De Cape et de Crocs

Note: 4.56/5
(4.56/5 pour 194 avis)

À bord d'un vaisseau turc, un coffre. Dans le coffre, un écrin, dans l'écrin, une bouteille, dans la bouteille, une carte, et sur cette carte... l'emplacement du fabuleux trésor des îles Tangerines !... Il n'en faut pas plus à deux fiers gentilshommes, fins bretteurs et rimailleurs, pour se jeter dans une aventure qui, de geôles en galères, les mènera jusqu'aux confins du monde.


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Les deux fiers gentilshommes héros de cette histoire se nomment Armand Raynal de Maupertuis et Don Lope de Villalobos Y Sangrin. Pour des raisons de simplification évidentes, nous les nommerons Armand et Don Lope. Ils ont beau être deux fiers gentilshommes, ils ne sont pas riches pour autant... plutôt fauchés même... en fait au début de l'histoire, nos deux aventuriers sont même obligés de faire les poubelles pour trouver à manger. Mais un jour, en voulant aider un pauvre vieillard en détresse, ils vont s'embarquer dans une bien folle aventure. Ils vont par hasard trouver une bouteille contenant la carte d'un fabuleux trésor ! Destination, les îles Tangerines. Oh bien sûr, la route ne sera pas si tranquille : pirates, batailles à coup de canons, monstres marins, trahison, retournement de situation, duels, naufrages, amour et passion, bref, toute la panoplie de la parfaite aventure sera utilisée. L'aventure se terminera sur les îles Tangerines elles-mêmes... les terribles îles sont connues pour leur brume incessante, leur récifs pointus et leur légendes terrifiantes. Et quel est ce trésor, au fait, qui fait maintenant tourner la tête de tant de monde ? Nos deux fiers gentilshommes ne sont plus seuls sur le coup, et c'est une véritable course poursuite qui a commencé. Accompagnés de leur ami Eusèbe, lapin de son état, ils découvriront sur cette île bien des surprises.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Novembre 1995
Statut histoire Série terminée (1 cycle de 10 tomes + 1 cycle de 2 tomes) 12 tomes parus

Couverture de la série De Cape et de Crocs © Delcourt 1995
Les notes
Note: 4.56/5
(4.56/5 pour 194 avis)
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10/05/2001 | Alix
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Par Endorawn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Bonjour Série culte… pourquoi un tel choix ? Dans un premier temps c’est ce site internet « BDthéque » qui m’a fait découvrir cette série, je l’ai donc achetée en toute confiance, sachant que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais franchement je ne suis vraiment pas déçu. Et après l’avoir dévorée, je commence à la relire, donc « Oui Culte ! ». Et bien je dois dire, que l’histoire est rondement bien menée avec des personnages attachants et hauts en couleurs. L’aventure de deux comparses, prêts à défendre la veuve et l’orphelin (c’est une image). En gros, ils commencent leurs aventures en aidant un p’tit vieux, (sénile on peut le dire de toute façon c’est son nom « Cénile ») Vous allez dévorer les tomes à vitesse grand V, car l’auteur arrive à vous plonger dans cette histoire, pleine de rebondissement, parfois cocasse, attachante, envoûtante, par l’ensemble des protagonistes. Je dois dire que des fois, ils n’ont pas de chance non plus (les pauvres, l’auteur les maltraite quand même). Les dessins restent en adéquation avec les dialogues, c’est simple des joutes verbales et des vagues vocales qui plairont ou non, personnellement j’adore et j’en redemande. Quelques jeux de mots qui passeront inaperçus aux yeux d’un jeune public. Merci de m’avoir fait découvrir cette série. Techniquement rien à dire, les traits sont net, les détails sont là, les décors aussi, l’ambiance est bien mise en scène, effets de lumière et d’ombre, de mouvement, c’est nickel. En voilà une de BD « qu’elle est bien pour qu’on la lise ». N'do

07/12/2008 (modifier)
L'avatar du posteur Calimeranne

Difficile de critiquer cette série sans répéter ce qui a déjà été dit maintes fois dans les critiques précédentes... Personnellement j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée, et cela sans doute parce qu'elle possède de nombreuses qualités : les deux personnages principaux sont plutôt charismatiques, le lapin Eusèbe est vraiment craquant, et on a d'emblée envie de les suivre dans leurs aventures hautes en couleur. Et puis évidemment il y a les dialogues qui sont un véritable régal, les passages en alexandrins sont particulièrement savoureux. D'un point de vue graphique, je trouve que le dessin s'est sensiblement amélioré au fil des albums ; les personnages sont à la hauteur de l'histoire, et les décors sont très fouillés et réussis. Le point fort du dessin est le travail des couleurs, très agréables à l'oeil. Je terminerais par un bémol qui explique ma note : le scénario part un peu dans tous les sens, et l'histoire finit par s'essouffler. J'ai trouvé les derniers tomes moins bons, sans doute parce que cela a commencé à me lasser. Ceci étant, il s'agit d'une bande dessinée de grande qualité et qui reste incontournable dans le paysage de la bande dessinée.

07/11/2008 (modifier)
Par Clèm's
Note: 5/5

Magnifique ! Purement et simplement ! Cette BD m'a été révélée dans tout sa splendeur da ma bibliothèque municipale et j'ai souvent reçu des menaces d'amendes pour retards excessifs (et répétés ... bien évidemment). J'ai pu constater que cette magnifique (et ô combien hilarante) épopée fut plus qu'encensée sur ce site (malgré quelques esprits chagrins, mais bon, chacun ses goûts), mais je ne peux résister à l'envie d'ajouter ma pierre à l'édifice. Des personnages hauts en couleurs, une histoire remontée et des dialogues et des situations à faire se briser toutes les côtes de la pire des faces de Carême (qui s'offusquera sûrement du ridicule où Don Lope et Kader savent si bien se plonger quand il est question de Religion - Merci M. Huttington !). Jugez-en plutôt, "[Boone] Nous avons été mystifiés ! - [Cigognac] Je le crains. - [Boone] Mais on ne mystifie pas impunément un pirate ! - [Cigognac] Là je suis d'accord avec vous. - [Boone] Tout ça va se payer ! - [Autres ...] Ouais ! - Va y avoir d'la viande froide ! - Du sang ! - Des Tripes !!! - DES EXCUSES !!!" ... Dix bonnes minutes me furent nécessaires pour m'en remettre la première fois... J'ai un faible également pour les personnages d'Eusebe (qui est "trop mignon" - Señor Garcia) et Bombastus, qui constitue le plus formidable concentré de délire métaphysico-scientifique à avoir jamais existé dans une BD (Tournesol, Léonard et le Dr Slump peuvent aller se recoucher - Ses explications et la scène plus que mythique du décollage devraient être immortalisées par une statue). Le monde alternatif que constitue la Lune et ses habitants me firent verser quelques larmes (Surtout quand ils manquent de télescoper des philosophes dans l'Auberge Roulante). Les dialogues ciselés d'Ayroles, les dessins de Masbou et le comique des situations font de cette série un pur chef d'oeuvre à lire absolument ! Que le tome 9 accoure ! Je veux savoir la suite !

09/10/2008 (modifier)

Pour ceux qui l’ignoreraient encore – ou qui ne l’auraient toujours pas admis – "De Cape et De Crocs" est la plus prodigieuse série de bande dessinée francophone jamais créée. Je tenais à le signaler moi aussi de peur que certains - par distraction ou par (très) mauvaise volonté - aient encore l’outrecuidance d’affirmer ne pas en avoir été informés. Cependant, la politique de ce site impose que tout avis et toute opinion doit être accompagné d’un justificatif sommaire. Aussi, quitte à défoncer toutes les portes ouvertes de ce monument littéraire, je me lance à mon tour dans une logorrhéique effusion de louanges et de superlatifs. Tout d’abord, considérons cette série de loin, de très loin. Ne considérons que l’idée première, que l’intention originelle, que le « concept de base » de l’œuvre. Déjà là, DCEDC se distingue de toutes les séries environnantes et se démarque de manière époustouflante. Nous voyons une série dite d’aventure ou de cape et d’épée où les principaux protagonistes sont des animaux vêtus en gentilshommes et côtoyant des pirates, des bourgeois et des malandrins tous semblant issus de la littérature ou du théâtre « classique » (quel vilain mot). On y voit des décors et des couleurs jamais vus et jamais rêvés auparavant, on y décèle encore un découpage séditieux engendrant un rythme effréné, frénétique, insensé, immodéré, échevelé, vertigineux, fougueux, furieux, éperdu, effervescent, véhément (…) à ces planches détonantes. Approchons-nous un peu. Là, voilà. Les visages, les expressions, les détails graphiques… A ce niveau-là déjà, la note maximale me paraît devoir s’imposer comme rarement elle ne le dût. Par surcroît distingue-t-on encore – à cette distance – les phylactères et leur contenu. Le texte est là. Les dialogues les plus fins et les plus drôles de la bande dessinée francophone d’hier et d’aujourd’hui. Un vocable un rien désuet qui parfait cette atmosphère intemporelle et fabuleuse. Dans les bulles comme autour d’elles, les références abondent, les clins d’œil se succèdent. La Fontaine ! Là, Corto ! Cette chanson, c’est Brassens ! Scapin ! Là, c’est du Hugo ! Ici, le roman de Renart ! Le plagiat de Molière sur Cyrano ! Le personnage de Cigognac ! La lune, comme dans les contes du 17ème ! Là, Münchausen ! Le Cid ! Baudelaire ! Da Vinci ! Stevenson ! Defoe ! Dumas ! Verne ! Hergé ! Moby Dick ! Les Monthy Python ! Rabelais ! The Lord of the Rings ! Hamlet !... Je l’ai vu le premier ! Non, c’est moi !... Là, c’est L’Avare !... Enfin, approchons-nous vraiment et plongeons dans cette cathédrale de papier. Imprégnons-nous de cette extraordinaire atmosphère et… Commençons la lecture. Tout bien considéré, je ne vais pas m’épancher sur chaque tome et sur chaque situation extraordinaire de cette série… Je pense que tout à dû être dit et redit auparavant (ou du moins tout ce qui peut être dit, car il arrive parfois - lorsque l’on est confronté à une œuvre d’Art d’une puissance importante – que les mots ne puissent retranscrire notre ressenti). Je ne ferai que confirmer le fait que l’intrigue développée ici par Ayroles et illustrée par Masbou est la plus enivrante et la plus démesurée proposée jusqu’à ce jour par la BD de langue française (non, il ne sera pas dit que j’aurai compromis Watchmen dans cet avis) ! Je confirme que l’on trouve dans "De Cape et de Crocs" tout ce qui – selon moi – métamorphose une BD de très bonne qualité en œuvre culte et que l’on y trouve une valeur artistique véritable et tous les éléments relatifs aux Grandes œuvres, aux vrais (et rares) Chefs d’œuvre. L’évasion, l’originalité, le perfectionnisme (tant formel que scénaristique), l’intemporalité, la prise de risque et le message inhérent à toute poésie, celui qui transforme, celui qui marque et qui provoque un renversement existentiel chez le spectateur. Il y a un « avant » et un « après » DCEDC. Cette série peut vous changer la vie. Ayroles s’inspire de personnages fictifs du passé et les intègre parfois dans son œuvre. Néanmoins ne leur enlève-t-il rien de leur substance et de leur grandeur. Il respecte entièrement l’âme de ces légendaires héros. Il les fait renaître, il les fait revivre. Je soulignerai encore simplement le fait que cette série est (encore une fois) un REEL chef d’œuvre et que le fait qu’Ayroles ait choisi le medium de la BD pour créer et développer ses histoires n’enlève rien à la valeur véritable de cette œuvre d’Art. Tout le monde connaît le Cyrano de Rostand, tout le monde connaît Dumas, Molière, La Fontaine etc. Eh bien je trouve qu’Ayroles n’a rien à envier à ces maîtres du passé. La littérature ne nous propose plus de grandes œuvres poétiques et chimériques, le cinéma coupe les ailes au moindre Terry Gilliam qui ose proposer une idée vraiment audacieuse, le milieu scolaire ou académique renforce chez les jeunes l’idée que ce « genre » est mort, qu’il appartient au passé et que les alexandrins correspondent à une langue oubliée… Non !! Ayroles est un poète et un conteur au moins aussi talentueux et génial que ces références toujours plus dénaturées à force d’analyse. Lorsque je dis que mon écrivain préféré est Edmond Rostand, on me rétorque qu’il « fait du théâtre »… Pourtant, c’est une figure emblématique de la Littérature française ; donc, si le théâtre est accepté par « l’intelligentsia » d’aujourd’hui, j’affirme que la BD doit l’être également et qu’Alain Ayroles est le plus grand écrivain français encore vivant (allez, l’un des plus grands… Je ne les connais pas tous je pense). Edmond Rostand, Georges Brassens, Alain Ayroles. Cela pourrait être aujourd’hui mon « trio » de poètes – écrivains francophones préféré. Le troisième eut le malheur de choisir un medium ingrat et méprisé par les « intellectuels » d’aujourd’hui, tant pis. La postérité saura peut-être reconnaître son génie. La BD est un Art aussi puissant que le théâtre ou la chanson. Il serait bon que les gens (tant le public que les auteurs) le comprennent et l’admettent enfin. La BD n’est pas la solution de facilité pour qui n’a pas le courage ou le temps d’écrire un roman de 500 pages ou pour qui n’a pas les moyens de faire un film. La BD doit être considérée avec le même sérieux que le plus imposant des romans « littéraires ». A quand une BD dans la Pléiade ? Ayroles ne sera-t-il jamais salué comme il le devrait être uniquement pour avoir choisi le neuvième art comme terrain de jeu et de vie ? Ah… Ayroles, tu choisis la BD, qu’allais-tu faire en cette galère ?... Vraiment, rarement une œuvre ne m’aura transporté et transcendé autant que cette série. Masbou est un dessinateur hors du commun (l'homme qui parvient à rendre un caillou attendrissant (!)) et Ayroles est un poète éternel. Jules Renard disait, le soir de la première de Cyrano : « Ainsi, il y a un nouveau chef-d’œuvre sur terre ». Je crois sincèrement que Rostand dirait la même chose s’il lisait De Cape et De Crocs.

02/09/2008 (modifier)
Par Rom1
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Véritable révélation que cette série. Un vrai plaisir que de lire les albums d’un bout à l’autre. L’histoire est agréable, le scénario n’est pas spécialement évolué, mais le souci de l’écriture des dialogues, et du récit font passer un très agréable moment. Les références historiques et culturelles sont nombreuses, et je ne pense pas les avoir toutes relevées. C’est une BD très riche qui motive un achat certain. La re-lecture d’une telle série assure à coup sûr de relever toujours une subtilité ou un détail qui aurait pu nous échapper lors de la première lecture. Le dessin peut gêner certain, mais personnellement j’aime beaucoup le trait de Masbou. Les paysages et autres décors sont très réussis. Les couleurs se marient très bien avec l’ambiance comedia dell’ arte de cette BD. L’ambiance de la BD est d’ailleurs un vrai régal. On prend beaucoup de plaisir à lire cette série pleine de fantaisie et d’humour, où se mêle épopée, romantisme, théâtre, poésie et cape et épée. Finalement, c’est une BD que je recommande, que je vais m’empresser d’acheter pour pouvoir la relire encore et la faire partager.

11/08/2008 (modifier)

Une BD passionnante, avec un vocabulaire très riche (prévoir le dico !), des joutes verbales par alexandrins, des chamailleries, des personnages-animaux avec un sens de l'honneur, chevaleresques, attachants, une histoire de trésor et voila une très bonne BD ! Une question toutefois dont on attend la réponse avec impatience : que faisait donc Eusèbe dans les galères ??

25/07/2008 (modifier)
Par ricou
Note: 5/5

Des animaux au milieu des hommes... idée surprenante ? En fait, oui ! Monsieur Ayroles, merci de nous inviter dans le monde de la poésie bdistique... Pour commencer, un renard poète (merci pour ces tirades en alexandrins... je vais hurler au génie !), un loup belliqueux, un petit lapin ex-garde du cardinal (quand connaîtrons-nous les détails ?), une belle saltimbanque, de l'amour, des pirates, de l'aventure... une excellente mise en bouche sur fond d'île au trésor, qu'aurait aimé Stevenson ! Puis les rêveries d'Ayroles prennent corps : des raisonnements scientifiques d'une logique sans faille au prince déchu de la lune, le tout saupoudré de théâtre (les clins d'oeil à Moliere, La Fontaine...), on entre dans un monde de rêverie posée en bulles, et très bien servi par un dessin coloré, lumineux (petit bémol : trop de blanc à mon goût chez le maître d'armes) Et la, alors que l'on touche au magique, survient le voyage extraordinaire, que Jules Verne lui même n'aurait pas renié !!! Un nouveau monde qui permet à l'auteur de se libérer des limites terrestres et de nous offrir une explosion imaginative que je qualifierais de... sélénique ! Merci messieurs de nous offrir une rêverie d'enfant avec des mots d'adultes... j'en veux plus !

07/07/2008 (modifier)

Pour ce qui est du dessin, j'avoue qu'il m'a fallu du temps à l'apprécier. C'est un style très humoristique et caricatural, mais parfois, on se demande si les erreurs de proportions sont volontaires ou pas. En revanche, les décors sont toujours très beaux et minutieusement dessinés. Aussi, j'ai eu l'impression que le dessin s'améliorait d'un album à l'autre, ce qui n'est pas rare dans toute série de plus de 6 épisodes. Pour ce qui est de l'histoire, c'est un peu n'importe quoi. Bon, on n'est pas là pour s'en plaindre, c'est une série complètement loufoque qui ne recherche pas le bon sens. Mais après 7 épisodes, je me sentais un peu étourdi. C'est ce seul aspect qui me fait donner 4 au lieu de 5. Parce que j'arrive maintenant au meilleur aspect de cette série, le texte ! C'est un délice de lire chaque réplique page après page. C'est d'ailleurs l'élément le plus drôle de la série, sans aucun doute. J'ai rarement autant ri qu'en lisant les paroles des pirates effrayés par le petit lapin. Noyés blêmes au rictus ourlé de polypes ! C'est du génie. Bref, tout le monde gagnerait à lire cette série, ne serait-ce que pour apprendre de nouveaux mots de vocabulaire ou simplement pour rire un bon coup.

30/05/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Avec autant de bonnes notes, cette série me semblait faire partie de ces bd que tout bédéphile doit lire une fois dans sa vie. Je suis donc allé emprunter les sept premiers tomes (il n'y avait pas le dernier) à la bibliothèque. Je n'ai pas été déçu. Le début du premier tome ne m'a pas trop accroché. Le scénario ne me passionnait pas car j'y voyais une énième chasse au trésor avec comme seule originalité des animaux qui parlent. Puis, lorsque les deux héros embarquent dans les galères, j'ai accroché. Pourquoi là ? Peut-être est-ce le charme d'Eusèbe, ce petit lapin mignon qui nous est tout de suite sympathique à sa première apparition. En plus, pour mon plus grand plaisir, le scénario se révèle plus original que je ne l'aurais imaginé. Les auteurs ont vraiment une très grande imagination. J'espère tout de même qu'ils vont bientôt finir la série avant que ça devienne médiocre. D'ailleurs, j'ai trouvé le tome 7 moins bien que les autres.

10/03/2008 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5

"Le Baron de Münchhausen" n'a qu’à bien se tenir... Il n'est pas le seul à vivre des aventures incroyables. Quel délice, quelle subtilité, quelle aventure! Cette série est vraiment incontournable dans le genre. L'écriture est exquise; utiliser la poésie pour créer un humour fin et recherché est particulièrement jubilatoire. Cela constitue selon moi le premier point fort de cette série. Il ne faut pas chercher bien loin pour remarquer la qualité des dessins et des couleurs. Les tons utilisés sont variés et appuient le caractère extraordinaire de l'histoire proposée. C'est très agréable et la découverte de chaque planche est un vrai plaisir... Assez écrit, le reste se trouve dans les autres avis, je ne peux que confirmer toute la qualité de cette série, pour les grands enfants comme moi... A posséder, sans hésiter !

08/02/2008 (modifier)