Pisse-Mémé

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Pisse-mémé, c'est le qualificatif employé par un patron de café pour désigner une tisane. Pisse-mémé, ce sera le nom du salon de thé/café/librairie/salle de yoga que quatre amies se sont mises en tête d'ouvrir.


Au bistrot Crise de la quarantaine Femmes d'aujourd'hui La BD au féminin

Quatre meufs autour de la quarantaine réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif où l'on pourrait lire, faire du yoga, passer du bon temps. Son nom : Pisse-mémé. Une comédie feel good qui évoque les oeuvres de Posy Simmonds et mêle astucieusement quatre parcours de vie, qui prenne le chemin d'une sororité heureuse !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Avril 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pisse-Mémé © Dargaud 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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02/05/2023 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Ouais, comme le dit Mac Arthur, c’est une histoire feel-good, remplie d’enthousiasme et de bonnes intentions, autour de ces copines qui décident, en se prenant aux mots, d’ouvrir un local restauration/yoga/librairie. Un projet commun qu’elles n’abordent pas toute de la même façon, mais qui est censé leur permettre à toutes de s’épanouir. Je mets trois étoiles, parce que le récit est vivant, que la mise en page aérée (un peu brouillonne quand même souvent !) n’est pas désagréable. Mais je reste quand même sur un ressenti mitigé. Essentiellement dû au fait que je ne pense pas que ce soit vraiment ma came. Il manque sans doute un brin de folie, quelque chose de plus fort au cœur de ce projet pour me captiver davantage. Note réelle 2,5/5.

25/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

C’est con, ça partait vraiment bien… mais Cati Baur semble avoir eu du mal à trouver sa fin. Du coup, le dernier tiers de l’album perd beaucoup de son charme. Ca dérape (la soirée d’ouverture du café tourne au grand burlesque), ça s’égare (cette histoire de mur transformé en urinoir n’a pas grand intérêt) et ça se termine en eau de boudin (les deux frangines auraient quand même pu se renseigner un peu plus tôt sur le passé de leur bienfaitrice). C’est con, car j’ai adoré les deux premiers tiers du récit. C’est un récit feelgood et tendance aux dialogues espiègles. Les personnages sont attachants et leurs profils si différents ne nous empêchent pas de croire en leur amitié. La mise en page est joueuse et je me suis amusé à ainsi voyager dans ces planches. Le dessin dégage une grande fraicheur et une spontanéité qui cadrent bien avec le récit. Les heureux hasards ne sont pas rares et nous rappellent au besoin que nous sommes devant un récit feelgood, mais ça reste relativement plausible et on a envie d’y croire. Pour moi, il y a eu un problème de construction du récit. Le terminer au moment de l’inauguration m’aurait semblé plus opportun. Parler plus tôt du passé de la généreuse tante, et accorder plus d’espace à cette partie du récit auraient été plus judicieux. Mais je ne veux que retenir le positif, ces deux premiers tiers qui m’ont vraiment beaucoup plu. Réel coup de cœur pour ceux-ci !

02/05/2023 (modifier)