Sky-Doll
L'épopée d'une poupée-androïde marginale dans un monde urbain et futuriste régit par une religion totalitaire où la chair est loin d'être péché...
Auteurs italiens BoDoï Lanfeust Mag Robots Séries peut-être abandonnées Spiritualité et religion
Noa est une "Sky Doll", une poupée mécanique dont la seule fonction est de servir les désirs sexuels des humains. elle est ici employée dans un Astrolavage qui ressemble plus à un peep-show… Contrairement à ses congénères elle ne désire qu’une chose : quitter ce lieu et faire enfin quelque chose de sa vie. Le jour où une opportunité s’offre enfin à elle, elle se retrouve passagère clandestine à bord du vaisseau de Roy et Jahu, deux émissaires de la plus haute autorité religieuse : la papesse Ludovique, l’incarnation divine du Charnel. La petite poupée découvre donc peu à peu le monde où elle « vit », et présente une certaine affinité avec Agape, la papesse reniée qui partageait autrefois le pouvoir avec sa sœur, et qui, à son contraire, était l’incarnation divine de l’Esprit. La route de Noa commence…
Scénario | |
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Novembre 2000 |
Statut histoire |
Série en cours
4 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Étrangement, j'aime beaucoup Skydoll, même si je suis tout à fait d'accord avec les avis comme quoi l'histoire n'est pas super. Leur manière d'aborder la religion et le contrôle des masses n'est pas du tout originale et très cringe sur les bord. Mais, bon, le premier est sorti en 2000 et ça parait, alors je leur pardonne. Les thèmes de l'intrigue sont basées sur l'experience de Canepa et Barbucci comme artistes travaillant pour Disney et l'enfer qu'ils y ont vécus (les yeux de Noa me font beaucoup penser à ceux de la petite sirène d'ailleurs) et le retour en force de la religion en Italie vers la fin des années 90. Malheureusement, le mélange de tout ça n'est pas très réussit. Pour ce qui est des origines de Noa...quel bordel. Plus ça avance, plus ça devient n'importe quoi et ça ne fait aucun, mais aucun sens. Le tome 4 (qui a finit par sortir!) est vraiment le pire à ce sujet. D'ailleurs, c'est celui au pire rythme et il n'a aucune intrigue, je ne comprends pas à quoi ça à servit de le publier? 10 ans pour ça? Il ne fait absolument pas avancer l'histoire. ...Et malgré tout ça, j'adore relire Skydoll. Les dessins et les couleurs (surtout les couleurs) sont très agréables à regarder et je réussit quand même à apprécier les personnages et cette histoire un peu nulle :') Ça réussit à être charmant! Par contre, vu que la publications des bd s'étends maintenant sur plus de 20 ans, le style de dessins et la direction artistique a quand même un peu changé. Il suffit de comparer le T1 et T4, ils sont totalement différents. (Je ne sais pas ce qui c'est passé dans l'application des couleurs dans le T4, mais le contraste est comme absent dans certaines cases? Ça devient très difficiles de bien voir ce qui s'y passe. Une chance que j'ai la publication en noir et blanc et celle en couleur, ça me permet de comparer les deux). J'invite les gens à donner une chance à Skydoll, surtout si vous aimez les environnements détaillés et les planches aux couleurs originales. Ps. L'auteur de l'avis précédent semble oublier qu'il y a aussi une femme qui travaille sur cette histoire et qui est en charge des couleurs: Barbara Canepa.
J’ai bien aimé cette lecture. Sans doute plus pour son univers et ses personnages que pour un scénario qui semble ne pas trop savoir où il veut nous emmener. Le dessin est très dépouillé. Il garantit une lecture aisée mais frustre l’amateur de décors élaborés de ces détails qui font toute la différence. Et si, quelque part, l’univers de Sky-Doll m’a fait penser à celui d’Urban, le travail d’Alessandro Barbucci ne peut être comparé à celui de Roberto Ricci. C’est frustrant car l’univers est justement propice à un foisonnement de détails accrocheurs… mais on reste sur des décors lissés, dépourvus de reliefs. Les personnages sont assez classiques. Un trio composé de deux personnages de sexe masculin et d’un robot féminin porte le récit tandis que les rôles secondaires apportent la profondeur de l’univers. Il est fortement question d’illusion car, dans ce monde, tout est apparence. La religion et ses miracles, la téléréalité et ses pseudo-vedettes, la politique et ses mensonges, le cirque et ses artistes sont donc autant de thèmes qui tombent facilement sous la main des auteurs. Ils en font un melting-pot pas toujours très ordonné et le récit peine à se trouver un réel fil conducteur. Du coup, après quatre tomes, le scénario est vraiment l’élément faible de la série. Et si Alessandro Barbucci parvient à structurer la suite du récit, avec une quête plus limpide, plus linéaire -qu’on sache un peu le but de tout ça- alors je pense que je franchirai le pas et que j’achèterai la série. Parce que pour le reste, et malgré ses défauts, cette série me plait bien. Reste la grosse question : quid pour la suite ? Alessandro Barbucci rencontre un grand succès de ventes avec Ekhö, monde miroir. 10 ans séparent la sortie du tome 3 de celle du tome 4 de ce Sky-Doll. Alors, quelle énergie va-t-il encore mettre dans cette série ? Je ne saurais dire et c’est pourquoi je vais continuer à privilégier l’emprunt en bibliothèque plutôt que l’achat (même d’occasion).
Déchiré ! Je ne sais comment coter cette série. Scénario asez nul, et mise en scène graphique superlative. Avec un personnage principal, la poupée Noa, graphiquement tellement transparente et évidente de perfection dans ses attitudes et sentiments, qu'elle devient presque pantomine dont les textes deviennent quasi superflus. Elle porte cette Bd graphiquement ; on la regarde, amusé, attendri, éberlué, ému, triste, joyeux, à la lueur de ce qu'elle-même vit. Bravo Monsieur Barbucci pour parvenir à nous livrer graphiquement, par la justesse des mimiques graphiques de Noa, tant d'émotions ! L'on ressent épidermiquement tout ce que Noa ressent, en pleine vue, avec force et beauté. Graphiquement, il s'agit tout simplement d'une véritable merveille ! Et scénarsitiquement, un vrai navet ! Le trop mauvais scénario me refuse à mettre 4 * alors que le dessin fleurte avec les sommets. Un déchirement je vous disais, que de coter cette série ...
Je crois que je ne suis pas dans la cible! Tout d'abord un dessin auquel je ne reproche pas grand chose, il tire ses influences du côté du manga, mais le plus gros problème pour moi est qu'il est sans âme. Le mot exact serait formaté. Certains sont tombés amoureux de la poupée Noa!, je dit grands biens leur face. Après l'histoire n'est pas la plus palpitante qu'il m'ait été donner de lire. Les mêmes archétypes toujours et encore: la religion (très méchante et asservissante!), la quête de la liberté ( je suis un automate qu'il faut penser a remonter, mais j'ai le droit de penser!), etc, etc... Alors au final y a des couleurs (si on aime le genre Barbie), mais c'est a peu près tout. Je passe mon chemin.
L'intérêt de cette série m'échappe complètement. Ou plutôt : il n'y en a pas. Un scénario aussi vide que la sympathie que l'on devrait accorder aux héros de l'histoire. Servi par un dessin léché typique des éditions soleil, un univers de science de fiction réchauffé et sans trouvailles, l'ennui succèderait à l'inintérêt en moins d'un album si ce n'est une héroïne vaguement sexy (pour les éditions Soleil toujours). Plus de 15 ans passer son chemin.
(1.5/5) Après lecture des trois premiers tomes, je ne pense pas suivre la suite de cette aventure... Le scénario m'a fait penser à un medley d'histoires déjà existantes. Je trouve que cette série est un mélange (raté) de I-Robot (le film) et de Fée et tendres automates (BD), le tout baignant dans un décor religieux galactique plutôt insipide... L'histoire se déroulant dans ce pseudo-paradis où luxure et pouvoir importent beaucoup ne m'a pas du tout séduit ! Les personnages ne sont pas attachants. Il expriment mal leurs sentiments et leurs dialogues ne volent pas haut... Le côté "érotique" (oui j'exagère énormément, mais bon) fait 'hameçon à ados' et c'est assez déplaisant. L'histoire a du rythme et tient de bonnes idées mais l'ensemble n'est pas convaincant et reste assez figé. Après avoir lu trois tomes, on a l'impression qu'il ne s'est rien passé et les révélations du tome 3 sont décevantes et faciles. (La fin du tome 3 ne me donne pas envie d'aller plus loin !). Le dessin est propre, les décors sont beaux et travaillés mais cela ne m'a fait aucun effet et j'ai lu assez rapidement sans vraiment y prêter attention. Les personnages sont réussis et expressifs il faut le dire. Par contre, les couleurs m'ont un peu écœuré... Les dégradés de rose et mauve ont gâché ma lecture car je voulais aussi voir d'autres couleurs (trop peu présentes au final...) Une série un peu psychédélique au départ mais dont le développement est loin d'être réussi (pour moi) et le dessin n'aide pas à apprécier la lecture...
3.5 Ben moi j'ai bien aimé ma lecture. L'intrigue n'est certes pas originale, mais l'univers imaginé par les auteurs contient des éléments innovateurs et il y a une ambiance que j'aime bien. Le rythme est bien utilisé et je ne me suis pas ennuyé une seconde sans avoir lu l'impression que ça allait trop vite. Le dessin est magnifique et je trouve que l'héroïne est craquante. Toutefois, j'ai un peu peur que la série soit abandonnée. Il n'y pas eu de tome depuis 2006 et connaissant la politique de Soleil qui est champion dans la catégorie des séries non terminées, cela ne veut rien dire de bon.
Je ne comprends pas l'engouement général pour cette série qui manque singulièrement de scénario... et cet avis est largement confirmé par un tome 3 sans réelle fin (en attendant le tome 4, eh oui on exploite le filon) !! Le graphisme est certes magnifique mais ne relève pas l'impression générale de d'ennui à la lecture de Sky Doll...
Alors voila une série qui m'énerve mais alors qui m'énerve vraiment ! C'est pile le genre de BD pour faire du fric ! Du coup, on se retrouve avec 3 tomes sortis sans fin d'histoire et la série se paye le luxe de faire du marketing à grands coups d'art book et de figurines hideuses... Déjà le scénario est très limite avec un pseudo space opéra tout édulcoré, avec plein de néons à la Blade Runner et une poupée qui veut retrouvée sa liberté, on saupoudre le tout avec une fausse bonne sœur (et oui, la religion s'y on peut la glisser, on la glisse !) pour faire ésotérisme et fanatisme... Bref pas folichon... Niveau dessin, j'exècre ce genre de graphisme pour adolescentes tout rose bonbon avec des nanas aux gros seins et des courbes incroyables. Même l'espèce de petit rat avec son nez en forme d'anus est moche ! Bref LA BD qui se veut belle et attrayante mais qui n'est qu'une escroquerie abominable... Ras le bol de ces BDs pour faire du pognon !
Voici une BD que j'ai abordée sans grand enthousiasme et dont la lecture m'a réellement impressionné. Des dessins somptueux, une coloration quasi-parfaite, des personnages attachants. J'ai bien aimé l'ancrage également de cette histoire dans ce monde futuriste où une pseudo religion détient le pouvoir avec l’aide des médias. Ce qui est marrant, c'est que l'histoire commence par la mort d'un personnage nommé Dieu. D'ailleurs, la représentation des personnages fait très disneyen mais avec une grande touche d'érotisme qui reste cependant très acceptable et convenable à un large public. Les thèmes abordés ne laisseront pas le lecteur indifférent : la recherche de soi, le sens de l’existence, la manipulation des médias et de la religion. Cette BD apporte un vent de fraîcheur remarquable en ces temps-ci avec un vrai régal visuel. Elle est d'ailleurs souvent citée en exemple du renouveau de la bd italienne. On regrettera un rythme de parution plutôt lent. Le 4ème tome s'est fait beaucoup attendre: près de 9 ans avec une parution tout d'abord en noir et blanc pour les fans de la série. Fort heureusement, la série ne se composera que de 5 tomes. Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 4/5
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