Gatsby le Magnifique (Fordham) (The Great Gatsby)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une adaptation en roman graphique magnifiquement illustrée du classique américain bien-aimé de F. Scott Fitzgerald.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Adaptations de romans en BD Les petits éditeurs indépendants New York Séries avec un unique avis

Nick Carraway vient de s'installer à West Egg, sur Long Island. Il ne tarde pas à entendre parler de Jay Gatsby, son richissime voisin, qui donne des fêtes somptuaires dans sa magnifique maison. Il fait sa connaissance, et comprend que sous cette carapace se cache une vieille blessure, un coeur brisé, et qu'il pourrait aider à changer cet état des choses...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Octobre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gatsby le Magnifique (Fordham) © Philéas 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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05/12/2022 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Ma lecture du roman de Fitzgerald remonte aux années lycée, à l'époque où j'essayais de lire un maximum de classiques. Des brumes de ma mémoire émergent des descriptions de fêtes pharaoniques, de femmes alanguies sur des canapés plus cher que mon appartement et d'un drame au coeur d'un quintett amoureux... Et surtout le fait que j'étais à mille lieues de ce monde-là. Car oui, c'est bien là le fond de cette histoire : une, ou plutôt plusieurs romances entremêlées, dans un milieu social où des nantis passent leur temps à s'ennuyer, discuter de tout mais surtout de rien, où des retrouvailles ravivent des flammes sentimentales que l'on croyait éteintes... C'est un roman complexe, qui se situe au coeur des années folles, avec quelques cendres de la Première Guerre Mondiale... Un monde où chaque personnage a l'air d'un salaud, qui par la façon dont il ou elle traite son mari, son amant ou sa maîtresse, qui par le comportement face à un accident de la circulation... Fred Fordham me semble avoir saisi l'essence du classique de Fitzgerald, et avoir trouvé dans le style graphique d'Aya Morton également l'expression presque parfaite de ces années-là : un style évanescent, naïf, plus proche de l'illustration de mode que de la bande dessinée... On dirait un peu du Jacques Martin natif et naïf, avec des couleurs pastel et passées. Cela donne, malgré la gravité des dernières scènes, une atmosphère diaphane et superficielle à cette histoire. Après cette lecture, je n'aime toujours pas les personnages de cette histoire, mais j'ai au moins eu l'impression de mieux les comprendre.

05/12/2022 (modifier)