Amerikkka
Dans les Arcanes du Ku Klux Klan
Ecole Emile Cohl Emmanuel Proust Éditions Racisme, fascisme
Dans les Arcanes du Ku Klux Klan. En prise directe avec l'actualité et la grande Histoire, cette série à rebondissements vous fera découvrir à chaque nouvel épisode une région différente des Etats-Unis ainsi qu'une affaire impliquant les terroristes du Ku Klux Klan, l'organisation secrète ségrégationniste américaine. Pour lutter contre cette véritable pieuvre, deux agents spéciaux : Angela Freeman, la jeune métisse discrète, et Steve Ryan, un dur-à-cuire presque angélique. Angela et Steve ont déjà un lourd passif avec le Klan. Steve Ryan a perdu son père à quatre ans. Syndicaliste, conseiller de Martin Luther King et membre fondateur de l’Anti Klan Network, il a été enlevé le jour de la création de l’organisation et n’a jamais été retrouvé. L’oncle et parrain d’Angela, William Freeman, autre membre fondateur, a péri dans l’incendie criminel d’une église baptiste à Birmingham. Leur mission : partout où l’on signale des activités criminelles imputables au Klan et à l’ultra droite, ils viennent apporter leur expérience, engrangent les preuves pour permettre à l’AKN de porter de nouveaux coups à l’hydre sans cesse renaissante.
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Date de parution | Janvier 2002 |
Statut histoire | Une histoire par tome 9 tomes parus |
Les avis
Oui bien sur il est important de donner à connaitre les activités de cette bande d'ahuris dangereux réunis au sein de cette organisation criminelle qui se réclame tout à la fois des anciens vikings, des croisés, de l'idéologie Nazi et j'en passe. Pour ce faire les auteurs nous proposent une BD, une histoire complète ce qui a l'avantage de ne pas diluer trop le propos. Cependant par ce biais l'on passe sans doute à côté de quelques éléments de compréhensions indispensables. Alors l'entreprise est donc à saluer pour autant je ne lui décerne pas un satisfecit total, en cause donc cet rapidité dans le propos, les enquêtes qui du coup possèdent un aspect "épisode télé du soir" et également le dessin pas franchement mauvais mais qui à certains moments gêne le récit par son aspect peu maitrisé. Quoiqu'il en soit et par ce qu'elle dénonce cette série est hautement recommandable , l'achat n'est pas obligatoire mais la lecture fortement conseillée.
Mon avis est partagé sur cette série... Ca commençait d'une certaine façon, et puis après la lecture du tome 5 (la série en comptera finalement 9 ou 10), les défauts et qualités se sont un peu substitués. La lecture du tome 1 est sans appel : le sujet du KKK est très intéressant, et mérite en effet d'être traité de façon large, dans toutes ses ramifications. Par contre, le dessin de Nico Otéro manque clairement de maturité, bien qu'on discerne déjà un peu son style, avec des "gueules", par exemple. Et puis dès le tome 2 le dessin s'améliore nettement et très vite le dessinateur définit son style, nerveux, dynamique, sans pour autant sacrifier les petits détails qui font la différence. Le dessin évolue toujours bien par la suite. La série continue à être très intéressante, mais du coup certains défauts narratifs se font jour : pas de remarque particulière sur le côté "un album, un lieu, une affaire", même si pour le coup on a un peu l'impression de suivre le parcours d'un tueur en série. Par contre ce qui me gêne, et le défaut est plus prégnant dans le tome 5, c'est le côté "catalogue" des activités néo-nazies... Pas inintéressant dans l'absolu, mais je trouve que cela aurait plus sa place dans un mini-dossier (une ou deux pages suffiraient) au début ou à la fin de l'album, quitte à faire des renvois. Après tout, sous des dehors de polar, cette série se veut également informative sur les mouvements d'extrême-droite aux Etats-Unis, si je ne me trompe. Ce que j'ai apprécié par ailleurs, c'est aussi la critique discrète de l'Amérique bushiste, avec Dieu mis à toutes les sauces, les leçons données au monde alors qu'à l'intérieur c'est un vrai bordel, etc. Pour l'instant mon tome préféré est le troisième, avec l'infiltration de Steve Ryan dans un camp d'extrême-droite... Il y a donc de très bonnes choses dans la série, et je suivrai la suite avec plaisir. Focus sur le tome 7, "Objectif Obama". Un tome qui colle de près à l'actualité, avec notre duo d'enquêteurs momentanément affecté à la protection du président actuel, Barack Obama. Ce n'est pas une mauvaise idée de se raccrocher à ce personnage charismatique, mais ce récit, à mon sens, aurait mérité de tenir sur deux tomes. Car si la tentative d'attentat est assez bien amenée et la progression de l'enquête de Steve et Angela à peu près logique, j'aurais aimé un peu plus d'espace pour les motivations des conspirateurs (ils se réunissent une fois, et c'est tout), et une fin un peu moins abrupte. Pour le reste l'album est à l'image de la série, vraiment pas mal, et prolonge l'intérêt de celle-ci. Le tome 8 permet aux auteurs de revenir à l'"ordinaire" de la série, à savoir une enquête sur les agissements des racistes dans un Etat donné. Cette fois-ci c'est le Montana, dont l'image bucolique est écorchée par les menées d'un consortium minier, prêt à beaucoup de choses, et surtout au pire, pour accroître son influence. Quand politique, intérêts financiers et haine raciale font bon ménage... Le couple d'enquêteurs ne sortira pas indemne, au propre comme au figuré, de cette aventure... Otéro a passé un cran dans son dessin, qui paraît un poil plus aéré que dans les précédents, à mon avis il se rapproche de sa maturité, et cela ne peut que rendre justice à cette série qui devient un classique. Le tome 9 est très bon aussi, avec un scénario qui met un peu de temps à se décanter mais révèle une nouvelle fois une face sombre des USA. Allez, un petit 3,5/5.
J'ai été très déçu par cette BD, les dessins ne sont vraiment pas terribles, l'histoire abracadabrante, le scénario mal fait. Le plus intéressant finalement ce sont les dernières pages documentaires sur le Ku Klux Klan, où l'on apprendra pas mal de choses, mais pas la bd elle même. Je ne lirai pas les autres tomes.
Grosse déception pour moi la lecture du 1er tome d'Amerikkka. Je lorgnais sur cette BD depuis quelques temps, et j'ai sauté le pas quand j'ai trouvé ce 1er tome en brocante. La façon dont est racontée l'histoire de ce 1er tome est plutôt poussive, j'ai trouvé que parfois les pages s’enchainaient sans aucun lien, les personnages sont inintéressants au possible (j'ai lu la BD hier et je suis bien incapable de donner le nom du gars et de la fille). De toute façon, je pense que quand on aborde ce genre de thème très fort tel que le KKK ou le racisme, faire des histoires en 1 tome, c'est trop court ! L'histoire n'aura pas de profondeur et ça restera trop superficiel. Quant au dessin, je l'ai trouvé particulièrement laid, figé et pas du tout dynamique dans les scènes "dites d'action". Il est rare que les personnages se ressemblent d'une case à l'autre. Il parait que le dessin s'améliore au fil des tomes, je n'aurai pas l'occasion de voir ça, car je n'ai pas du tout envie de les lire. Dommage car une BD sur ces thèmes aurait pu faire une belle BD !
Je n'ai pas beaucoup pris de plaisir à lire cette série. Tout d'abord, car comme beaucoup, je n'apprécie guère le trait d'Otéro malgré les progrès évidents qui ont été faits depuis le 1er tome qui est particulièrement laid. Pour un sujet tel que le KKK, il aurait fallu un style beaucoup plus réaliste permettant au lecteur de s'immerger davantage comme celui de Gibrat par exemple. Ensuite, j'ai trouvé les deux héros peu attachants, débitant à chaque fois des phrases stéréotypées contre le fanatisme des membres du KKK. Même leur idylle est mal amenée au fil des tomes et au final sonne faux. Seul point positif : j'ai apprécié les documents annexés permettant d'approfondir la lecture et d'expliquer l'historique du Klan. Dommage que ceux-ci disparaissent au bout du deuxième tome. Ça sent la série à rallonge à plein nez ... SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 6/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 3/10 NOTE GLOBALE : 9/20
J’ai lu le premier tome et je n’irai pas plus loin. J’ai jeté un œil sur les trois tomes suivants et, malheureusement, la même constatation m’est venue à l’esprit. Le trait de Nico Otero ne passe pas du tout chez moi, surtout pour les visages de ses personnages. C’est caricatural, limite grotesque, trop contrasté, les traits sont crispés, tendus. En clair, je n’éprouve aucun plaisir à regarder ces personnages. Les décors sont plus corrects à mes yeux mais je conserve cette impression d’un travail artificiel et forcé, comme si ce dessinateur travaillait dans un style qui ne lui convient absolument pas. Cela n’aurait pas encore été trop grave si les scénarios avaient été vraiment passionnants. Mais, même si l’idée de départ est très bonne à mes yeux, le premier récit reste assez caricatural et peu passionnant. Le ton mélodramatique constamment employé est également sujet d’insatisfaction dans mon chef. Je ne demande pas aux auteurs de faire montre d’humour avec pareil sujet (quoique, une petite respiration humoristique fait souvent du bien dans ce genre de récit) mais ici on est tout le temps dans l’action (et une action basique) et jamais on ne prend le temps de la réflexion. Ou alors, il s’agit d’un temps d’arrêt, qui présente des faits plutôt que de susciter la réflexion, et qui vient se ficher dans le récit comme un cheveu dans la soupe. Roger Martin, le scénariste, semble être bien renseigné sur son sujet mais il ne parvient pas à me faire partager ses connaissances. Lorsqu’il se décide à présenter tel personnage ou tel mouvement d’ultra-droite, je n’arrive pas à le prendre au sérieux. Le trait d’Otero y est certainement pour quelque chose mais la narration ne m’est pas apparue très passionnante non plus. A cause de ce décalage entre le dessin et le propos, à cause d’une dimension documentaire trop restreinte et mal amenée, à cause d’un récit d’action très basique, je ne continuerai pas la lecture de cette série qui manque de crédibilité à mes yeux.
Je mets trois étoiles parce que je ne me suis pas ennuyé à la lecture des quatre albums, mais je me demande si je ne devrais pas plutôt mettre deux étoiles. Je trouve que cette série a beaucoup de défauts. J'ai bien aimé le coté documentaire de Amerikkka. J'ai appris plusieurs choses dont le fait que le KKK n'est malheureusement pas en train de mourir comme je le croyais. En revanche, les quatre aventures que vivent les deux héros ne sont pas très intéressantes. À part le tome 3, qui est un peu passionnant, l'intrigue n'est qu'une succession de scènes avec comme seul fil conducteur une enquête sur le KKK. Je dois avouer que je n'ai pas été très touché par la détresse des victimes du Ku Klux Klan. C'est parce que je trouve que tous les personnages sont tous vides. J'ai l'impression de ne voir que des stéréotypes même si certains personnages ne doivent pas être très loin d'une sinistre réalité. De plus, je trouve que les deux héros sont de vraies têtes à claques. Ils sont aussi gentils que Tintin et ça m'énerve !
Une bien bonne série consacrée au racisme et à l'extrémisme des fanatiques d'extrême-droite aux USA. Et il y en a !... Je l'ai, au début, crue "racoleuse"... MAIS : le scénariste, connu comme le spécialiste français du Ku-Klux-Klan, s'inspire de faits réels qui se sont produits aux quatre coins de la plus grande démocratrie du monde, ce qui, de suite, donne une plus-value à ses récits. Ses "héros" sont de simples membres d'associations de défense des droits civiques qui partent littéralement en croisade contre la bêtise et la sauvagerie de leurs compatriotes. Sous le trait semi-réaliste de Nicola Otero, la série -assez saisissante de vérité(s)- m'a scotchée littéralement du début à la fin de chaque histoire. Cette critique d'une certaine société américaine est bien féroce, c'est vrai... mais elle est toujours juste. Scénarios solides et documentés, beau graphisme net, bien lisible : une série à lire... A méditer aussi !..
Bien sûr, je suis sensible au coté témoignage de la série, sur ce mouvement aux multiples ramifications, et dont la portée est, à mon avis, et comme le disent les auteurs, trop souvent minimisée. Il n'empêche que les choses sont rarement aussi simples que cela et le coté partial, voire militant de la bd m'a quand même beaucoup géné. Certes, ces agissements sont inexcusables et doivent être condamnés sans faille, mais dans la bd, on a l'impression que les militants anti Klan se battent envers et contre tout: la police infiltrée par le Klan, l'armée compatissante, le FBI qui étouffe les affaires, et même l'administration Bush qui compte sur les voix klanistes. Le coté chevalier blanc des héros devient vraiment lassant assez rapidement. C'est dommage, c'est un sujet très grave qui aurait mérité plus d'objectivité.
Très très bonne BD Pour le moment je n'ai lu que le T1. J'avoue avoir longtemps été repoussé par les dessins et avoir mis du temps à me décider à acheter cette série. Une fois quelques planches passées on s'habitue en fait très très bien au dessin qui finit même par être plaisant. Et le scénario !!! Avis aux fans de "Mississipi Burning" et autres romans sur le Klu Klux Klan!!! On voit un travail d'investigation et de documentation sur la Klan assez surprenant et nouveau pour nous autres petits français. A se demander si l'histoire se passe de nos jours ou au début du siècle dernier!!! Histoire très critique sans tomber dans l'antiaméricanisme de base ! On voit les gros salopards mais il y a quand même des poches de résistance qui luttent encore et toujours contre l'envahisseur... (euh ça c'est Astérix) Bref à lire pour la richesse de la documentation et un point de vue très critique sur la face cachée des États Unis d'Amérique !
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