La Trilogie du Mal
De bibliothèque ésotérique en course poursuite mortelle, dans les forêts sauvages de l’Ouest américain, la Trilogie du Mal ne vous laissera aucun répit.
Adaptations de romans en BD Les petits éditeurs indépendants Serial killers Séries avec un unique avis
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu’il s’en faudrait d’un rien pour qu’un bon profileur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?
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Date de parution | 19 Octobre 2012 |
Statut histoire | Série terminée (seul le premier roman a été adapté) 3 tomes parus |
Les avis
Je n’ai jamais lu les romans de Maxime Chattam malgré leur grand succès public, mais je savais où je mettais les pieds avant de commencer ma lecture. La Trilogie du Mal raconte les enquêtes de Joshua Brolin dans un univers très glauque de meurtres en série. Cette adaptation en bandes dessinées ne reprend (jusqu’à présent ?) que le premier roman de la trilogie : L’Ame du Mal. Un roman assez complexe pour lequel il fallait bien l’équivalent de trois albums classiques de bandes dessinées si on voulait un tant soit peu lui rendre hommage. Et même sans l’avoir lu, je dirais même que trois tomes n’ont pas suffi. Les coupures et raccourcis sont évidents, à un tel point que je ne peux m’empêcher de penser que si le roman les proposait à l’origine, jamais il n’aurait connu un tel succès (la scène dans laquelle les policiers n’ont besoin d’aucun code ou mot de passe pour ouvrir l’ordinateur privé d’une victime et, qui plus est, tombent directement sur une phrase explicite qui leur livre le coupable sur un plateau d’argent en est un bon exemple). Par contre, je pense que le caractère excessif, le côté sensationnaliste des meurtres bien glauques et certains retournements de situation peu crédibles sont à imputer à Maxime Chattam. Pour moi, c’est trop gros. Malgré mon envie d’aller au bout de l’enquête et de découvrir le ou les meurtriers, je n’ai pu m’empêcher de trouver ce scénario trop cliché. Alors oui, c’est très efficace, très prenant… mais c’est trop voyeuriste pour moi. Il y a une sorte de complaisance et de surenchère dans l’ignoble, le glauque et la perversion qui me dérangent (sans compter les incohérences et facilités). Du point de vue esthétique, Michel Montheillet nous propose un style réaliste assez passe-partout. Ca fait penser aux productions de chez Glénat : c’est propre, facile à lire mais sans réelle personnalité. Attention ! C’est du beau travail, c’est soigné… mais ce n’est pas ce que je recherche. Au final, malgré le caractère très accrocheur de l’intrigue (difficile de ne pas aller jusqu’au bout), les nombreux défauts évoqués ci-dessus m’ont empêché de trouver dans cette adaptation le chef-d’œuvre annoncé. C’est pas mal, oui… mais excessif sur trop de points pour que j’en arrive à dire « franchement bien ».
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