Zil Zelub

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Fantastique poétique.


Auteurs italiens Charlie Mensuel Les petits éditeurs indépendants Linus Séries avec un unique avis

Recueil d'histoires où Buzzelli cultive l'étrange, des fantaisies poétiques et fantastiques. Inclassable et intrigant.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1977
Statut histoire Histoires courtes (4 histoires) 1 tome paru

Couverture de la série Zil Zelub © Le Square 1977
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

22/03/2023 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Guido Buzzelli est vraiment un auteur à part, dont le travail est très reconnaissable, et ne saurait laisser indifférent (j’imagine qu’il est très clivant – même si ce ne sont que de simples suppositions, car il n’y a que très peu d’avis sur ses séries). Le recueil Zil Zelub reprend des histoires créées au début des années 1970. Je ne pense pas que ce soit celui que je recommanderais pour un lecteur découvrant cet auteur, car il est des plus déroutants. En particulier la première histoire, donnant son titre au recueil, la plus longue, qui est pleine de folie plus ou moins douce, mêlant fantastique et loufoquerie, moments de violence et de poésie. Il doit y avoir pas mal de références autobiographiques dans cette histoire. Comme souvent le personnage principal a les traits de l’auteur, et à plusieurs reprises celui-ci, dans ses rêves ou l’évocation de sa jeunesse, fait référence à Buzzelli et son histoire. Mais quel délire que cette intrigue, où nous suivons un violoncelliste dont les parties du corps (tête, jambes, bras) se détachent, deviennent autonomes – un bras se comporte d’ailleurs comme un pervers sexuel !), alors que des sortes de ptérodactyles se baladent en ville. Les trois histoires suivantes, elles aussi empreintes de poésie et de fantastique, sont plus courtes et se laissent un peu plus facilement appréhender. Le dessin est très classique pour cet auteur. Un Noir et Blanc rageur, nerveux, jouant sur des hachures. On a parfois l’impression que ce sont des crayonnés jetés négligemment sur le papier, mais en fait c’est assez élaboré, même si le rendu est très sec. Un album inclassable, sans doute peu avenant – mais j’y ai trouvé mon compte (j’aime bien cet auteur de toute façon). Le principal reproche que j’aurais à lui faire, c’est d’être parfois trop bavard, certaines bulles sont bien trop denses. A découvrir à l’occasion, on a là un auteur qui sort des sentiers battus !

22/03/2023 (modifier)