Les Indociles
Dans le Jura à la fin des années 1960, Lulu et Jo ont 17 ans.
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L'un est fils d'ouvrier, tandis que l'autre est le fils du patron horloger du coin. Ces deux adolescents rebelles, rejoints par la fascinante Chiara, fille d'immigrés italiens, grandissent comme ils peuvent dans un pays enclavé par les traditions, et vont tenter ensemble l'expérience communautaire...
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Date de parution | 10 Février 2012 |
Statut histoire | Série terminée (dispo en intégrale) 5 tomes parus |
Les avis
J’ai lu la série dans l’intégrale. Ça m’a occupé plusieurs soirées, mais ça a été un réel plaisir de m’endormir avec dans la tête l’histoire de ces quelques individus, sur une cinquantaine d’années. L’un des rares bémols concerne le deuxième tome. J’ai vraiment eu du mal avec le saut temporel. C’était le premier de la série (chaque tome se déroule durant une décennie), surtout parce que beaucoup de personnages se sont joints à ceux que nous suivions déjà. Si par la suite j’ai réussi à les assimiler, j’ai trouvé cette transition un peu ardue. Mais pour le reste, c’est clairement une très belle, très chouette série. Avec un dessin à la fois simple et expressif, efficace et fluide : agréable. Comment réussit parfaitement à faire « vieillir » ses personnages, et à donner à chacun (et pourtant le casting est vraiment imposant) une personnalité physique reconnaissable. Mais c’est aussi que l’intrigue développée par Rebetez, elle aussi d’une grande simplicité dans le déroulé et les dialogues, se révèle aussi d’une grande richesse, et d’une grande justesse. Comme nous suivons l’évolution des personnages sur toute leur vie, on prend vraiment le temps de découvrir ces personnalités. Mais c’est aussi l’évolution de la société qui est mise en avant. Les « époques » successives, rythmées par l’évolution physiques des personnages, par les chansons qui accompagnent de nombreux passages, enrichissent le récit. Récit qui fait presque œuvre de sociologie, avec les utopies soixante-huitardes, peu à peu mises au rencard, jusqu’à la vente vers la fin de la ferme des Indociles. Au passage, quel joli titre, tellement évocateur de la personnalité de Lulu, dont la personnalité est au centre du récit. Tous les personnages exposent forces et fêlures (Lulu qui met plus de quarante ans à consommer avec Chiara un amour de jeunesse ; Jo qui n’a jamais pu assumer totalement avec tous son homosexualité, etc.). Au sortir de cette lecture, et face à la complexe simplicité du récit et des personnalités qui l’ont animé, on a clairement le sentiment d’avoir traversé une belle histoire. Triste, douloureuse. Mais belle. Et originale. Une lecture des plus recommandables en tout cas !
Comment dire tout le bien que je pense de cette œuvre sans plagier honteusement mes prédécesseurs ? Pour bien faire, je n’aurais pas dû lire leurs avis. Mais si je n’avais pas lu leurs avis, je n’aurais pas acheté la bd. Vous me suivez ? Parce que le genre sagas familiales au long cours n’est d’habitude pas ma tasse de thé. J’ai plus trouvé ici une impression d’une époque, celle de ces années où la rébellion des sixties prend lentement forme. Les jeunes veulent autre chose que le modèle patriarcal et religieux sclérosant. Lulu, Jo et Chiara, la fille d’immigrés italiens, rêvent de liberté et d’égalité dans un lieu communautaire où tout peut être à tous, même en amitié et en amour. C’est une époque que j’ai connue, mais d’un peu loin, avec mes yeux d’enfant, j’avais à peu près l’âge des petites sœurs de Lulu. Et tout ça me parle. Surtout qu’au fil des tomes on voit vieillir les personnages, et on les sent évoluer au gré de leurs expériences, pas toujours heureuses, de leurs désillusions aussi. Désillusions sur le fait de changer le monde, mais aussi sur la nature humaine, car tous n’ont pas forcément les mêmes aspirations. Même si Lulu s’accroche à leurs espoirs communs. Une belle lecture. Je les ai vu vivre, construire, pleurer, aimer, avec passion et avec une vérité dans les sentiments et les dialogues. Les auteurs n’ont pas pu tout inventer, il y a du réel là dedans ! Bien aimé aussi le dernier chapitre ajouté dans l’intégrale. Nos héros vieillissants, qui voient ce qui reste de leur communauté en miettes et ce que le monde est devenu, sans eux ou malgré eux. Touchant. Lisez les avis de Grogro et des autres, ils vous ont dit tout ça bien mieux que moi.
Voilà encore une belle surprise à côté de laquelle je serais passé si je ne venais pas ici régulièrement. J'adore ce genre de saga familiale qui s’étend sur plusieurs décennies et qui te fait plonger dans un univers où chaque membre de la tribu a son caractère bien trempé. C’est vraiment dans la lignée des grandes sagas à la Malaussène de Pennac ou Les Vieux Fourneaux : des personnages hauts en couleur, des histoires qui se croisent, se répondent, et une bonne dose d’humanité. L’intrigue suit cette tribu un peu décalée, avec ses conflits, ses moments de tendresse, et surtout son envie de vivre librement, à l’écart des conventions. Chaque génération apporte son lot de drames et de réjouissances, et c’est cette continuité sur plusieurs décennies qui donne toute sa richesse au récit. On voit évoluer les personnages, on s’attache à eux, et au fil des pages, on a l’impression de faire partie de cette tribu indocile. Le dessin accompagne parfaitement l’ambiance du récit. Ce n’est pas forcément le genre de style qui tape à l’œil, mais il capte bien les émotions et l’énergie de la famille. Les moments d’humour sont là, bien placés, et malgré la longueur de la saga, on ne s’ennuie jamais. Il y a cette fluidité dans le récit qui fait qu’on enchaîne les tomes sans vraiment s’en rendre compte. Encore une belle trouvaille, merci Grogro d'avoir influencé les autres si je comprends bien :). C’est le genre de lecture qui te laisse un bon feeling, avec ce mélange de nostalgie et de joie de vivre, comme une bouffée d’air frais dans un monde où tout va trop vite. Une saga à savourer doucement, comme un bon vin qu’on laisse vieillir pour en apprécier toutes les nuances
Je crois qu'il n'y a pas de meilleure manière de commencer cette critique que par un énorme Merci à Grogro, dont les discussions dans la voiture à Angoulême m'ont convaincu d'acheter cette BD dès que je suis rentré. Et je ne redirais jamais à quel point ce genre de conseils peut-être précieux dans les lectures, parce qu'une pépite de ce genre ça vaut son prix. Le pavé est peu engageant de prime abord : 50 € pour un pavé si lourd et dense, empli de textes et de petites cases, annonçant une longue et fastidieuse lecture, qui en voudrait ? Et pourtant, merci grogro, on peut se laisser à l'acheter, le feuilleter, commencer à la lire. Et dans mon cas, le poser (après avoir du difficilement l'abandonner deux fois pour des raisons futiles, comme le travail) près d'une journée et demi après, pour rester habité par ce que je venais de lire. Quelle force ! Je dois le souligner directement, tant c'est ce qui m'a le plus surpris, mais cette BD est d'une force incroyable : elle happe et entraine, alors que l'histoire racontée n'est ni follement originale ni incroyable, aux rebondissements et retournements incessants. C'est proprement stupéfiant à quel point le récit m'a pris dans son intrigue en quelques pages, en quelques moments. Très vite Lulu, Jo et Chiara sont introduits, globalement cernés et leur monde peut se déployer. Le monde des années 60, dans toute leur horreur (dirait Gébé). Un monde de pensionnat catholique, de patriarcat décomplexé, de puritanisme moral et bien sur, de contre-culture émergente. Une contre-culture hippie, communiste, libertaire qui se dessine progressivement dans le Jura Suisse. La BD va balayer des dizaines d'années pour déboucher dans les nôtres, balayant les espoirs et les rêves, rappelant la dure et lourde réalité qui s'est abattue sur le mouvement de contestation des années 60. La BD semble dire que ce ne fut pas que la faute du vilain système contre les gentils contestataires, qui restent aussi des humains dans toutes leurs contradictions. Parfois cons, parfois touchants, souvent naïf et amusants, les trois protagonistes sont terriblement humains. Leur histoire sonne juste, les dialogues sonnent juste, tout fait vrai. C'est le genre de BD qui laisse songeur pendant longtemps après sa lecture par ce qu'elle raconte. C'est Les Vieux Fourneaux version Suisse, en somme. Ces vieux qui ont lutés, y ont crus, ont échoués. Leur combat d'hier sont contre un monde qui n'existe plus aujourd'hui mais semble vouloir revenir sans cesse. Christophe Blocher ou Trump, Marine LePen ou Giorgia Meloni, cet ancien monde que l'on espérait ne plus jamais revoir semble revenir d'entre les morts. Et "Les Indociles", c'est le manifeste de ceux qui étaient déjà là contre eux avant. Plutôt qu'un parcours à suivre, leur vie sonne comme un rappel de ce qui a été fait. On peut l'avoir oublié, on peut se dire que c'était mal fait et ridicule, voir contre-productif. Mais peut-être que ce genre de BD nous permets de redonner espoir quand on se demande pourquoi lutter. Et pour la jeune génération, c'est important de retrouver non pas des modèles mais des inspirations. Finalement, cette BD nous parle de la lutte collective comme émancipation, d'amour comme échappatoire au poids de la vie, à l'obstination parfois bête comme mode de vie. C'est pas une glorification, mais une histoire émouvante. Et je ne peux qu'avoir une immense sympathie pour ces gens qui restent bien loin d'un idéal que j'aurais envie d’imiter, mais je suis aussi impressionné par ce qu'ils ont fait là où ils étaient. Voir le monde des années 60 de leur point de vue fait prendre conscience qu'il nous est facile de les critiquer. Mais on parle d'un monde sans radio libre, aux informations plus lacunaires, aux discours catho sur les ondes et dans l'école. Tout refuser en bloc n'était sans doute pas la solution, mais il fallait essayer pour le savoir. J'ai adoré ma lecture -merci grogro- et je n'ai qu'une envie : la recommander à tout le monde. C'est un morceau d'histoire, une Histoire sans grand personnage ni grands moments, juste des vies quotidiennes qui se nouent ensemble. On parle d'homosexualité, de politique, de parentalité, de transformation du monde, d'émancipation des femmes, de machos et de beaufs, de drogue et de musique. Les auteurs montrent le passage de flambeau d'une génération à une autre ... Et putain, ça fait du bien au moral, quoi ! Ça requinque, ça donne envie de s'y mettre ! Franchement, le reste on s'en fout : le dessin, la pagination, les couleurs, tout ça, c'est super. Je vous l'ai dit, c'est super lisible ! Alors j'arrête de déblatérer, si je vous ai pas convaincu, je pourrais pas le faire et je sais pas ce qu'il vous faut. Ouais, c'est le genre de BD qui donne envie d'en parler pendant deux heures avant de se dire "Non, mais en fait on s'en fout : lis-la". Le conseil est passé, à bon entendeur, salut ! Et merci grogro du conseil.
C'est sur les conseils de Grogro lors d'une discussion à Angoulême que j'ai fait l'acquisition de ce pavé pour ma médiathèque il y a quelques mois. Vu le pavé et les piles de BD qui m'attendaient, il m'aura fallu patienter longuement pour trouver le temps nécessaire à cette lecture conséquente, mais ça en valait plus que la peine ! Tout comme lui je sors ravi de cette album qui m'aura hypnotisé une longue journée. Impossible de le lâcher ! Car notre duo d'auteurs nous propose une fresque remarquable qui s'étale de la fin de années 60' jusqu'aux années 2000. Cinq tomes ici condensés dans une lourde intégrale mais qui ne font pas dans la dentelle. De la rébellion de base de nos ados confrontés au conservatisme ambiant de l'époque aux désillusions qu'aura aussi laissé l'utopique communauté libertaire qui fait office de pivot dans ce récit, notre brochette de personnages navigue bien loin d'un long fleuve tranquille ! Et c'est la force de cette aventure que de nous embarquer dans cette aventure en suivant des protagonistes bourrés (ça ils savent faire ! :p ) de contradictions, loin d'un manichéisme facile ou d'un prosélytisme militant pour défendre leur utopie. Car la confrontation entre cette dernière et la vie quotidienne est parfois brutale et frontale. Entre les grands moments de folie et de joies et les tragédies qui surviennent, le grand écart émotionnel n'est jamais loin pour le lecteur. L'autre point fort de cette série concerne la justesse qu'ont réussi à trouver les auteurs pour nous dépeindre ces décennies qui s'enchainent ; que ce soit par les chansons qui fleurissent au fil des planches, les évolutions sociales ou politiques, c'est toujours avec finesse et sans être caricaturaux que le lecteur traverse ces époques en s'y retrouvant facilement. Côté dessin, Comment nous propose un style simple mais d'une redoutable efficacité. On est pas dans le réalisme mais bien dans la sensibilité et l'expressivité, ce qui cadre parfaitement avec cette aventure humaine. Une série que je recommande chaudement !
Enfin ! Enfin j'ai lu Les Indociles ! Je guignais cette grosse BD de plus de 400 pages depuis sa sortie qui s'est faite sans tambour ni trompette fin 2022. Plus exactement, il s'agit d'une intégrale réunissant les 5 tomes originels parus entre février 2012 et janvier 2016, agrémentée d'un petit bonus. Bref ! Sur le net, rien, aucun écho, ou quasi. Côté avis des lecteurs, une seule critique du tome 1 publiée sur PlanetBd, au demeurant peu engageante. Au dos de la BD elle-même, pas mieux. En guise de résumé, ce court extrait de dialogue : - Papa, ça veut dire quoi communiste ? - Appelle-moi pas papa. Plutôt succinct. Difficile d'acheter ce pavé à plus de cinquante balles dans de telles conditions. Pourtant, quelque chose me titillait. Le dessin déjà me séduisait, malgré l'avis du site pré-cité dont l'auteur lui attribuait à peine la moyenne. Dur ! Enfin, autour de moi, personne ne semblait avoir entendu parler de cette série. 416 pages, ça fait quand même 3,5 centimètres d'épaisseur, et ça pèse une tonne ! En somme, une belle bête qui ne passe pas inaperçue en principe. Et puis c'est mon grand refré qui a tranché la question, m'offrant le pavé sans crier gare. Alors du coup, nous y voilà ! Et bien c'est génial ! Je suis tombé sous le charme de ce coup de crayon gracieux soutenu par une mise en couleur tout à fait convaincante. Pitch Comment propose un genre de gaufrier non conventionnel. Les bords des cases sont flottant, certaines ne comportant d'ailleurs aucun bord. Parfois une case plus grande vient casser le rythme, plus rarement une pleine page. Le trait de Comment est subtil, délicat, très fluide, et rend le mouvement dans toute sa spontanéité. Attitudes et expressions sont croquées avec justesse, les personnages sont de suite reconnaissables malgré leur nombre conséquent, et malgré les années qui passent (Les indociles est une histoire qui s'étale sur presque 7 décennies !). Notre duo d'auteurs possède en outre un sens de l’ellipse remarquable. On saute d'une scène à l'autre ou d'une époque à l'autre avec une aisance naturelle. Bref ! C'est une grande réussite. J'adore ! Le scénario quant à lui ne manque pas non plus de saveur, et c'est peu de le dire. On est loin, très loin, à des années lumière même de ce scénario "ennuyeux et guère convaincant" évoqué par le confrère. Déjà, on suit une bande de potes depuis les années 60 jusqu'aux années 2000, et même jusqu'à aujourd'hui si l'on inclut le bonus de cette intégrale. C'est ambitieux certes, et étant donnée la nature du projet, il faut avoir quelque chose à raconter. Après une préface aussi drôle qu'énigmatique, signé par un certain Stéphane Babey, rédacteur en chef de l'hebdomadaire satirique suisse romand Vigousse, on pénètre dans le vif du sujet. Dans la série originale, chaque tome porte le nom de l'un des protagonistes principaux associé à une décennie. Tout commence ainsi dans les années 60 quand, en plein cœur d'un Jura Suisse étouffé par les convenances, une bande de jeunes crée une communauté dont le lecteur va suivre l'évolution jusqu'à nos jours, ainsi que la transmission de cette utopie à leur progéniture, bon gré mal gré. A ce stade, il m'est vraiment difficile de ne pas en dire plus tant j'ai été embarqué par le rythme incroyable de cette saga. J'étais avec les personnages au quotidien, j'ai vécu leurs espoirs, leurs déconvenues. J'ai ri, j'ai supporté leurs hypocrisies parfois, ressenti leurs joies, leurs peines, leurs frustrations... Parce que j'étais mal parfois. Certains passages sont vraiment durailles, et certains personnages assez antipathiques, sans toutefois l'être totalement. Mais tout sonne juste. On sent que les anecdotes fleurent le vécu. Allez ! J'arrête là pour ce qui est du récit. Il serait dommage de dévoiler la substantifique moelle des Indociles. Je me contenterai d'ajouter que les dialogues sont vraiment excellents, au point que je me demande si Olivier Hervé a réellement lu la même BD que moi, lui qui les jugeait "sans relief". Ils ont au contraire si vivants qu'on les croirait enregistrés dans le jus. Mais au-delà du scénario, en toile de fond, cette histoire si proche de nous (de l'humain qui est en nous s'entend) dresse le bilan de plus de soixante ans de vie politique suisse mais aussi française, puisque cette dernière est très présente. Gardons en effet à l'esprit que nous sommes dans une région frontalière ! En leur temps, Bakounine et Gustave Courbet y avaient trouvé refuge... Alors oui, au-delà du scénario disais-je, il y a soixante années bercées d'utopies et de désillusions. Et aujourd'hui ? Y a-t-il encore une alternative à créer ? Quels espoirs sont encore susceptibles de porter les jeunes générations ? Que reste-t-il des rêves de liberté des sixties ? Toutes ces questions sont posées ici et les auteurs y apportent quelques réponses avec cette fin suspendue. Bref ! Les Indociles est un monstre. Ça cause d'utopie et de politique, bien entendu, mais ça parle aussi d'amour, d'amitié, de sexualité, de paternité, de transmission, de trahison, d'avenir... C'est une saga formidable à échelle d'être humain, une histoire en 3D dont les contours se dévoilent à l'aune de l'actualité passée et présente. Rien que pour ça, Camille Rebetez et Pitch Comment sont largement parvenus à donner vie à leur ambition, avec un brio rare. Il y a dans ce pavé un cœur qui bat, fort et clair. Et pour qui sait écouter, on peut y entendre une voix qui nous enjoint de tracer son propre chemin, loin des sentiers battus.
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