Âmes publiques (Almas Publicas)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Ames publiques est une nouvelles séries d'histoires courtes, après Mes chers samedis paru chez le même éditeur.


Auteurs brésiliens Brésil Cà et Là Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

A travers les sept histoires qui composent ce recueil, Marcello Quintanilha continue sa description du Brésil contemporain, des années 1920 aux années 2000. Le recueil comporte entre autre l'histoire d'une vieille couturière amie avec sa femme de ménage, d'un enfant des bidonvilles, d'un compositeur de samba, de deux grandes histoires autour du football, ou plutôt de footballeurs. La première se déroule dans les années 2000 et met en scène un joueur de troisième zone qui s'invente une carrière de semi-pro et l'autre décrit un jeune et prometteur joueur qui, en 1954, rate sa chance de passer dans une grande équipe à cause du suicide du président brésilien de l'époque, Getúlio Vargas...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Janvier 2023
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Âmes publiques © Cà et Là 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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21/02/2023 | grogro
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Par grogro
Note: 3/5
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Arf ! Quelle déception ! Si Marcello Quintanilha compte parmi mes auteurs favoris, il faut reconnaitre qu'il manque parfois de constance. Habituellement, j'apprécie sans retenue son trait virtuose, que ce soit le noir et blanc de Tungstène, le dessin ultra réaliste de Mes chers samedis ou la débauche colorée d'Ecoute, Jolie Márcia. J'aime son goût pour la description de scènes du quotidien, centrées sur des personnages hauts en couleurs et à la langue bien pendue. Ces âmes publiques, de ce point de vue, ne fait pas exception à la règle. Comme pour Mes chers samedis (que j'avais adoré), cette nouvelle BD alterne histoires en couleurs directes et récits en noir et blanc, découpages hyper dynamiques et structures narratives sophistiquées. Je trouve même que Quintanilha a franchit un cap. Son dessin est plus abouti que jamais et ses personnages plus vivants encore. Franchement, vues sous cet angle, les histoires de ce recueil sont un régal. Son univers si particulier se développe à plein régime. La déception n'en est que plus forte. J'aurais vraiment aimé adorer cette BD. Ce n'est pas le cas. Dans Mes chers samedis, la BD la plus proche de celle-ci dans sa forme, je me souviens de fous rires lors de certaines chutes. Or ces fous rires ne m'ont ici pas assailli une seule seconde. Ce qui ne serait finalement pas un souci si ces histoires n'avaient pas ni queue ni tête. En réalité, je n'ai guère saisi l'intérêt de ces saynètes anodines. Exception faite, à la rigueur, de celle qui met en scène un joueur de troisième zone que, sur un quiproquo, la foule élève soudain au rang d'espoir du football à trente ans passés. Ici, pas de dénouement, pas de chute. On traverse ces morceaux d'histoires sans en saisir ni le sens ni la portée. Paradoxalement, je garde de cette lecture un bon souvenir, meilleur que le moment de lecture lui-même qui m'a, je l'avoue, un peu éreinté. Je serais presque enclin à remonter ma note. Mais je vais m'en tenir à ce vieux principe réac : qui aime bien châtie bien. Un gros 2/5 ou un petit 3/5, j'hésite.

21/02/2023 (modifier)