Flash Gordon
Flash Gordon, grand classique de la BD d'aventures, adapté en film dans les années 80. Vous connaissez forcément.
BDs adaptées en film King Features Syndicate Les Pionniers de la BD Raypunk Super-héros
Un mystérieuse planète fonce sur la Terre et menace sa survie. Embarqués par hasard dans cette aventure, Flash Gordon et la jolie Dale Arden se retrouvent chez le Docteur Zarkov, savant un peu fou qui a construit une fusée afin de détruire cette planète Mongo. Mais l'atterrissage (amongoïssage ?) ne se passe pas tout à fait comme prévu, et nos héros se retrouvent sur une planète quelque peu sauvage, peuplée de différentes races étranges, complexes, et généralement hostiles non seulement les unes envers les autres, mais aussi envers les terriens. L'empereur Ming, cruel dictateur, y règne en maître... De péripétie en aventure, Flash Gordon va se retrouver confronté à son pouvoir.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 1968 |
Statut histoire | Histoires courtes 6 tomes parus |
Les avis
J’avoue je n’ai pas trop bien compris ce qui m’arrivait. Flash Gordon, oui oui Flash Gordon himself, est dans une fusée avec son ami Barin. Ils sont assaillis par les troupes du général Ming. C’est un carnage. Le vaisseau de Flash Gordon s’écrase sur une planète inhospitalière, la planète Mongo, dans une forêt peuplée d’étranges créatures. Petite pause. Voilà le résumé des deux premières planches du tome 1 ! Ca bouge les amis. Si vous voulez lire une BD plan-plan, vous pouvez passer votre chemin. Pour la suite, je vous assure, le rythme ne s’essouffle pas. La cadence est infernale. Les décors s’enchainent. On passe ainsi d’une fusée, à une forêt luxuriante à un palais majestueux en quelques cases sans que la qualité du dessin soit altérée. Je ne vous parle pas des scènes d’actions. Les combats sont nombreux et méritent toute votre attention. Il y a du mouvement. Nous avons l’impression que les personnages s’animent devant vos yeux. Là encore une belle réussite. Les dessins et les couleurs n ont pas été travaillés avec photoshop et le papier est bien épais et fleure bon la feuille imprimée des années 80. c'est magnifique. Ok ok ok c’est kitsch à souhait mais je me suis régalé. J’ai retrouvé avec plaisir les différents personnages : Flash bien sûr, Dale, le docteur Zarkov, l’impitiyable Ming, ou encore Barin. Cela fait du bien de temps en temps de reprendre de vieux albums. Evidemment cette série n’est plus rééditée, aussi si dans un vide grenier vous les dénichiez, n’hésitez pas une seconde à les acquérir.
Mon avis porte sur le premier volume édité (très bien, comme toujours dans cette belle collection Copyright) par Futuropolis. C’est une série dont j’avais évidemment beaucoup entendu parler avant de lire cet album, qui reprend les premiers épisodes d’Alex Raymond. Avant tout au travers des très nombreuses parodies auxquelles elle a donné lieu (ce qui est un signe au passage de sa notoriété, tout en la renforçant). J’avais aussi lu, gamin, des épisodes beaucoup plus tardifs dans le Journal de Mickey (sous le nom de Guy L’Eclair), même si je n’ai pas gardé trop de souvenirs de ces lectures. Je n’ai vu aucune des adaptations cinématographiques, mais ai encore en tête certains morceaux de Queen pour la BO de l’une d’elles. Bref, j’ai voulu redécouvrir à sa source cette série. Et j’en suis sorti franchement déçu. Le dessin d’Alex Raymond est, au début, peu réussi. Donnant souvent l’impression d’être bâclé, il n’est pas folichon. Mais cela s’améliore quand même au bout d’un certain temps. L’histoire, par contre, ne m’a pas du tout emballé, et cela ne s’est pas amélioré au fil de ma lecture. En effet, dès le départ – et cela restera sur le même ton par la suite – c’est clairement trop naïf, Raymond multipliant les péripéties, avec des raccourcis improbables. Manichéen, naïf donc, avec une narration un peu ampoulée (le texte est parfois de trop – dans tous les sens du terme d’ailleurs – et redondant avec l’image). Super-héros au sex-appeal incroyable et à la force, la chance et l’intelligence tout aussi incroyables et infaillibles, Flash traverse ces aventures sans trop de surprise ni d’aspérité. Affaire d’époque sans doute, mais cela passe mal aujourd’hui – en tout cas pour moi ! Reste que tout n’est pas à jeter. Car, au-delà de la construction de l’intrigue elle-même, Raymond a donné à sa série un petit plus. Certes, c’est un fourre-tout, mais on a là, imbriqués de façon surprenante parfois, des univers de Science-Fiction, une imagerie médiévale ou antique, voire préhistorique ! Au milieu de cette pagaille, l’ambiance générale insuffle un peu de merveilleux qui est le véritable – et le seul à mon goût – intérêt de cette série « patrimoniale ». A découvrir éventuellement comme moi en bibliothèque.
2.5 Je précise que j'ai lu les 6 tomes de la première intégrale parue chez Soleil. Je connaissais la série depuis longtemps, mais elle ne m'attirait pas du tout. Puis j'ai vu le film kitsch de 1980. J'avais bien aimé même si c'est un peu mauvais (mais un mauvais qui a du charme). Cela m'a intéressé à lire la série et puis je n'avais jamais lu une série d'Alex Raymond, un grand du comics strips donc il fallait que je répare ce trou dans ma culture. Dés le début on voit que la série a vieilli. L'histoire n'est qu'une suite de péripéties et le rythme est souvent rapide (mention spéciale pour la première planche !) avec des personnages un peu cliché (le beau Flash peut se sortir de n'importe quelle situation et en plus toutes les belles femmes l'aiment). Pourtant, après un début moyen, j'ai fini par un peu aimer la série. Le dessin de Raymond s'améliore et il est vraiment beau même si c'est souvent figé. J'ai bien aimé comment il faisait preuve d'imagination. Malheureusement, en cours de route pour une raison que j'ignore les bulles disparaissent et du coup il y a encore plus de narration et puis ensuite les bulles reviennent pour une courte période avant de disparaître à nouveau. Sans bulle je trouve Flash Gordon un peu lourd à lire et même que vers la fin je n'ai fait que feuilleter et regarder le beau dessin. En gros, pour l'édition que j'ai lue, j'aime bien le deuxième tome et la partie du troisième tome avec des bulles. Le reste m'a moins passionné.
Désolé mais pour moi dés que j'entends le nom de ce héros ce n'est pas la BD qui me vient à l'esprit mais le film "Flesh Gordon", un détournement érotico-comico-science fictionnesque. Ce film de 1974 est cultissime et irrespectueux au possible, bref un vrai régal. Le héros de papier est quand à lui beaucoup moins drôle. Point de galéjades dans ses aventures qui ont maintenant bien vieillis. Tous les clichés de la SF de cette époque sont présent et j'ai bien peur que cela ne fasse plus vibrer les jeunes lecteurs. Je ne recommande pas l'achat car son propos et son dessin sont franchement trop datés, mais à titre de curiosité et faisant parties des grands anciens ilpeut être amusant de jeter un œil sur cette bande.
Je n'ai pas découvert Flash dans les belles éditions de Futuropolis ou les albums Dargaud, mais dans les années 70, il y avait des pockets moyen format titrés Mandrake le magicien qui alignaient des épisodes en couleurs, de même que le Journal de Mickey en diffusait sous le nom de Guy L'Eclair ; j'en lisais mais sans réelle passion, ça n'a jamais été un de mes héros préférés. Cependant, c'est un pionnier de la BD américaine, et j'avoue que l'univers dépeint dans ces bandes était extraordinaire pour son époque, en 1934. De tous les grands créateurs de son temps, Alex Raymond demeure le plus complet. En 1934, il crée simultanément Agent secret X-9, "Jungle Jim" (ou Jim la Jungle) et "Flash Gordon". C'est surtout cette dernière qui rendit Raymond célébre, délaissant les autres à ses assistants. Le 7 janvier 1934, le strip est lancé sur demande du KFS qui souhaite concurrencer Buck Rogers, le public accroche, car cette bande est en réalité assez éloignée de la science-fiction traditionnelle. Même si elle décrit la lutte du Bien contre le Mal, avec un arsenal de fusées et de pistolets désintégrateurs, Raymond va plus loin et compose un véritable univers. Certes, les aventures de Gordon mêlent fantastique et SF (aujourd'hui très datées), mais Raymond y introduit un mélange d'époques, grâce à un décor post-mérovingien et barbare de forêts mystérieuses, de villes extraordinaires dans les arbres et sous la mer, de châteaux fantastiques, de pics rocheux hostiles, d'architectures orientalistes ou visionnaires, où Gordon tente d'enseigner les traditions courtoises de la chevalerie. C'est ainsi qu'il rétablit l'ordre sur la planète Mongo où sévit le perfide empereur Ming, qui deviendra le prototype de tous les tyrans à venir ; Jacobs s'en est directement inspiré pour sa création de Le Rayon U et de Blake et Mortimer. Les scénarios seront souvent sacrifiés au profit de l'aspect graphique, Raymond excellant dans ses compositions pleine pages, ses audaces de dessinateur qui donnaient grâce à des princesses ensorcelantes comme Aura, la fille de Ming, ou la fiancée de Flash, Dale Arden, sans compter ses trouvailles futuristes : le monde anachronique et baroque de Mongo peuplé de monstres bicéphales, d'hommes-aigles, de tigres cornus et de guerriers en pagne affrontant des robots.... Cette bande a donc planté des jalons qui serviront à de nombreux dessinateurs qui suivront et qui s'en influenceront, c'est pourquoi, même si je n'en recommande pas l'achat, c'est bien de la respecter et d'en lire des épisodes en bibliothèque. A noter que le film de 1980 (soutenu par la musique de Queen) n'est pas une daube ni une réussite, disons une tentative d'approche de l'univers de Flash qu'elle n'a pas totalement réussi à cerner, car transformé en space opera (on était en pleine époque Star Wars).
Mon avis correspond à une intégrale T3 datant de 1994 éditée chez Soleil. Elle couvre la période du 1er août 1937 au 23 juillet 1939. Je vais faire court : je me suis forcé à terminer ces 104 pages. On voit clairement que la BD a évolué, non seulement sur le dessin, mais également sur la narration : ici c'est très lourd, beaucoup de textes off sont utilisés pour résumer, prendre des raccourcis, etc... : au final les images sont figées. Cette BD n'est plus jeune et dire qu'elle a mal vieilli est peu dire !!! Je pense que cette édition s'adresse aux nostalgiques mais aura du mal à plaire aux nouvelles générations.
Personnellement : j'adore !... Une magnifique série qui mêle adroitement de vieilles bâtisses sorties tout droit du moyen-âge, de vieux châteaux, des constructions futuristes ; le tout dans une sorte d'art-déco des années 30. Flash Gordon ?... Distribuée par le King Features Syndicate qui en a demandé la création pour contrer Buck Rogers qui paraît dans d'autres quotidiens, la série démarre aux USA dans les journaux de ce groupe dès le 7 Janvier 1934. Succès immédiat. Et mérité. Flash -un athlète diplômé-, son éternelle fiancée Dale Arden et le savant Zarkov m'ont fait vivre mille et une plaisantes péripéties sur la planète Mongo (dirigée par l'horrible Ming). Au scénario : Alex Raymond, un "tout grand", a ainsi imaginé un monde de dragons effrayants, d'hommes-faucons, de créatures fantastiques, de monstrueux singes rouges qui forment un formidable et horrible bestiaire rarement vu à l'époque. Cette fantastique et formidable épopée, je l'ai découverte tardivement, il y a une trentaine d'années, en triant une caisse de vieux Robinson de la fin des années 30 qui m'avait été donnée. Et en couleurs en plus !... Traduite par "Guy l'Eclair", j'en ai retrouvé -petit à petit- certains albums édités dans les années 60 par SERG et -surtout- ai su me procurer à bas prix les huit grands formats édités par "les Remparts" de 1973 à 1975. Huit magnifiques brochés, noir et blanc, qui reprennent les adaptations de Dan Barry faites dès 1951. "Flash Gordon" ?... Ben oui, c'est de la "Bd de papa" avec tous les poncifs du genre de l'époque : le brave héros, la belle héroïne, le savant, le dictateur... et un pannel de monstres du plus bel effet. Ca bondit, se bagarre dans des histoires à forte intensité dramatique, bien mises en "musique" malgré plusieurs dessinateurs ayant planché sur la série. Flash Gordon ?... Ca a plus de 70 ans. C'est vieux, c'est vrai. Mais n'est-ce pas dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe ?...
Je n'ai découvert que tout récemment que le fameux Guy L'éclair, alias Flash Gordon, dont je lisais les aventures dans le Journal de Mickey n'était pas véritablement le personnage original. Ce dernier est en effet une création d'Alex Raymond, apparue dans les années 30, tandis que celui du journal de Mickey était la reprise de la série par Dan Barry à partir des années 50. Ce n'est donc que récemment, par le biais de l'intégrale Soleil, que j'ai découvert pour de bon l'oeuvre d'Alex Raymond. Un monument, indéniablement. Hélas, un monument qui a trop vieilli pour que je puisse en apprécier la lecture. Le vrai point fort de la série, c'est son dessin. Certes très classique et désuet, il est néanmoins impressionnant d'esthétisme. Les personnages masculins dans un style "vous aimez les gladiateurs ?" sont assez typiques de l'époque. Quant aux femmes, elles sont le plus souvent superbes de beauté et de sensualité. Et tout le reste, des décors aux créatures, suinte d'une passion manifeste pour la science-fiction des années 30 et des monstres et chimères des contes de fées et autres récits d'aventure. Il est juste regrettable que les couleurs (ajoutées après-coup car la parution originale étant en noir et blanc) ne mettent pas en valeur ce trait aussi soigné et maîtrisé. A noter aussi que j'ai pu observer quelques planches de l'édition Dargaud et constater à quel point elles ont pu être massacrées par un redécoupage intempestif et laid. Les planches originales telles que présentées dans les différentes éditions à l'Italienne sont incontestablement plus belles. A mon grand malheur, cependant, la narration m'a été trop pénible pour que je prenne davantage de plaisir qu'à simplement admirer le graphisme. Le rythme narratif est ultra rapide, surtout pour les premières planches de la série. Du début d'une page à sa fin, il peut s'être passé un nombre incroyable de choses. Tant et si bien que beaucoup de scènes semblent survolées et qu'il est difficile pour un lecteur moderne de rentrer dans l'histoire ou son ambiance. En outre, le scénario se révèle vite sous la forme d'une suite de péripéties sans vrai lien et peut-être même parfois improvisées. De nouveaux monstres, de nouvelles races, de nouveaux combats pour notre "sportsman" qu'est le beau Flash. C'est vraiment de l'aventure-SF ultra-rétro dont le charme de la désuétude est hélas brisé, pour moi, par l'impossibilité que j'ai ressentie à en lire davantage qu'une dizaine de pages à la suite sans m'ennuyer. Je lui préfère nettement la série suivante d'Alex Raymond, Rip Kirby, toute aussi belle si ce n'est plus et nettement plus agréable à la lecture. Dommage car le contenu en termes d'idées, d'aventures et de lieux imaginaires de Flash Gordon est très sympathique et on comprend que cette oeuvre ait inspiré tant de reprises et de films par la suite. Mon trop faible plaisir de lecture devrait m'indiquer de mettre une note de 2/5. Mais la beauté des planches (exception faite de l'édition Dargaud) m'empêche de mettre moins que la moyenne.
"Flash Gordon", c'est une toute vieille bande dessinée qui date de 1934... Largement rééditée un peu partout, il est difficile de s'y retrouver. Je ne parlerai donc que des 4 tomes de la collection 16/22 de Dargaud, que j'ai lus et relus. "Flash Gordon", c'est un thème ultra-moisi, de l'aventure dans le sens "il arrive plein de trucs et on improvise", du suspense à deux balles (La Terre va-t-elle être détruite ?! Dale va-t-elle épouser l'empereur Ming ?! Flash va-t-il succomber à la pieuvre tentaculaire à huit bras ?!), des voix-off omniprésentes à la façon E.P. Jacobs dans ses pires moments, des phylactères quasiment absents, un dessin qui a beaucoup vieilli... "Flash Gordon", c'est aussi tout un esprit, celui de la bande dessinée d'aventures des années 40/50, façon Tarzan, "Mandrake", ou encore les vieux Bob Morane. Loyauté, courage indéfectible, sens de l'honneur, vision classique du savant fou et génial, héroïne un peu potiche qui sert de prétexte à des aventures sans fin (et vive le repos du guerrier...), héros parfait qui va résoudre les problèmes de toute une planète... "Flash Gordon" enfin, c'est l'exemple que je cite souvent pour parler de la vieille bd avec des tics que je n'aime pas (voir tous les exemples précédents, mais surtout le mode de narration), mais malgré tout c'est une série que j'ai lue et relue plusieurs fois, et qui a un certain charme.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site