La Ride
Prix René Goscinny – Jeune scénariste 2024 Une « ride » - à prononcer ("raïde"), bien sûr ! - c'est une balade en vélo. Simon et Florent racontent la première impulsion, celle qui donne envie de larguer les amarres (pour une durée déterminée) et expérimentent qu' « on ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait », comme l'a écrit l'immense écrivain voyageur Nicolas Bouvier.
Autobiographie Cyclisme Prix René Goscinny Road movie
Un voyage en vélo façon buddy movie et pieds nickelés, de Paris à la Bourgogne, le tout en 5 jours, c'est aussi une manière d'aborder le territoire différemment, et de se retrouver un peu au bout du chemin !
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Date de parution | 21 Avril 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Même en étant adepte du voyage à vélo depuis des années, La Ride ne m’a pas vraiment embarqué. Le pitch est simple : deux potes qui partent de Paris pour une virée en Bourgogne, et on suit leurs galères et petites réussites en cours de route. Rien de nouveau sous le soleil pour qui a déjà expérimenté ce type de voyage. C’est un peu du déjà-vu : le dépaysement, les imprévus, les pauses, la fatigue. Le genre de truc que tout voyageur à vélo a déjà vécu et raconté mille fois. Visuellement, c’est plutôt agréable, le dessin fait le job sans être marquant. Les paysages défilent de manière correcte, et il y a quelques moments où l’humour léger fonctionne. Mais côté scénario, on reste sur du très classique. Les situations s’enchaînent sans véritable surprise, comme si le voyage en lui-même était censé suffire à donner du relief à l’histoire. Peut-être que ceux qui n’ont jamais pris la route à vélo y trouveront un petit vent de liberté, mais pour moi, il manque ce petit plus, cette profondeur qui fait que l’on se souvient vraiment d’un récit de voyage. Au final, c’est une BD sympathique, mais sans grande ambition. Un bon moment de lecture, sans plus, qui peut plaire à ceux qui rêvent d’aventures cyclistes sans trop se mouiller.
"La Ride", pas celle qui apparaît sur nos beaux visages avec le temps qui passe, mais bien celle qui se prononce à l'anglo-saxonne. Bref, on va partir pour une longue balade à vélo. Deux parisiens, les auteurs de cette BD, tous les deux vivant à Paris, vont nous retracer leur long périple en direction du patelin de naissance d'un de nos cyclistes, en Bourgogne. J'ai pris un certain plaisir à suivre les déboires, les prises de tête, les rencontres improbables, le goût de l'effort, les courbatures, les fringales et enfin la récompense d'arriver à destination de nos deux chevelus. Une parenthèse sur le sens des priorités à donner et l'amitié, un développement trop superficiel. Un road movie sur un rythme soutenu, au ton léger et pas des plus captivant. Il permet néanmoins de profiter d'une France authentique et de ses "beaux" paysages. Ce qui m'a dérangé c'est le dessin de Florent Pierre, très simpliste. Il ne permet pas de distinguer au premier coup d'œil nos deux protagonistes, deux gaillards aux cheveux longs. On peut les différencier à leur nez ou à la couleur de leur polo. Pas top. Je dois reconnaître un savoir-faire dans la mise en scène. Sans plus. Ça se laisse lire, mais je n'y reviendrai pas.
Etonnante mais pas désagréable cette BD. Etonnante parce qu'elle se contente au final de raconter un voyage en vélo fait par les auteurs ou leurs alter-ego entre Paris et la Bourgogne. Rien de plus exotique mais en même temps une vraie expédition, comme un départ à l'aventure avec comme seuls bagages un vélo, de l'argent et de petits sacs pas trop remplis. L'objectif : quitter la routine de la vie parisienne et retourner aux sources de la région natale de l'un des deux, tout en redécouvrant la France authentique et en se donnant des défis cyclistes. Les deux héros aiment en effet le vélo et même s'ils ne sont pas des coureurs exceptionnels, ils ont le sens de l'effort sportif et savent se réjouir d'avoir surmonté le défi de faire une grande distance à vélo ou d'avoir monté un col difficile. Le graphisme est intéressant, avec une personnalité plutôt originale, et le rendu est efficace et souvent assez esthétique. J'aime bien. On est donc embarqués avec ces deux là dans une aventure que finalement n'importe quel français pourrait faire s'il avait le courage que je n'ai pas d'enfourcher un vélo et d'être prêt à pédaler pendant plus d'une semaine. En chemin, ils font des rencontres, bonnes ou mauvaises, subissent des galères mais aussi des bonnes surprises, sont déçus ou charmés par les paysages découverts. Et mine de rien, il y a un vrai sens de partir à l'aventure et d'être emmené avec eux dans leur récit. C'est ça que j'ai apprécié dans cet album. Et pourtant en même temps, le récit ne décolle jamais vraiment. Il n'y a pas de thématique précise qui s'impose autre que le parcours à vélo des deux personnages et leurs pensées du moment, pas toujours passionnantes d'ailleurs. C'est sympathique, presque dépaysant alors que c'est la France d'à côté de chez vous, mais l'ensemble se révèle juste agréable sans être davantage enthousiasmant.
Voilà un album bien sympathique qui nous relate sous un mode autobiographique le voyage à vélo depuis Paris jusqu’en Bourgogne de deux amis d’enfance, unis par une passion commune pour la petite reine (mais pas toujours dans la même optique) et l’envie de tout larguer. L’un est livreur à domicile (et à vélo), l’autre est sur le point de décrocher un nouveau job dans une agence de publicité. Le premier décide de tout plaquer lorsqu’il se rend compte que le nombre de kilomètres parcourus à vélo dans le cadre de son travail lui aurait permis de rejoindre Katmandou. Alors ni une ni deux, il invite le second, ami d’enfance, à prendre la route ne fusse que durant une semaine… et ce dernier ne résiste pas à l’invitation. Le dessin est très stylisé et pas toujours confortable. S’il donne toute son identité à cet album, il est également source de problèmes (ne fusse que pour bien distinguer les deux acolytes). A titre personnel, je m’en suis accommodé et j’ai par ailleurs beaucoup aimé la luminosité de la colorisation, mais c’est clair que ça ne plaira pas à tout le monde. Le ton général est plutôt léger. L’escapade est marquée par les petites galères, les rencontres improbables, les réflexions sur les paysages traversés, et surtout par ce lien d’amitié qui unit les deux comparses alors même qu’ils sont très différents l’un de l’autre. Léger, humain, sympathique… vraiment pas mal !
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