Fée et tendres Automates
L'histoire d'amour d'un Automate pour une Fée au travers des siecles
Ecole Emile Cohl École européenne supérieure de l'image Fées et féérie La BD au féminin Love Stories Pantins & Marionnettes Robots
Carlotta est une vaste mégapole tentaculaire bâtie sur les lambeaux de l'Ancien Monde. Un monde glacial où la haine des hommes est entretenue par un empereur déchu du nom de Wolfgang Miyake. First décember année 1020 après l'an de grâce: Jam s'introduit au péril de sa vie dans le New Century Muséum... Afin d'y admirer un objet datant de l'an 30 avant l'an de grâce... Une ballerine automate-fée inachevée. Une fée, mais pas n'importe laquelle: Sa fée. 30 ans avant l'an de grâce: Mister Sir Crumpett's inventeur de génie et travailleur acharné crée sans relâche des automates qu'il amène à la vie a l'aide d'une électrocharge... Il ne fait pas d'automates que par plaisir, non il a une quête: il recherche sans relâche L'oeil Fée... Cet état de grâce, ce merveilleux qui a quitté l'esprit des hommes, Mister Sir Crumpett's essaie de faire revenir au monde ces êtres purs doués d'enchantement.... «Raté, Raté, encore raté!!! Encore raté, encore un brouillon», c'est par c'est mots de Mister Sir Crumpett's que Jam arrive au monde... Charmant accueil! C'est après un dur apprentissage de la vie, que Jam a force de déambulé dans la vieille Forteresse-Cathédrale qu'il rencontre sa Fée, Elle est si belle , Elle est si pure... Elle a l'oeil Fée il en est sur!!!
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Date de parution | Octobre 1996 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
04/09/2001
| wayne shelton
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Les avis
J’avoue très simplement que je n’aurais jamais pris la peine de lire l’intégrale piochée par hasard dans la bibliothèque d’une amie si l’envie de lire une bd connue mais sans attrait à mes yeux ne se serait manifestée. En effet, qu’il s’agisse du titre mielleux ou de la couverture post-romantique à souhait, rien ne laissait présager de l’engouement dont je vais tacher de vous faire part dans les lignes suivantes… Il s’agit d’un énième monde post-apocalyptique illustré à merveille par Béatrice Tillier et repris par un second dessinateur, Franck Leclercq dont on fustige le travail mais qui a l’immense mérite de prolonger le travail graphique des deux premiers tomes sans en atténuer la qualité. Rien que pour cela et le rôle ingrat qu’on a pu lui attribuer, il mérite à la fois respect et coup de chapeau. Mais de quoi parle cette histoire au juste ? Simplement d’une histoire d’amour impossible entre deux êtres artificiels créés de toutes pièces par un Gepetto reclus dans un monde en déliquescence et à la recherche de l’âme absolue, l’égal en tous points d’une beauté intérieure comme extérieure. Malheureusement l’univers décrit, mélange de dictature steampunk dans une architecture digne de la Renaissance, est un piège pour toute forme d’espoir et les décors aussi superbes soient ils (et ils le sont) deviennent le cadre d’une guerre civile inhumaine balayant tout espoir et séparant l’automate amoureux d’une fée incomplète et muette d’une histoire d’amour improbable… J’avoue que les réflexions de l’automate Jam jouant de façon parfois trop répétitive et appuyée sur la relation romantique qu’il souhaiterait vivre avec « sa » fée sont parfois un peu « too much » mais le monde est si habilement mis en scène et le récit rythmé et se jouant sur plusieurs époques que je n’ai eu de cesse d’aller au bout de ce récit atypique. La poésie « cucul » est par ailleurs contrebalancée par une cruauté sans égal et quelques scènes très dures à représenter mais intelligemment mises en scène et dont je tairais les propos pour ne pas en dévoiler la teneur. C’est d’ailleurs cet équilibre périlleux qui rend l’intégralité du récit si palpitant à lire jusqu’à la dernière page de cet amour impossible mais plutôt original. Une fois ma lecture achevée, je n’avais qu’une idée en tête : acquérir ce précieux livre qui me rappelle toutes proportions gardées le Réseau Bombyce avec lequel il partage une réputation d’œuvre maudite mais achevée dans la douleur qui me plait au plus haut point… Ne vous laissez pas abuser par le titre et la couverture aguichante, ce récit est un véritable coup de poing servi par des planches de toute beauté. Un classique que j’ai failli occulter et dont je salue le curieux hasard qui me l’a placé entre les mains.
Une série fantastique comme je les aime. Un scénario plein de poésie et d'une grande intensité dramatique, des créatures fantastiques et féériques, un dessin tout simplement sublime... que demander de plus ? Les personnages sont très attachants et on ne peut qu'espérer que l'histoire d'amour entre Jam et sa fée se termine bien. Les dessins sont superbes, d'une grande finesse. Que ce soit ceux de Béatrice Tillier ou ceux de Franck Leclercq d'ailleurs. Le passage d'un dessinateur à l'autre au cours de la série s'est fait tout en douceur. Leurs fées sont magnifiques. J'ai hésité à mettre un "culte"... ce que j'aurais fait sans problème si le scénario ne m'avait pas un peu déçue dans le troisième tome. Allez, un bon 4,5 sur 5 avec coup de coeur amplement mérité. A lire et à relire !
Comment peut-on passer à côté d'une si belle série. Il aura fallu qu'elle paraisse en intégrale chez Vents d'Ouest pour qu'enfin, je mette le nez dans cette BD cultissime. Tout débute dans un futur proche. Pendant que le chaos monte les hommes les uns contre les autres, un inventeur, rêveur et obsessionnel, tente désespérément de renouer avec la magie de l'imaginaire en pourchassant l'image idyllique de la Fée. Il espère trouver dans les nombreux automates qu'il confectionne celui qui aura l’œil-fée, une sorte de regard unique symbolisant la vie et l'intelligence. C'est une de ses dernières créations qui va découvrir au fin fond d'un grenier, espèce de remise pour les automates "ratés", celle qui aura échappé à la vigilance de son créateur, et qui semble avoir cette magie intérieure. Mais telle Edward aux mains d'argent que son inventeur laisse inachevé, la fée n'a pas encore de bouche et ne pourra jamais exprimer pleinement sa souffrance et son désespoir quand elle se retrouvera séparée de Jam par les conséquences de la bêtise humaine. A la fois récit post-apocalyptique et roman d'amour, l'histoire de ces deux personnages est sans aucun doute une des plus belles démonstrations de passion, de fidélité et d'espoir même si pour en arriver là il faudra braver ce monde futur chaotique, désespéré, appauvri par la dictature d'un homme sans cœur et dépravé. On notera aussi que certaines scènes, qui auraient pu être très violentes, sont abordées d'une manière subtilement subliminale. Outre l'histoire, il faut appréciera le décor baroque magnifiquement rendu ainsi que la symbolique de la colorisation : les pastels pour les passages entre Jam et la fée, des couleurs chaudes pour la représentation de la folie humaine. Certains de ces choix sont expliqués par le scénariste Téhy dans l'introduction qui présente la genèse du projet. Agrémentée de croquis, elle vient compléter cette œuvre déjà très riche. Fée et tendres automates est une œuvre majeur, belle et violente à la fois, qui ne laisse pas indifférent. Incontournable.
MAGNIFIQUE, ÉMOUVANT, SUPERBE ... Un premier tome très poétique posant la trame d'un amour particulier entre deux êtres "à part" du monde des humains... personnages auxquels on ne peut que s'attacher... Un second tome apocalyptique, à l'échelle de ce que peut être la nature humaine dans sa plus profonde noirceur... Enfin, un troisième et dernier tome pour dénouer la fin de cet amour posé dans le premier tome... Classée "science-fiction" cette trilogie fait pourtant appel à de grands réalismes... L'innocence et la pureté face à la perversité et la violence... Le rêve, face à la réalité... Un scénario très poétique, violent et passionnel tout le long de l'histoire, accompagné de superbes dessins, en parfait accord avec le scénario... Un seul petit bémol à cette trilogie peut-être, le fait que les dessins du troisième tome n'aient pas été réalisés par la talentueuse Béatrice Tillier... Même si Franck Leclercq a su reprendre la suite avec brio, il manque la touche magique et féerique de Tillier... Néanmoins cette trilogie reste un bijou de la bande dessinée... Un bijou que l'on ne peut que contempler encore et encore tant par la beauté des dessins et qui ne peut que faire rêver encore et encore par sa relecture... Une œuvre d'art, qui, lorsqu'on la connaît, ne peut pas laisser indifférent... Un grand MERCI ! Donc à Mme Tillier et Messieurs Téhy et Leclercq pour cette œuvre d'art...
Cette série fait vraiment partie intégrante de mes bd préférées : J'ADOREEEEEEEE. En résumé : les dessins sont SUPERBES et là on ne peut qu'être d'accord. Le style est poétique (on aime ou pas c'est certain) et les personnages sont très attachants. Pour moi elle fait partie des séries cultes à ne pas manquer, émerveillement garanti !!
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