La Compagnie rouge
Un space opera high tech et spectaculaire, qui fait la part belle à la technologie et aux combats intergalactiques !
Space Opera
Dans un lointain futur, les guerres ne font plus de mort, mais sont un sport, mené par des robots de combat contrôlés à distance par des mercenaires. Fasciné comme tous les ados par ces mercenaires, le jeune Flint va choisir de quitter sa planète agricole pour les suivre dans leurs missions, dans l'espoir de devenir l'un d'eux, pour le meilleur et pour le pire.
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Date de parution | 11 Janvier 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Avec ce grand format, l'écrin donne vraiment envie. La couverture est somptueuse avec sa composition qui attire indéniablement l'oeil. Le début de l'histoire est prometteur et pose les bases d'un space opéra spectaculaire. La guerre intergalactique est menée par des compagnies de mercenaires qui se battent à grand coup de technologies, de drones et de robots. On assiste d'entrée à un combat sur une planète agricole pour prendre le contrôle des récoltes. Cette guerre ressemble à un sport, les compagnies rivalisent entre elles et les humains derrière les robots ne manquent pas de se chambrer. Ça part sur les chapeaux de roues. Voilà pour le positif car, hélas, la suite ne tient pas ces promesses. Difficile de croire aux responsabilités confiées à ce gamin de 16 ans, recruté par hasard. Difficile de croire que ce petit paysan à plus de connaissances que les membres de sa compagnie sur l'histoire de la guerre et sur les machines. Difficile de croire qu'il est aussi à l'aise avec le fonctionnement et le pilotage de ces engins, lui qui ramassait du blé une semaine avant. Niveau crédibilité on a déjà vu mieux. Cela dit, on en ferait volontiers abstraction si la trame principale de l'histoire était prenante. Mais là non plus ce n'est pas le cas. On suit notre compagnie enchainer quelques missions. On arrive sur une planète pour un but bien précis, attaquer quelque chose, protéger ou tuer quelqu'un. Oh, c'est un piège... On se bastonne, on s'en va et on recommence plus loin sur une autre étoile. Mouais. On ne s'attache pas aux personnages. Le tout manque cruellement de piment, d'un fil rouge conducteur et surtout d'un but global. Où est le petit élément qui doit faire vibrer le lecteur en se demandant si les héros vont réussir leur quête ? Coté visuel, on retrouve le style très photographique de Jean-Michel Ponzio. C'est très spectaculaire, bien adapté pour ce récit de SF, les scènes dans l'espace sont très chouettes. Ça ne suffit pas à rattraper un scénario dont le développement ne répond pas aux espoirs initiaux.
Voilà un space opera qui en met plein les mirettes ! C'est donc sur un scénario de Simon Treins que nous voilà embarqués dans un univers où la guerre est devenue une sorte de jeu entre compagnies de mercenaires. La Compagnie Rouge est l'une des plus ancienne et plus réputée de ces compagnie. C'est cette dernière que va rejoindre le jeune Flint en s'engageant contre l'avis de son père comme Archiviste, fuyant l'ennui d'une planète agricole où la Compagnie Rouge a livré son dernier combat. C'est à travers ses yeux que la suite de leurs aventures va nous être racontée... Et là moi je me dis d'emblée, le Simon Treins, il connaît ses classiques de la fantasy ! Car moi on me dit Compagnie de mercenaires, archiviste et autres surnoms à la con pour chacun des protagonistes, je pense tout de suite à MA série roman préférée de dark fantasy "La Compagnie Noire" de Glen Cook ! Difficile de ne pas y voir une inspiration majeure transposée dans un cadre de space opera. Côté dessin, Jean-Michel Ponzio reste fidèle à son savoir faire. Je l'avais découvert avec la série Le Complexe du chimpanzé puis certains albums de 'Jour J" ; son graphisme hyper réaliste (surtout les personnages) élaboré à partir de photographies est facilement reconnaissable et laisse rarement indifférent : soit on aime, soit on aime pas. J'avoue qu'il me faut à chaque fois un certain temps pour m'y faire. Là ce fût encore le cas. Mais j'ai ici énormément apprécié ses scènes de combat spatiaux, ses décors grandioses et son soucis des détails. C'est par contre du côté du scénario que j'ai quelques réserves. Déjà, l'entrée de Flint dans la Compagnie comme archiviste, j'avoue que je n'y crois pas une seconde. Que l'ado de 15 ans intègre la Compagnie, pourquoi pas, mais qu'il soit directement nommé Archiviste avec les responsabilités et les accès privilégiés que cela suppose, je me dis qu'une bande de mercenaires ne ferait pas long feu en permettant ce genre de choses. Et pif pouf que je sais me servir d'à peu près tout ce qui a des boutons sur l'un des 4 plus grand destroyer de guerre connu... pareil, ça me laisse perplexe. Autre détail qui laisse songeur, ce fameux énorme destroyer, on a l'impression qu'ils sont 10 à le faire fonctionner. A part une case ou deux qui suggèrent un équipage plus conséquent, on se demande comment ils font pour le faire fonctionner et surtout assurer les nombreuses batailles qu'ils ont à mener, avec les pertes humaines qui vont avec... Ok, y'a moult méchas, robots et autres IA qui font le job en appoint, mais quand même. Enfin dernier point, la fin ; malgré ses 124 pages qui laissent aux auteurs de quoi s'exprimer en longueur, la fin est assez abrupte et catapultée. Je me suis même demandé s'il s'agissait en fait d'un premier tome ! Mais non... Car d'une, l'intrigue est assez expéditive sur la fin, et d'autres part, plusieurs points cruciaux restent dans le flou le plus total. Par exemple, le concept de Jeu que sont devenus ces guerres privées reste totalement inexpliqué ni développé. Dommage ! De façon générale on survole beaucoup de choses sans vraiment les approfondir Bref, un album qui se lit très bien malgré ces quelques réserves ; les amateurs de space opera devraient y trouver leur compte et passer un bon moment de détente. PS : elle claque cette couv' !!!
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