Super Pixel Boy
Loïc Clément (Les contes des coeurs perdus) et Boris Mirroir (Rob) offrent une encyclopédie toute personnelle, drôle, tendre et addictive sur les vieux jeux vidéo des années 80. Insérez une pièce et laissez-vous guider.
Geeks Jeux vidéo
Issu d'une famille de classe moyenne, le jeune Pixel est passionné de Zelda et Megaman. Il est entouré d'une fameuse bande de potes : Guilhem, Jérôme, Elodie et enfin du Scooby gang, un groupe composé des geeks de l'école pour qui le sport est un gros mot. Des récits dessinés tantôt de manière classique tantôt en Pixel Art à dévorer sans modération. Texte : Editeur.
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Date de parution | 02 Novembre 2022 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Rhaa credi !! Je suis sorti avec un petit goût de trop peu à ce sympathique album, j’aurais tellement voulu mettre plus. Pourtant je suis carrément dans la cible, j’ai conservé un bon côté gamer old school du dimanche, j’ai une ps4 que je ne sors que pour jouer à des pépites comme Rogue Legacy, Tricky Tower, Broforce, Nuclear throne, Huntdown (une pure tuerie !!) … les connaisseurs apprécieront, la 3D m’emmerde. Alors attention j’ai beaucoup aimé, je me suis reconnu dans pas mal de situation, l’effet nostalgique marche à merveille, les jeux, les amis, la musique … toute une époque, forcément formidable pour ceux qui l’ont vécu ;) Un album qui prend la forme d’une petite madeleine de Proust pour cette (ma) génération. Les 2 auteurs se et nous font plaisir. C’est très bien mis en images par Boris Mirroir, j’aime beaucoup son trait et couleurs, dynamique dans l’ensemble et délicieusement binaire lors des phases de présentation des jeux. La couverture est joliment réussie et le bonus stage forme un beau clin d’œil à cet autrefois en gros pixels. Les différentes histoires concoctées par Loïc Clément sont dans l’ensemble savoureuses, elles m’ont bien parlé (les bornes d’arcade, l'incruste et le choix des copains, leurs parents, la bave hypnotique devant 2 pixels qui se battent en duel …), c’est truffé de références et de moments gentiment bien vu. Et c’est malheureusement un peu là que le bât blesse, le résultat est un poil trop gentillet à mes yeux, je trouve que ça aurait pu être bien plus drôle ou corrosif notamment sur les phases en 8 bits, quelques passages un peu mou, et je déplore des récits un poil trop court. Ma lecture fut hyper plaisante, cependant je l’ai jugé bien trop rapide avec ce fameux goût de trop peu à son issue … en fait j’en redemande, et pour le prix et le format (remarque toute mercantile) il manque une bonne vingtaine de pages pour contenter mon côté geek-radin (peut-être ça qui coûte les 4* tiens ^^) Bref, je suivrais à coup sûr un prochain (?) sur la SNES, ma machine de cœur :) Ajout tome 2 : Une série toujours coup de cœur, mais j’augmente ma note après récente relecture du tome 2. Cet album (toujours centré sur les consoles 8bits) m’a semblé plus abouti et m’a encore plus parlé (jeux et comportements). Même format et style mais je trouve qu’on s’attarde un peu plus sur les relations avec la gente féminine, ça m’a bien fait rire (me reconnaissant dans le côté gauche et naïf de notre Pixel, une époque formidable sans portable). L’astuce du saut temporel vers la fin d’album est également bien vue et permet de dynamiser un peu tout ça. Franchement bon cette série.
Je suis un avide gamer depuis 40 ans. Je collectionne beaucoup de consoles et jeux vidéo retro, mais contrairement aux « vrais » collectionneurs, je JOUE aussi aux jeux en question (à l’heure où j’écris ces lignes je viens de terminer Warioland 4 sur Gameboy Advance et Secret of Monkey Island sur Amiga). Je suis abonné à DEUX magazines spécialisés. J’irai même jusqu’à avouer que je porte actuellement des chaussettes Tetris, et que je bois un thé vert dans un mug Tetris. BREF, je raconte ma vie pour expliquer que je me suis naturellement jeté sur cette BD (aguiché par la superbe couverture), et que je fais partie du public ciblé. Et je ressors ravi de ma lecture. Chaque histoire présente un souvenir bien précis à propos d’un certain jeu - ce tome aborde surtout les années 80, donc les jeux d’arcade / 8-bit : Shinobi, Super Mario Bros, The Legend of Zelda, Tetris etc.). Le ton est humoristique et autobiographique, l’auteur parle de son enfance, de ses amis, de ses parents, et de ses souvenirs des jeux en question, parfois doux-amers (ils étaient souvent décevants ou trop difficiles). Le dessin de Boris Mirroir alterne entre un style « cartoon » mignon au possible pour l’histoire et un « pixel art » élégant pour les écrans de jeu, fidèlement reproduits (il ne s’agit pas de captures d’écran). Les planches contiennent de nombreux gags et références culturels, que les geeks auront beaucoup de plaisir à découvrir. J’ai personnellement passé un excellent moment de lecture. J’ai trouvé cet album instructif et divertissant, les personnages sont attachants (ah, le papa et ses traductions approximatives) et les histoires sont remplies de tendresse et d’humour. Le tome 2 est dans la continuité du premier, pas de surprises, pas de déception, donc n’hésitez pas si vous avez aimé le tome 1. Je lirai certainement le tome 3.
Chouette... encore une BD qui surfe sur la nostalige 80s... Oui mais là c'est vraiment chouette, un savant mélange d'autobiographie de l'enfance et d'études des jeux vidéo. On trouve l'ambiance insouciante de l'enfance où les moments de récré et de jeux prévalent. Où l'on choisit ses copains en fonction de, les goûters aux noms disparus, les fêtes de Noël qui dérapent, du vécu quoi. Et chaque chapitre nous fait (re)découvrir un jeu marquant en détaillant ce pourquoi il était marquant: une nouvelle technique, un imaginaire, une bnde-son, des bugs techniques... Cela donne envie d'y (re)jouer en prenant le risque de la déception (bon aucun problème avec certains comme Tetris): la préface l'annonce d'entrée, les jeux de cette époque étaient pour la plupart pourris, les pages qui suivent sont un agglomérat de souvenirs. Cela marchera sans doute à tous ceux de époque. Pour les autres, pas sûr: les plus jeunes ne comprendront pas les références et ont d'autres jeux-référence cultes et certains plus anciens s'en foutent sans doute, à la manière de Kid Paddle. Super beaulot graphique entre le côté Spirou mag et le côté pixellisé pour bien faire la bascule entre les petites scénettes et les séquences d'immersion dans les jeux. La colorisation est parfaite, les personnages bien identifiables et l'idée de localiser les lieux façons rpg excellente. Mais les histoires sont quand même hyper légères. Peut-être que la série est schyzophrène: classée jeunesse, elle s'adresse pourtant aux adultes. D'où par exemple un vocabulaire qui voudrait être parfois un peu plus vulgaire mais qui doit tenir le frein.
Je suis d’une génération précédente par rapport aux auteurs, et n’ai jamais été réellement « gamer ». J’ai vu naitre l’informatique et les premiers jeux, j’ai découvert aussi les jeux d’arcade dans les cafés (quelques bons souvenirs à l’étranger avec des arnaques entre pièces françaises et allemandes pour jouer des heures à Space Invaders pour presque rien !). Je jouais parfois chez un copain à certains jeux de consoles (donjon et dragons par exemple), et j’ai aussi passé pas mal de temps sur certains jeux (comme « Pirates » ou d’autres). Enfin, j’ai redécouvert par la bande cet univers lorsque mon fils s’est entiché, comme d’autres, de consoles comme la DS : seules les différentes versions de Mario Kart m’ont alors réellement attiré et occupé. Bref, je ne suis pas forcément le cœur de cible de cet album, tandis que les auteurs sont par contre de ceux qui m’intéressent a priori. En tout cas, si certaines références m’ont échappé (je pense que la nostalgie doit jouer un rôle dans l’attrait de l’album), il se laisse lire agréablement, et Boris Mirror réussit bien ses réinterprétations visuelles des jeux historiques. Un album vite lu, plutôt plaisant – les courts chapitres assez classiques sur l’enfance sont fluides et dynamiques – , mais que les amateurs de jeux vidéo nostalgiques seront sans doute seuls à apprécier totalement je pense.
Petite Madeleine de Proust ravivée avec cette BD au doux parfum de nostalgeek. Car oui, comme un certain nombre d'enfants de ma génération, j'ai joué à certains de ces jeux sur console. Pas chez moi, comme Loïc Clément (travesti en pixel pour l'occasion) j'ai dépendu pendant longtemps de la générosité et des invitations de mes copains pour pouvoir un peu jouer à ces titres inoubliables... Mais c'était très limité, et ce n'est que plus tard, en acquérant une Sega MS 2, que j'ai pu en découvrir d'autres. Une console qui sert aujourd'hui à mon fils. Bref, revenons à nos pixels. J'avoue que je me suis reconnu un peu dans ces anecdotes de copains, d'attente fébrile de la sortie de tel ou tel jeu video. Rigolo aussi comme on peut avoir des interprétations communes des caractères des parents de copains (en plus on habitait la même région)... Par contre, le père de Loïc, comment dire... Ca pourrait faire l'objet d'une BD à visée plus psychanalytique je pense. Les histoires m'ont bien plu, alternant entre ces anecdotes et des petits résumés sur les jeux les plus emblématiques, avec des pixels entièrement recréés par Boris Mirroir. Celui-ci, passionné de retro-gaming, me semblait en effet la personne idéale pour faire une BD sur les jeux video de cette époque. Bref, une BD bien sympathique, qui rappelle des bons souvenirs à ma génération.
Premier tome réellement sympathique ! N’ayant pas connu cette époque qui semblait réellement sympatoche. C’est avec quand même une certaine nostalgie que j’ai lu cette BD. Pixel est un jeune garçon féru de jeux-vidéos, il en est complètement addict et il adore aller à la salle d’arcade et jouer à la console. Il y a des parties sur sa vie mais également des parties style 8bit qui expliquent des jeux-vidéos connus de l’époque qui ont d’ailleurs été abordées par Joueur Du Grenier pour la plupart. Graphisme vraiment sympa, j’ai adoré cette BD étant fan de jeux-vidéo et de rétro.
J'avoue avoir été déçu. Ca fait sourire, certes, et certains passages sont amusants et bien racontés mais il y a pas mal d'imperfections. La plus importante à mes yeux est l'utilisation excessive de screenshots. Alors oui, cela permet de reparler des jeux et de raviver des souvenirs aux nostalgiques mais il y en a trop et surtout parfois quasiment de pleines pages. Le tout se lisant tout de même très vite, ça fait un peu cheap et je trouve que cela nuit au plaisir de lecture. Il y a également des petites erreurs, par exemple on nous parle de 1988 mais la Game Boy n'est arrivée dans nos contrées qu'en fin 90. Au final, ce que j'ai le plus aimé, c'est tout ce qui ne parle pas de jeux vidéos (dessins animés, les copains, fête d'anniversaire) car les auteurs arrivent à retranscrire une époque et une ambiance de façon réussie. Bref, c'est mignon et plaira sans doute à la plupart des gens des générations X/Y (bref les enfants des années 80) qui ont vécu des choses similaires mais sans plus. 2.75/5 pour moi.
Caramba ! Mais quelle jolie petite madeleine de Proust que ce Pixel Boy !!! Déjà l'objet en soi est joli, vous ne le voyez pas ici sur ce site mais le visage du héros est animé par imagerie lenticulaire en surimpression de la couverture. Cela fait son petit effet et met de suite dans l'ambiance. L'histoire de Super Pixel Boy est en fait constituée de petites histoires mettant en scène le jeune garçon et sa famille ou ses copains de classe. Une passion les anime : le jeu vidéo ! Mais Loïc Clément le scénariste met en scène ses propres souvenirs. Cela commence souvent par une anecdote puis se termine sur des cases reproduisant des jeux célèbres des années 80 parfaitement intégrées dans l'histoire. Boris Mirroir maitrise le Pixel Art à la perfection en y ajoutant de savoureux dialogues pas piqués des hannetons et bien souvent rigolos. Ah et c'est souvent le visage de Pixel Boy qui remplace le héros principal qu'il s'agisse de Link ou de Batman. La plupart des jeux sont issus de la première console de salon Nintendo qu'on appelait vulgairement la NES mais il n'est pas non plus nécessaire de connaitre ces jeux par coeur tant ils sont rapidement et ingénieusement expliqués. Ce premier tome (gageons qu'un second devrait rapidement voir le jour avec une autre machine comme la Super Nintendo par exemple) devrait connaitre un franc succès auprès des quadras ou quinquas de la bande mais il pourrait également séduire un autre public pas forcément geek tant il arrive à reproduire le quotidien d'une bande de copains. C'est donc un véritable coup de cœur pour ce petit livre de mémoire d'un scénariste sincère qui a su trouver le dessinateur idéal pour illustrer une époque vraiment fun où les gosses savaient s'amuser pendant des heures avec de jolis pixels.
Voilà un album qui sent bon la nostalgie et qui ravira toute une génération, celle qui a grandi dans les années 80. En effet on replonge dans cette époque à travers un phénomène naissant : les premiers jeux vidéos. L'auteur raconte dans de courts chapitres des souvenirs d'enfance autour d'un jeu marquant de l'époque. Super Mario, Tetris, Zelda, etc... L'album est doublement interessant car il ne met pas simplement en images quelques banalités sur l'univers du jeu vidéo. Non l'auteur y apporte une touche autobiographique supplémentaire amusante. Comment le mercredi après midi il fonçait chez un copain pour faire un peu de console, après avoir regardé quelques épisodes de ses dessins animés favoris. Comment se passait un gouter d'anniversaire, qui lui a offert tel jeu pour ce qu'il croyait être le plus beau jour de sa vie à ce moment-là. Cette dimension supplémentaire est un vrai plus, non seulement elle est attendrissante et amusante, mais en plus elle renvoie directement à nos propres souvenirs, et c'est avec le sourire que je me suis revu dans pas mal de chapitres :) Le traitement donné aux jeux vidéos est également amusant. D'abord graphiquement cette façon de pixeliser le dessin pour se rapprocher du visuel de ces jeux d'époques est très réussi. Et ensuite parce que le propos c'est pas juste pour dire, waoh jouer à tel jeu c'était juste génial. Certains aspects comme des scénarios pas terribles, la difficulté trop élevée (ah purée ces sauts au pixel près...) ou des jeux trop répétitifs sont tournés en dérision. Et ça fonctionne très bien, c'est rigolo. Pari réussi avec cet album qui amusera les gens qui ont connu tout ça. 3,5 / 5
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