Tête de Chien
Entre shônen et récit d'aventure, une vision enlevée et jubilatoire du monde médiéval.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens
Josselin et Jehan sont deux chevaliers errants. De tournoi en tournoi, qu'il pleuve ou qu'il vente, ils tentent de gagner leur vie en triomphant de leur adversaire du jour. Paulin, l'écuyer de Jehan, les accompagne. Malin et débrouillard, il se révèle d'une aide précieuse. Ils sont en quête de fortune et de gloire, comme tant d'autres. Cependant, il y a tout de même un détail qui les distingue : sous le haubert, Jehan se révèle être une jeune femme... Après Ira Dei et La République du Crâne, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, associés à Yoann Guillo, nous plongent au coeur de l'univers des tournois et de la chevalerie, revisités avec allégresse et empathie pour les personnages.
Scénario | |
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Genre
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Public
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Date de parution | 26 Mai 2023 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Après l’uchronie avec leur univers Block 109, les auteurs semblent se faire une spécialité de récits historiques (Ira Dei, Le Roy des Ribauds, Cosaques…), un tandem (devenu trio en cours de route) toujours aussi efficace malgré leur forte production. Ce premier tome de Tête de chien s’avère sans réelles surprises mais rondement mené et bien réalisé, un très bon moment de lecture à la clé. J’ai bien aimé l’idée de départ, à savoir le mode de vie de ces chevaliers sans richesse, les tournois étant leur seule source de revenu. Après c’est plus classique dans les péripéties, les personnages sont bien campés mais stéréotypés … mais malgré çà, ça reste très agréable à suivre. J’ai beaucoup aimé les premières pages de chaque chapitres, un peu moins la mise en page de certains combats que j’ai trouvé parfois confuse (mais c’est pour faire mon chieur). En l’état un très bon premier tome, j’espère que la suite sera du même acabit et ne me fera pas le même effet que Le Roy des ribauds où la tournure des événements m’a moins accroché au fil des parutions. Nota : D’ailleurs je me demande si ces 2 séries ne partagent pas la même temporalité, il m’a semblé reconnaître Le Triste Sire et le roi dans une case, bientôt des aventures communes ? MàJ tome 2 : En entamant ce 2eme tome, j’avais une petite crainte mais vite envolée. Je l’ai même préféré au 1er. Graphiquement tout d’abord, un trait peut être plus poussé, mais c’est surtout les scènes de combats que j’ai trouvé bien plus sympa et inspiré (le coup du reflet dans le casque …). Les protagonistes sont toujours aussi bien campés. Niveau histoire (comme les personnages), nous sommes toujours dans les archétypes mais sans que ce soit gênant. Un récit rondement mené, bien réalisé et plus qu’efficace. Pour moi maintenant, Tête de chien n’est pas qu’un personnage de « L’Incal ». Bref franchement sympa à suivre.
Aaah enfin ! Depuis le temps que je l’attendais ce cycle 3 d’Ira Dei, mais !… Attendez là, c’est pas Ira Dei ça. Je comprends pas, ce sont pourtant bien les mêmes auteurs, l’histoire se déroule sensiblement à la même époque (oui ok le Moyen-Âge dure plus ou moins 1000 ans, mais bon à un siècle ou deux près on y est), et en plus c’est chez le même éditeur. Bon… Alors je comprends les nécessités économiques qui font qu’un éditeur décide de stopper une série parce que celle-ci se vend pas trop bien. Mais alors quand une même pair d’auteurs se pointe devant le même éditeur (j’imagine le tableau), en expliquant que leur prochaine série (oui parce que ce sera sur plusieurs tomes) se déroulera sensiblement dans le même contexte historique… faut m’expliquer pourquoi Dargaud valide ce projet, mais a rejeté un cycle 3 d’Ira Dei. Enfin bref, voilà donc « Tête de chien », où il ne sera pas question de conflits géopolitiques méditerranéens au XIème siècle, mais de tournois chevaleresques et magouilles de bandits dans la France du XIIIème siècle. J’ai bien aimé, oui. Un petit côté entre le film « Chevalier » de Brian Helgeland, et la bd Hérauts d’Eric Corbeyran. Cela se lit sans difficulté, sans grande surprise, sans retournement de situation improbable, sans vraiment de suspens non plus. C’est plutôt plaisant si on a le médiévisme comme centre d’intérêt comme moi, les autres resteront peut être sur leur faim. Je n’ai ni les armes ni les connaissances pour expliquer le pourquoi du comment, mais je trouve le dessin de Ronan Toulhoat moins bon que sur Ira Dei ou même Conan. On reconnaît la patte graphique bien distinctive, c’est toujours très plaisant à regarder, maaaaais…. On est un peu dans la même veine que la "République du Crâne", il y a un côté « rushé » je trouve, c’est pas bien peaufiné comme ailleurs. C’est mon ressenti. En même temps le mec enchaîne les albums en ce moment. Un premier album plutôt sympa, avec une intrigue bien racontée malgré des personnages un brin archétypaux et qui, pour l’instant, ne sortent pas de leur zone de jeu, en attendant de voir où les auteurs vont nous emmener et en espérant plus de rebondissement et que ça s’emballe enfin. Taïhaut !
Bienvenue dans l’univers des tournois médiévaux ! Le trio formé par Vincent Brugeas, Ronan Toulhoat et Yoann Guillo nous revient avec ce récit d’aventure s’inscrivant dans un cadre historique bien particulier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce récit fait montre de plus d’efficacité que d’originalité. En effet, les personnages proposent des profils assez courants dans les récits d’aventure. Tout d’abord un duo formé par un jeune homme pas très futé mais courageux et chevaleresque et une jeune femme bien plus maligne et encore plus réaliste. Ajoutez à cela que la jeune dame en question doit cacher son sexe puisqu’elle participe aux tournois. Enfin, n’oubliez pas le jeune écuyer habile et débrouillard. Quant aux autres personnages, on retrouve un chevalier qui cache son identité, des nobles pas trop nobles ou encore des mercenaires aux bonnes têtes et pratiques de brigand. Du classique, vous dis-je ! L’histoire ? Un enchainement de joutes avec pour objectif de vaincre le chevalier adverse afin de lui réclamer rançon. Nos héros, malgré leur talent, tirent le diable par la queue et se doivent sinon de vaincre du moins d’aller assez loin dans le tournoi pour se faire quelques menues monnaies. A nouveau, je ne vois pas là de quoi crier à l’originalité. Mais puteborgne, qu’est-ce que c’est efficace ! J’ai dévoré ce premier tome, m’attachant aux personnages, appréciant le contexte historique, m’amusant de certaines péripéties… et ne m’inquiétant nullement pour le sort réservé aux héros tant on sent que ceux-ci ont encore bien des aventures à vivre avant de rendre l’âme. Une vraie lecture détente, bien rythmée, bien contée, bien dessinée, bien colorisée, bien prévisible. Vraiment sympa !
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