Gaston Lagaffe
Qui ne connaît pas encore Gaston Lagaffe? Qui ne connaît pas ce gaffeur paresseux de légende ?
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Gaston Lagaffe arrive un jours aux édition Dupuis pour y travailler. Personne ne sait d'ou il vient. Personne ne sait qui l'envoie. Quelqu'un de haut placé apparemment. Alors ils ne se méfient pas, et accueille le jeune homme et lui donne un bureau. Grave erreur! Non seulement l'animal ne travaille pas, mais en plus il s’avèrent être un gaffeur incroyable! Jamais paresse et maladresse ne s'étaient réunis avec autant d’intensité dans une seule personnes. Gaston doit trier le courrier en retard? Il préfèrent dormir, jouer à la bataille navales avec "Jules d'en face", ou bricoler une nouvelle invention qui va sans doute incendier les bureaux. Fantasio, puis Prunelle, vont se casser les dents à essayer de faire travailler Gaston. Sans succès. Alors suivez les aventures de Gaston, accompagné de sa mouette rieuse, sont chat, sa voiture mythique et sa boule de bowling! Vous ne le regretterez pas!
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Date de parution | Janvier 1960 |
Statut histoire | Strips - gags 22 tomes parus |
Les avis
Ah oui ça pour être culte , Gaston Lagaffe l'est assurément. Gaston a pour lui son coté doux rêveur qui fait qu'on lui pardonne toutes ses gaffes. Bon en vrai si je l'ai en collègue de boulot je le tue et après avoir usé Fantasio, Prunelle est franchement patient. Pour moi Gaston Lagaffe c'est une madeleine de Proust, un plaisir régressif assumé. Et assurément un fou rire dès que je prend une BD. C'est plus fort que moi. Gaston Lagaffe c'est comme une vidéo d'une chute, ça me fait marrer Mais comment de pas rire aux mésaventures de Monsieur De Mesmaeker ou de l'agent Longtarin. Comment de pas sourire à l'innocence de Gaston et de Mademoiselle Jeanne. Même le chat et la mouette sont des personnages clés et ont le droit à leur gag. Gaston c'est un grand oui pour moi.
Gaston est un personnage hors du commun, un anti-héros attachant avec ses gaffes et sa paresse. Il apporte une touche d'humour unique et une critique sociale subtile à travers ses aventures. Le trait de Franquin est dynamique et expressif, rendant chaque gag vivant. Les situations absurdes et les running gags autour des personnages secondaires comme Longtarin et Jules-de-chez-Smith-en-face sont un régal. Au-delà des rires, Gaston Lagaffe offre une réflexion sur le monde de l'entreprise et la résistance passive de l'individu face au système, le tout avec une touche écologique avant-gardiste. Cette BD traverse les générations. Elle a marqué mon enfance et continue de résonner aujourd'hui. Les personnages secondaires sont tout aussi mémorables que Gaston lui-même. En somme, Gaston Lagaffe est une oeuvre culte qui mérite sa place dans le panthéon de la bande dessinée franco-belge. Un chef-d'oeuvre qui, malgré quelques gags convenus, reste un incontournable pour son humour, son originalité et ses valeurs.
Là on est dans la base de chez base ! Mais il est quand même bon et utile de rappeler à quel point Franquin a fait un travail formidable. Je ne vais pas m'étendre sur le dessin, d'autres l'ont fait et bien mieux que moi. Ce qui m'a toujours plu dans les Gaston sont les runnings gags autour des personnages secondaires et des collègues de Gaston (Longtarin etc.). J'ai d'ailleurs toujours été un grand fan de Jules-de-chez-Smith-en-face et déplore qu'on ne puisse le choisir dans les images de profil. Ce n'est pas qu'une série de gags et situations plus absurdes les unes que les autres, les albums diffusent beaucoup de critiques sociales subtiles. Gaston est un monument de la bande dessinée franco-belge. Avec son personnage attachant, son humour unique et ses thèmes avant-gardistes.
Un grand monument de mon enfance, et totalement intemporel : 5/5 ! Il n'a pas du être facile pour Franquin d'imposer cet anti-héros maladroit et paresseux à l'époque !! De plus la galerie de personnages hauts en couleur l'accompagne bien : d'abord Fantasio et Prunelle, accompagnés de de Mesmaeker et ses contrats (dont on ne saura jamais ce sur quoi ils portent), suivis de Lebrac, de Jules-de-chez-Smith-en-face, du chat, de la mouette (officiellement) rieuse, de la souris, du labo de chimie amusante (sauf pour les architectes de l'autre côté du mur), du gaffophone, de la gaffomobile (avec Longtarin),.... Mention spéciale au R5, avec ces textes à hurler de rire.
... Qu'ajouter ? Chapeau, Franquin, pour avoir eu le culot d'inventer ce héros-sans-emploi alors que personne ne devait y croire, et de l'avoir aussi rapidement cerné sans jamais l'avoir trahi ; assumant ta démarche jusqu'à nous offrir l'incarnation la plus humaine de la résistance -pas si passive...!- de l'individu face au système. Bravo Franquin pour, en si peu d'albums et probablement grâce à ton enthousiasme à les dessiner, avoir acquis ce graphisme prodigieusement moderne et dynamique (encore au jour d'aujourd'hui !) qui transfigure, pour ton lecteur énamouré, le plus simpliste des gags en infarctus potentiel... Félicitations Franquin pour avoir su, au travers d'une galerie de personnages aussi vrais que touchants -même les pires : salut, Longtarin !- dépeindre presque toute une époque avec une lucidité et une franchise qui témoignent, au travers de si nombreuses cases, de ton soucis de l'autre et de notre devenir. Et, sur un plan plus personnel : merci Franquin pour m'avoir -sans que je le comprenne à l'époque- offert un héros à qui m'identifier presque totalement et dont les nombreuses relectures de ses gaffes ont parsemé mes années de fou-rires, éclats de rire et, même une fois, une telle crise d'hilarité que ma mère a débarqué pour s'assurer que je ne faisais pas un malaise.
Évidemment une valeur sûre. Ce que je préférais étant gosse, les inventions de Gaston. Aussi, dans les premiers albums, il est parfois fait référence à Mr Dupuis, mais on ne le voit jamais à l'image. On voit au mieux ses chaussures, il me semble.
Depuis longtemps, Gaston Lagaffe a accompagné ma vie. Je me souviens des albums qui trainaient ici ou là dans la maison familiale de vacances que je partageais avec mes cousins lorsque nous avions une quinzaine d’année, albums que l’on s’échangeait le soir. Avec le temps, j’ai acheté peu à peu les recueils de Gaston, mais dont les éditions ou les numérotations changeaient au fil des ans, si bien que j’avais une collection assez disparate des Gaston. Il a fallu que les éditions Hachette proposent une édition assez belle en 2015, avec frise et dos toilé, pour qu’enfin, je puisse acquérir la collection complète, collection qui a fini dans les mains de mon père qui ne se lassait pas de lire Gaston Lagaffe, et était assez admiratif de travail réalisé par les éditions Hachette. J’ai, à la mort de mon père, récupéré l’ensemble de la collection Gaston Lagaffe, mais je n’ai pas résisté à l’envie d’acquérir l’intégrale Gaston, qui vient d’être rééditée dernièrement sous une nouvelle couverture. Bien sûr, le format est plus petit, mais cela n’est pas dérangeant, et la présence de suppléments publiés dans le journal "Spirou" est un atout de cette édition. Avec Les Tuniques Bleues, Sammy ou Le Scrameustache, les pages consacrées à Gaston étaient celles que j’attendais le plus dans le journal Spirou dans les années 70. J’avoue avoir un faible pour les histoires de Gaston Lagaffe avec Fantasio, en particulier celles liées à la signature des contrats avec de Mesmaeker ou encore avec le gaffophone. Les planches de l’époque avec l’alter ego en latex de Gaston me font encore hurler de rire, même après moults lectures ! Au fil des pages, on se demande encore comment Franquin a pu produire tant de gags sur tant d’années, en multipliant les séries (Spirou et Fantasio, Modeste et Pompon) Au fil des albums et des années, le dessin de Franquin devient plus nerveux, ce qui coïncide presque avec l’arrivée de Prunelle sur le devant de la scène, et les décors plus fouillés. Les thèmes évoluent également avec le temps, de la flemmardise sympathique au bureau, Gaston devient un chantre de l’écologie avant l’heure et un adversaire acharné des parcmètres (c’est peut-être d’ailleurs, les gags qui avaient moins de résonances pour moi à l’époque –j’avais 13 ans- ) J’ai relu les 913 gags de Gaston Lagaffe présents dans cette intégrale, et je suis toujours aussi admiratif du travail de Franquin, que je place au sommet de mon panthéon avec Hergé, Jacobs, Peyo et Tillieux. Et on ne peut que souligner l’honnêteté et le courage de Franquin, lorsqu’il met en avant les noms de Jidéhem ou d’Yvan Delporte sur la couverture de ses albums, à une époque où les co-auteurs n’avaient pas droit de cité C’est une série qui ne vieillit pas avec le temps, et qui traverse les générations, j’en suis la preuve. Avec des personnages secondaires à jamais gravés dans la mémoire des lecteurs, Mademoiselle Jeanne, Monsieur Boulier, Lebrac, De Mesmaeker, Labévue, Longtarin, Prunelle et Fantasio, Franquin a inscrit dans le monde du 9ème art, une œuvre inoubliable et magistrale avec son Gaston Lagaffe . Cette intégrale est une occasion unique, pour ceux qui ne connaissent pas encore l’œuvre de Franquin, et pour les autres aussi, de découvrir ou de relire les aventures de Gaston En un mot, chef d’œuvre !
Trois étoiles à Gaston ! Est-ce un crime de lèse-majesté ? J'assume car je n'ai jamais été un grand fan de la série de Franquin. Bien sûr il y a le trait précis, dynamique presque vivant de Franquin. Ses couleurs sont vraiment à mon goût. Son découpage aussi. Mais le personnage de Gaston m'exaspère même si les personnages secondaires sont vraiment bien travaillés. Pour moi Gaston c'est l'amateurisme glandeur dans un monde du travail tellement difficile. Gaston massacre la gastronomie, la musique et le travail des autres. C'est une représentation de l'individualisme je-m'en-foutiste qui va à l'encontre de tout ce que j'aime. On peut y trouver de la poésie et le côté écolo ne me déplait pas mais ce n'est pas mon humour.
Une envie me trottait dans la tête : relire Gaston ! Bon ben, c’est fait ! Un grand moment plaisir, une bonne rigolade de temps en temps (je les ai relus tellement souvent que je les connais par cœur et je ris un peu moins souvent, je l’avoue). J’ai retrouvé avec délectation cet employé de bureau indolent, plus motivé par ses inventions que par les réponses aux lecteurs. J’ai trouvé que cette observation fine du monde du travail résonnait plutôt bien avec le monde d’aujourd’hui, c’est vrai aussi pour la place des animaux. Gaston ne rate pas une occasion de défendre leur cause. Le chat, la mouette rieuse, le poisson rouge et la souris sont traités comme des rois. A la rédaction, ils sont chez eux et aucune limitation de leur liberté n’est pas admise par Gaston. Bref, beaucoup de bonnes valeurs !! Un coup de coeur sans hésiter.
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