a pas été le cas. Le sujet n’est pas inintéressant, puisque Julia Reynaud (que je découvre avec cet album) nous présente un personnage obsédé par son corps, par le regard des autres, avec la particularité d’être un garçon (ce genre de questionnement est, le plus souvent – à tort ou à raison – un personnage féminin). Mais voilà l’histoire est un peu creuse, manque de dynamisme, les atermoiements des personnages m’ont lassé, et je ne les ai pas trouvés attachants.
Une œuvre vraiment curieuse. Techniquement, c’est le point fort selon moi car c’est très joliment dessiné et la palette réduite fonctionne bien (surtout du rose foncé et du bleu/mauve, je pense pour jouer sur le thème masculin féminin). Cela dit certains choix esthétiques me semblent bizarres : parfois les yeux et les bouches disparaissent, pendant une scène d’amour la fille disparaît aussi. Ça doit s’expliquer en terme de symboles. Justement les symboles sont nombreux . Les prénoms sont tous épicènes (Claude, Alex …) et effectivement certains codes sociaux sont inversés : le garçon parle de « greenflag », voudrait qu’on ne le juge pas tout le temps sur son maquillage et ses fringues, des trucs qu’on entend d’habitude dans la bouche de fille, mais si c’est parfois assez subtile (du côté de la fille notamment, puisque les attitudes dites masculines sont plus monnaie courante chez les filles que l’inverse). Finalement c’est l’histoire d’un gars obsédé par l’image qu’il donne, sa beauté, son poids, les publicités dans la rue avec des gens soit disant beaux, et il y a un peu la résolution que l’on peut attendre dans ce type d’histoire La narration à l’image du dessin m’a laissé un peu confuse parfois (dialogue curieux avec des réactions vives que je n’ai pas toujours comprises)
Il y a des œuvres comme ça, qui parfois avec de belles qualités vous battent froid. Le bel Alex est de celle là pour moi. Je n’ai rien de mal à reprocher au talent pictural de Julia Reynaud, son trait n’est pas trop ma came mais pour une 1ere bd, roman graphique de surcroît, elle maîtrise sa narration et l’ensemble est fluide. Non c’est le traitement du sujet auquel je n’ai absolument pas accroché. J’ai aimé le message de l’auteure mais ces personnages ne m’ont pas parlés, ni intéressés. Je ne me sens pas proche de cette génération accro à la médiatisation, aux réseaux sociaux, pub … Dommage car la conclusion est pertinente.
Un peu étrange cette BD. Quand j'ai commencé à lire, j'ai de suite été surpris par le comportement et l'aura des personnages masculins qui m'ont semblé très féminisés. Pourtant ces derniers (en tout cas, Noah et Claude) semblent être hétérosexuels mais c'est comme si l'auteur avait voulu inverser le rôle des genres. J'avoue ne pas avoir compris l'usage d'un tel artifice assez cocasse. Peut-être la recherche de l'originalité dans le récit ? Mais c'est un peu vain et je trouve que ça n'apporte pas grand chose à cette histoire qui n'est qu'une banale relation amoureuse compliquée entre un jeune homme (Noah) et une jeune femme (Alex) avec tout ce que cela comporte : les non-dits, l'influence toxique des réseaux sociaux, le désir de plaire à l'autre en jouant sur la transformation physique à travers des régimes amincissants et dépenses futiles en produits de beauté,.... Tout cela est pertinent et pour une première oeuvre, ça se lit bien même si je regrette certaines incompréhensions dans les dernières pages, notamment lorsque Noah se trouve face à la star Marley Johnson prêt à monter dans le bus et qui, physiquement, lui ressemble à l'identique.... L'échange sans dialogues entre Noah et Alex n'est pas clair pour moi non plus....Dommage. 2,5/5
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