Terres d’Ogon

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Par-delà les terres d'Arran s'étend un vaste et riche continent, peuplé d'animaux sauvages et de peuples mystérieux, des terres aussi dangereuses que fascinantes, que l'on nomme les terres d'Ogon.


Auteurs espagnols Les Terres d'Arran

Au nord d'Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu'un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass'aa n'est pas de cet avis et décide de braver l'interdit et d'accompagner Ubu en pays tog.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Novembre 2022
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Terres d’Ogon © Soleil 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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L'avatar du posteur Balai à Chiotte

L'ensemble n'est pas mauvais en soit bien que je ne sois pas spécialement fan que nos protagonistes soient des enfants dans chacun des albums. Les enfants bien qu'ils soient généralement très matures pour leurs âges restent des enfants avec des traits de caractères propres et j'ai parfois l'impression de lire de la bd jeunesse. Cela reste assez bien écrit et on se laisse prendre mais au bout du cinquième album, on aimerait que l'arc change, du moins c'est mon avis. Je ne vous apprend rien si je vous dis que cette série est une énième déclinaison du monde d'aquilon, nonobstant celui qui lit ces albums a probablement lu les séries mères, à savoir : Elfes , Nains , Orcs & Gobelins , etc... Il me parait donc, comme précédemment pointé du doigt, indécent de faire appel à la nécromancie, qui foisonne dans les séries citées précédemment. Pourtant l'art de redonner vie aux défunts est encore utilisé dans deux albums de cette série. C'est redondant et fatiguant ce recyclage permanent, les ficelles utilisés sont toujours les même et l'intérêt des albums décroit. Et c'est bien dommage car il y a bon nombre de bonnes idées. Les enfants & la nécromancie ne sont pas les seules tares de cette série. J'ai notamment trouvé le scénario du cinquième tome très prévisible, sans surprise avec un final insensé, voir pathétique. Très grosse déception de cette fin d'année 2024. Petite note positive tout de même, les dessins et la colorisation assez bons réussissent à élever le niveau global de cette série.

18/12/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

Après avoir développé et enrichi les Terres d'Aran de plusieurs séries (Elfes, Nains, Mages, etc.), l'univers pensé par Jean-Luc Istin s'élargit à nouveau avec un nouveau continent : Les Terres d'Ogon. Inspirées de la culture Dogon, ce nouveau monde va donc s'inspirer de la culture africaine, la fantasy en plus. Et c'est avec le jeune personnage d'Ubu que s'ouvre ce nouveau cycle. Ce dernier ayant réchappé miraculeusement à la mort après le massacre de sa famille par le prince Aggor (une tribu de gorilles du pays Togu où vivent les Tog). L'enfant mu par sa soif de vengeance n'aspire qu'à parvenir au lointain volcan Karakenn où d'après la légende vivent les dieux Rouges dans la cité d'Yress : les Zul Kassaï. C'est là-bas qu'il entend demander de l'aide pour obtenir réparation... Si la trame scénaristique reste dans la veine de l'univers d'Aran, l'originalité des nouveaux décors proposés est prenante et intéressante. Les nouvelles créatures (Gorilles ou centaures par exemple) qui y évoluent sont bien amenées et campées et on se laisse tranquillement porter par cette histoire de vengeance bien rodée. Si la trame est assez courue d'avance, on passe pour autant un agréable moment de lecture dans un univers riche et bien pensé. *** Tome 2 *** Voilà un second tome qui enfonce le clou et qui nous en met plein les mirettes ! Il faut dire que c'est avec joie que je retrouve le dessinateur Alex Sierra que j'avais découvert avec l'excellente série "Hel 'Blar" ! Nicolas Jarry lui sers un scénario aux petits oignons qui nous emmène dans les pas agiles de la jeune Itomë de la tribu des blancs-visages. Cette dernière échappe de justesse à la mort, poursuivie par la tribu cannibale des dents-limées. Son frère n'as pas cette chance et Itomë va faire un pacte avec un ancien esprit malfaisant pour le tirer des griffes de la mort. Mais tout pacte a son revers, et les mésaventures d'Itomë ne font que commencer. D'emblée on est captivé par le rythme de cette aventure. Entre la première course poursuite, les péripéties qui en découlent et le graphisme à l'avenant qui prend page après page, on a pas le temps de souffler. On est happé par cette aventure de bout en bout ! Les cadrages et découpages très cinématographiques et le graphisme léché d'Alex Sierra parfaitement mis en valeur par la colorisation de J. Nanjan finissent de nous combler et de nous immerger dans cette nouvelle facette des Terres d'Ogon. Un très bon second tome ; je passe ma note à 3.5/5 *** Tome 4 *** Voici un nouveau tome qui nous propose de la fantasy inspirée des terres et de la mythologie égyptienne. Située sur les hauts plateaux de Korunka, Nicolas Jarry nous propose cette fois de suivre le destin peu commun du jeune Qâa. Fils illégitime de la cité solaire d'Amenrâ, Qâa vit de rapine et de bonnes relations à travers le dédale de cette ville perdue au milieu du désert. Sa rencontre avec la belle et mystérieuse Aménopée va changer le cours de sa vie... J'ai trouvé cette incursion dans l'imaginaire égyptien vraiment bien menée, trouvant un savant équilibre entre l'image qu'on s'en fait et l'univers déjà en place de fantasy des mondes d'Aquilon. C'est loin d'être grossier et l'intrigue est assez palpitante. Le dessin de Vax s'il n'est pas révolutionnaire est efficace et nous immerge rapidement dans ce nouveau pan de l'univers d'Ogon. Le tout monte crescendo vers un final assez surprenant : du bon boulot ! Un album efficace qui complète parfaitement cette nouvelle série des mondes d'Aquilon.

14/11/2022 (MAJ le 24/11/2023) (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Il y a quelques années de cela déjà je trouvais que la série commençait à s’essouffler. J’avais de mon côté lâché l’affaire sur certains sous-cycles. Mais après une période de production en nette baisse, covid oblige, voilà ti pas que les têtes pensantes reviennent avec non pas un, mais deux nouveaux cycles majeurs pour relancer la machine : un cycle parallèle intitulé « Guerres d’Arran » dont je ferais la chronique sous peu, et le présent cycle « Terres d’Ogon » que l’on peut décrire comme le second cycle majeur du « Monde d’Aquilon ». Tout ce qui a été produit précédemment appartient aux « Terres d’Arran » (oui je sais ça commence à devenir aussi technique qu’un texte des règles sur la pêche au sein de l’union européenne…). Et ça marche, ça marche même vachement bien. Le premier tome je l’ai parcouru dans sa version noir et blanc afin de mieux apprécier le travail de Duarte dont je suis pas très fan du rendu couleur sur ses autres albums, donc j’ai pu pleinement apprécier ses visuels qui sont nickels, ça chatouille l’oeil. Le scénario fait pas mal dans le plantage de décor mais ça se parcours bien, je n’ai pas trop envie de m’attarder sur cet album puisque comme c’est une nouvelle série on peut encore se permettre de lire les albums dans le désordre (bon y en a que 2 pour l’instant on va me dire). J’ai surtout envie de m’attarder sur le second tome, « Blancs-Visages », scénarisé par Nicolas Jarry, mon chouchou maître à penser de la série Nains, et dessiné par un artiste espagnol dont je ne dis que du bien depuis que je l’ai découvert sur Hel’Blar, el señor Alex Sierra, qui opère également comme story boarder sur d’autres albums. Du coup en bref ça parle de quoi ? C’est de la fantasy d’inspiration africaine, comme on n’en voit peu dans la bande dessinée, et même si je ne trouve pas le concept spécialement couillu par les temps qui courent, au moins cela a le mérite d’exister et d’être enfin mis en avant. Il y a de l’inventivité parfois mais visuellement c’est un peu les mêmes concepts visuels « africanisés » (les centaures sont moitié homme moitié girafe etc). D’ailleurs si ça intéresse les amateurs je recommande la lecture des nouvelles d’Imaro de Richard Saunders, un grand classique de la littérature fantaisiste africaine (le Conan noir en quelque sorte). Revenons à nos phacochères, l’histoire ma foi est assez classique mais terriblement efficace, on retrouve les éléments du shonen japonais, le parcours maintes fois vu et lu du héros théorisé par Joseph Campbell, etc. Le tout à la sauce Jarry, avec de l’humour, de l’aventure jalonnée entre moments d’héroïsmes chargés en drama et moment de grosses tensions et de sérieux ; toujours bien rythmée avec le climax, on a une histoire complète, qui se tient, et dont on a terriblement envie de lire la suite. Je ne veux pas d’un tome 3 qui se déroule ailleurs, je veux lire la suite des aventures d’Itomë et Djo-Djo ! Quant à Alex Sierra, quelle masterclass ! J’aurai acheté tout les albums du monde d’Aquilon si c’était lui le dessinateur (oui tant pis pour les vacances, j’aurais fait ce sacrifice ^^ ). Je ne sais que dire, j’adore son style pour faire simple. Je me disais qu’il n’avait pas donné pleine mesure à son talent sur le tome 9 d’"Orcs & Gobelins" qui était plus intimiste, mais là je crois qu’on a trouvé le genre d’histoire qui lui convient : à partir du moment où le scénario comporte une part d’épique, d’aventure et de dépaysement, il est dans sa zone de confort et le résultat sera aux petits oignons. Tome 3 Ma'a-kuru 2 étoiles Alors là non je suis désolé pour les auteurs mais c’est un carton jaune. ENCORE une histoire de morts-vivants ?! Après 96 albums du méga cycle sortis actuellement, dont un bon tiers consacré aux morts qui marchent, c’est juste un sens interdit ce type d’histoire. Les gars, soit faut se renouveler, soit faut arrêter. C’est tout ce que j’ai à dire sur ce tome, même pas envie de parler de mon ressenti global (car en soi c’est pas mauvais, mais bon…). Tome 4 Mystic 3 étoiles

03/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Après Elfes, Nains, Orcs et gobelins, et Mages, voici Terres d’Ogon la cinquième déclinaison de l’univers. Il fallait oser et l’éditeur ne s’en prive pas. Vous me direz si ça se vend et tant qu’il y a de la demande, why not ? Perso je m’en fous, je lis mais ne possède pas, j’ai lu le présent album en accéléré en magasin. Mais avec le sentiment que les lecteurs sont pris pour des vaches à lait. Passé ce gentil petit coup de gueule. Cette nouvelle série était elle indispensable ? Franchement non. Est elle efficace ? Heureusement oui, on retrouve le savoir faire des auteurs (Istin et Duarte sont des poids lourds de l’univers). Pour ceux qui suivent un peu ce monde, les Terres d’Ogon est une sorte de terre oubliée, un nouveau continent qui agit comme un miroir à celui d’Arran, les elfes rouges s’y seraient exilés il y a fort longtemps. On s’éloigne du carcan Fantasy à la Tolkien, ce nouveau monde montre des modes de vie différents qui s’inspirent des Inuits ou de l’Afrique, et est peuplé de nouvelles créatures, on y croise entre autre, des centaures et les Togs (un peuple de singes croisé rapidement dans un album se déroulant dans le grand nord d’Arran). Passé cette relative nouveauté niveau contexte, on retrouve le même schéma niveau histoire que dans bien des albums. Une aventure en un tome efficace avec de nouveaux enjeux potentiels, et une partie graphique toujours séduisante. Le tout est malheureusement terni par ce sentiment de trop, l’impression qu’à force de vouloir tirer sur la corde, cette dernière s’effiloche et casse la magie de tout ce qui a été construit au préalable. Je trépigne pas spécialement pour la suite. L’univers s’enrichit mais sorti des elfes, nains et orcs, les nouvelles séries me passionnent beaucoup moins.

13/11/2022 (modifier)