Extra-Muros
Entre sorcellerie et superstition, ésotérisme et anciens mythes templiers, il y a bien "quelque chose" à Mordange, qui vibre encore au-delà des siècles. Et dont les échos sont suffisamment terribles pour que l'on ne veuille ni l'oublier ni s'en souvenir.
Champagne-Ardenne Esotérisme
Le passé ressurgit pourtant, inexorablement, au rythme d'un va-et-vient de plus en plus oppressant entre le présent et le douzième siècle, où tout a commencé.. Extra-muros : expression latine signifiant littéralement "hors des murs". Autrement dit l'extérieur, le grand dehors, l'inconnu. Mais peut-être faudra-t-il aussi, après cette spectaculaire entrée de daniel Hulet dans la collection Ligne Rouge, la traduire par "hors de soi", tant cette création ambitieuse induit de dérèglement des sens. Cette expression caractérise la série à plusieurs niveaux : le lecteur peut s'attendre à toutes sortes de surprises, tant au sujet de l'histoire proprement dite que du traitement de celle-ci.
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Date de parution | Mars 2003 |
Statut histoire | Série terminée (un cycle terminé, pas d'autres cycles prévus) 3 tomes parus |
Les avis
Ben mon colon, la boîte d'aspirine est totalement obligatoire pour lire cette série. Le dessin est OK sans doute un poil daté mais de ce côté là pas grand chose à dire il y a même quelques planches vraiment sympas. C'est au niveau du scénario que les choses se compliquent vraiment. Un entrelacement d'époques, de personnages, si on ajoute à cela un phrasé chez les templiers quasi incompréhensible la lecture devient fort complexe. Voilà au final une série qui avait du potentiel mais à force de trop mélanger les genres elle en vient à perdre son intérêt.
Je n'ai pas été emballé par ce récit qui semble s'affranchir des limites du temps. Cela avait l'air prometteur mais la mise en scène fait un peu vieillote. Il est vrai que le scénario s'enfonce progressivement dans quelque chose qui n'est guère satisfaisant pour le lecteur. Je n'hésite pas à mettre les 2 étoiles de circonstances pour rester en adéquation avec mon ressenti. Il y avait de réelles potentialité mais elles ont été mal exploitées. C'est franchement laborieux comme lecture.
Mêlant les récits dans le temps, Extra muros raconte le sort d'une petite bourgade templière proie de plusieurs groupes plus ou moins mal intentionnés et aux motivations diffuses. Malgré des premières planches très belles et accrochant immédiatement le lecteur, force est de constater que l'intrigue part progressivement en sucette sur les deux tomes qui concluent le premier cycle. Une tendance au mélange des genres malvenu et bien trop facile pour s'affranchir d'une réelle audace. Les pages défilent alors de plus en plus difficilement et l'on se retrouve soulagé d'atteindre une fin frustrante sur quasiment tous les niveaux, et qui d'ailleurs ne semble pas appeler de second cycle contrairement à l'annonce de dernière case, puisque la série parait suspendue au mieux et abandonnée au pire (Après renseignement, l'auteur est décédé, mais ça n'enlève cependant pas mon impression). On ne s'en plaindra pas vraiment puisque presque tous les tournants scénaristiques pris tiennent de la mauvaise série B qu'un dessin parfois admirable, à l'image des couvertures mais souvent vieillot voir périmé n'aide pas. Très décevant.
Quand j'ai découvert cette série (Quoi !!! Une autre série de Hulet et personne ne m'a mis au courant !!! ) je me suis empressé d'acheter le tome 1. Les yeux fermés. Etant fan de L'Etat morbide je ne pouvais pas être déçu. Eh bien si je l'ai été. Enfin un petit peu... Non beaucoup. Et d'ailleurs je n'ai pas acheté les tomes suivants et j'ai même revendu le tome 1 récemment. Je m'explique. Pour faire simple nous suivons l'exploration d'une bande d'amis adeptes des jeux de rôles, dans les ruines d'une vieille église à l’intérieur d'une forêt de sapins. Or, dans ce lieux précisément, se trouve une espèce de porte temporelle avec des templiers, des codes secrets mystico-futuristiques verts fluos ... Et à coté de ça il y a un petit villages avec... des gens je crois (un maire, un facteur... je ne sais plus ). Un fou avec un masque dans une maison en pierre aussi, qui est peut-être le fils caché du maire ou du facteur. En fait j'ai tout oublié. Mais ce que je sais c'est que le récit ne m'avait guère passionné, en dehors des scènes de l'église avec cette espèce de réalité parallèle, ce ''Vortex'' temporel, avec ses codes et ses hiéroglyphes, très futuristes. Cette idée de réalités qui se croisent était démente, on sent que Hulet a privilégie ces moments là. Les pages sont très belles mais le reste, bof. Il n' y a pas la densité et la "sombritude" de sa série culte. Les personnages sont fades, limite moches (en dehors du mystérieux personnage masqué). Plus tard J'avais feuilleté le tome 2 mais les dessins ne m'avait pas plus. Nettement inférieurs au 1er tome ( trop simples, couleurs trop clairs). ça avait l'air baclé ( daniel Hulet étant peut etre malade et épuisé car il est mort plutot jeune ). J'hésite entre 2 et 3 ( car je n'ai pas lu la totalité de la série et j'ai quand même oublié globalement l'intrigue ) . Je vais mettre 3 car c'est quand meme une série de Hulet et qu'il y a un unnivers très personnel et réussis. Paix à son ame au paradis ou ( dans son cas à l'enfer ) des dessinateurs de bd ;) )
Après la lecture des 3 premiers tomes (1er cycle). Je ne sais pas quoi penser de cette série, il me faudra le second cycle pour aviser concrètement. L'immersion fut laborieuse les 20 premières pages, on a du mal à comprendre le scénario et suivre les différents protagonistes sur les diverses époques. Puis vient la fin du premier tome et le second : excellent. Puis le tome 3 qui m'a laissé sur ma faim : une chute un peu facile, ne répondant pas réellement aux questions, peut être plus tard... Sinon le dessin est très bon avec une colorisation directe du meilleur effet. Le huit clos dans la vallée est exemplaire dans la construction graphique, comme l'atteste "la maquette" de la vallée. D'ailleurs, une superbe image double page restitue cette vallée avec une vue plongeante. A découvrir, mais pour le moment je reste perplexe.
Un premier cycle très intéressant, à défaut d'être -c'est clair- un chef-d'oeuvre, voilà ce qu'on peut dire "d'Extra-Muros". Le graphisme en couleurs directes de Hulet tranche résolument dès le premier coup d'oeil avec une production de série : teintes sans éclats pour un climat angoissant, dont le malaise ne cesse de s'accentuer de page en page. De ce point de vue, il faut reconnaître que le scénario de Hulet, de prime abord assez lâche, prend son temps pour installer son climat et son intrigue, sans jamais se reposer sur des textes descriptifs pour expliquer ses sauts entre deux époques et une imposantes galerie de personnages, mais jonglant au contraire habilement avec ces éléments pour maintenir le rythme et étoffer le récit. Ainsi, si le premier album laisse imaginer une future histoire policière ou d'aventure, on bascule peu à peu vers le fantastique grâce à des situations de plus en plus troubles, jusqu'à un dénouement imprévisible, preuve de l'imagination de Hulet. Son histoire est loin de laisser insensible, et possède son poids d'originalité, on peut donc la considérer comme une réussite. Le dénouement étant assez ouvert, espérons lire la suite bientôt. Surtout pour retrouver le trait nerveux et précis de Hulet, qui s'épanouit ici sur des mises en pages très aérées qui font la part belle aux décors, sans rien perdre de leur lisibilité. Bref, très très fréquentable, à découvrir sans hésiter.
J'avoue que c'est le dessin de couverture du premier tome qui m'a fait un clin d'oeil... Pagination. Pas mal. D'où acquisition des deux autres opus. Et j'ai fait quoi ?... une découverte. Pas une révolution, mais une découverte quand même. Hulet est un auteur à part qui maîtrise bien son univers graphique. Ses traits -mêlés à la couleur directe- servent une construction des planches dont le classicisme n'altère en rien la dimension fantastique. Côté histoire : pas mal du tout ! Au Moyen Age, la notion de "hors les murs" désigne l'espace autour de l'enceinte de la ville ou du château. Un lieu à l'écart de l'ordre où le chaos poussait les condamnés à l'errance. Et je me suis pris au jeu de suivre à la trace cette bande de jeunes passionnés par les jeux de rôle et l'héritage des chevaliers du temps jadis. Hélas pour eux, il ne fait pas toujours bon de percer les murs du temps. Une belle réussite graphique et narrative. Cote perso : 3,5/5
Les deux premiers tomes d’Extra-muros furent pour moi une lecture fastidieuse et ennuyeuse. Le dessin de Hulet ne me déplait pas, il sait installer une ambiance, c’est clair. Mais c’est surtout le scénario qui m’a très peu captivé, on passe d’une époque à l’autre sans qu’aucune scène ne soit vraiment probante. Le mystère s’épaissit de scène en scène, de tome en tome, le tout sur un fond d’histoires de Templiers et d’ésotérisme moyenâgeux… Tout un charabia auquel je suis devenu totalement allergique, je pense… Les personnages me sont complètement étrangers, je n’ai pu en aimer ou détester aucun, et il y en a tellement dont les motivations sont inconnues. Et puis surtout, il manque un vrai fil conducteur à tout ça! On suit trop cette bd comme une suite d'évènements étranges d'interêt fort variable... Le troisième tome sort bientôt mais je ne pense pas le lire… J’aurais sans doute tout oublié de ces deux tomes d’ici-là…
Cette BD se laisse lise, mais n'est pas un chef d'oeuvre: - les dessins réalistes sont corrects, sans plus - les couleurs sont agréables, mais parfois un peu trop pastelles à mon goût - le scénario est sympa, le passage entre les deux époques est bien fait, les intrigues se mettent en place progressivement. Bref, un album intéressant à lire (pour ceux qui aiment ce genre) mais qui va certainement être noyé dans la multitude qui sort actuellement
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