Quand arrive l'aube nautique - Korean night stories
Hantée par la blessure d’une amitié perdue, Seong-Ji se (re)découvre au gré de déambulations nocturnes dans un Séoul énigmatique…
Corée École européenne supérieure de l'image Gays et lesbiennes La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants
Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s’est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s’étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd’hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d’épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve une jeune femme énigmatique qui s’introduit chez les gens la nuit durant leur absence… pour peindre et photographier les lieux. De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L’exploration des lieux de vie et de l’intimité d’inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même... Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won. Texte : Editeur.
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Date de parution | 07 Juin 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Quand arrive l’aube nautique est le récit d’une quête identitaire. On va y suivre une jeune Coréenne à un moment charnière de sa vie affective. Le basculement se fera grâce à un personnage énigmatique, sorte de fantôme nocturne qui passe ses nuits à visiter des appartements vides (pas d’élément fantastique ici, elle profite juste de connaissances que son métier lui permet de posséder). Le dessin est agréable, faisant la part belle aux grandes illustrations (comptez de 3 à 6 cases par planche) avec une attention toute particulière sur les regards et les scènes de nuit. Le scénario se traine quelque peu. La première partie m’a semblé inintéressante au possible et amène la thématique centrale avec assez peu de subtilité, je trouve (en fait, un dialogue m’a directement mis la puce à l’oreille). Puis, quand surgit la mystérieuse visiteuse, l’histoire prend enfin son envol. Très lent, l’envol, un peu à l’image du décollage d’un albatros filmé au ralenti (c’est joli mais on s’attend quand même à ce qu’il se pète la gueule). Même si j’ai du mal à croire à une prise de conscience aussi lente que celle du personnage principal, je trouve la fin du récit très réussie et je reste donc sur un sentiment relativement positif (surtout si je repense au caractère laborieux du début de ma lecture). Pas mal, donc… mais pas plus.
Le premier chapitre de cet album a eu l’effet d’une douche froide, après les promesses du résumé de l’éditeur. Les 2 protagonistes sont en effet peu attachantes, et d’une vacuité déprimante. Et puis l’apparition de la visiteuse nocturne donne tout son sens à cette fable sentimentale remplie de tendresse. La quête d’identité de Seong-Ji culmine lors d’une scène un peu onirique très bien vue, et le dénouement est juste et touchant. La mise en image est superbe, avec un style typé manga et des couleurs aquarelles du plus bel effet. Samir Dahmani est un amoureux de la Corée (voir aussi Je suis encore là-bas), et ce nouvel album est une réussite dans le genre.
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