Idées Noires

Les moments les plus noir de la vie : fin du monde, Tchernobyl, Guerre mondiale, explosions, mutants etc etc sur un fond d'humour ! et le pinceau et plume magique du Dieu Franquin !
Auteurs complets Best of 1980-1989 Fluide Glacial, le best-of Franquin Humour noir Journal Spirou Magazine Fluide Glacial Noir et blanc
Une petite maxime remise dans un contexte de jour sombre... Et là en découle des catastrophe thermo nucléaire, une banale fuite de pétrolier, un tigre à l'ouie et l'odorat fine...une prison en forme de labyrinthe, une prison d'où on se s'échappe jamais... Attention l'histoire de l'évasion n'est pas terminée... Autant d'histoires qui tournent dans le mauvais sens alors qu'on pouvait penser le contraire...avec humour noir et brio et maestria !
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Date de parution | Janvier 1981 |
Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis


Non, décidément, je ne comprends pas. J'ai beau essayer et réessayer, je ne comprends pas ce qu'il y a de si culte dans Idées noires. Certes, ce n'est sûrement pas mon type d'humour à la base, mais même en cherchant, j'avoue avoir du mal à comprendre ce qu'il y a de drôle dans la majorité des gags. Certains sont réussis, bien sûr, mais pas la majorité, à mon sens. Bon, évidemment, le trait de Franquin est toujours aussi maîtrisé, il est évident que je ne remets pas en cause son talent de dessinateur tout-à-fait indéniable, et là encore, il prouve son génie graphique. Chaque gag est l'occasion de monter toute une ambiance en quelques cases, et au-delà de la page unique, il raconte à chaque fois toute une histoire qui se devine grâce aux détails qu'il glisse dans le décor ou les dialogues. Mais de manière générale, la chute se devine très facilement dès le début pour la plupart des gags, et j'ai rarement trouvé ces chutes à mourir de rire. Enfin, le mauvais goût prédomine sans réussir à instaurer un ton qui soit réellement subversif ou provocateur. Je trouve ça trop inoffensif pour ce que ça prétend être. Bref, je ne dis pas que c'est objectivement nul, mais à titre personnel, je n'arrive vraiment pas à adhérer à cette oeuvre, où je trouve que Franquin se situe trop le cul entre deux chaises. Trop inoffensif pour ce que ça a de corrosif, et trop acide pour ce que ça a d'innocent.


Franchement, j'ai hésité à mettre 3/5...ce serait même ma note si l'album n'était pas très largement surnoté. Certes, le trait de Franquin est plaisant et certaines planches sont très réussies et peuvent amener à la réflexion mais certaines autres n'ont pas beaucoup d'intérêt. J'imagine que ça passait mieux en histoires à lire de temps en temps dans Fluide Glacial qu'en album complet. Je conseillerais la lecture pour les quelques histoires inspirées et pour la culture générale mais ne vous attendez pas à un chef d'œuvre, contrairement à ce que pourraient laisser penser la vaste majorité des avis.


Idées Noires est un classique, que je possède dans ma bibliothèque et que je relis parfois, avec un certain plaisir. Franquin change radicalement d'univers par rapport à ses autres séries. Ici, on est dans de l'humour noir, très noir. Il nous montre son côté plus pessimiste, et préoccupé par certaines questions de société, qui transparaissent un peu dans les planches de Gaston Lagaffe, mais de manière beaucoup plus douce. D'ailleurs, ici, pas de couleurs. On est dans le noir et blanc et ça colle à merveille au propos. Le dessin est parfait, le découpage est magnifique, bref c'est du Franquin quoi. Certaines planches sont vraiment belles, du genre que l'on peut admirer et contempler pendant de longs instants. Mais "Idées Noires" ne m'a pas spécialement fait rire. Il m'a fait sourire, à plusieurs reprises je me suis dit "tiens, c'est bien vu", ou alors "ah oui, c'est rigolo ça", ou même "ouch, c'est horrible" (ce qui est le but sur pas mal de planches). Mais je n'ai pas franchement ri, comme je peux le faire dans Gaston mais aussi devant d'autres oeuvres plus sombres. On sent que Franquin voulait se défouler, mettre sur le papier certaines peurs, certaines angoisses et c'est peut-être un peu trop d'un coup. Quoi qu'il en soit, cela reste un incontournable qu'il faut lire au moins une fois.


Comment ? Je n'ai jamais parlé des "Idées Noires" de Franquin par ici ? L'avis n'est pas pertinent, il ne va pas révolutionner tout ce qui a déjà été dit par ici mais pour des lecteurs/rices de ma génération, c’est une œuvre culte qui possède plusieurs particularités dont celle de trouver un Franquin inédit bien loin de son Gaston ou Marsupilami dans un trait noir charbonneux impeccable. Tout n’est pas hilarant mais a le mérite d’être parfaitement original dans un contexte qui ne s’y prêtait guère à l’époque. Déjà le choix de publier chez Fluide Glacial et non pas chez Dupuis témoigne de la volonté de l’auteur de s’affranchir de l’image proprette que l’on pouvait avoir de lui à l’époque. Le côté impertinent mais jamais trash permet de rendre ces deux petits livres hautement recommandables et lisibles par un grand public. Les strips sont souvent courts et percutants, peuvent faire sourire ou laisser de marbre mais la beauté des dessins rend la lecture addictive. Il n’y a rien à dire de plus. Si vous aimez Franquin, cet avis vous passera au dessus de la tête car ces livres vous les avez et les chérissez depuis longtemps. Pour les autres, il s’agira d’une curiosité sur un auteur dont on a beaucoup parlé et qui a démontré avec « Idées Noires » qu’il possédait plusieurs cordes à son arc.


Ah ce coup de crayon! Qui plus est ici en total noir et blanc, maitrisé, efficace. Et tout cela n'est pas tout jeune! mais n'a pas pris une ride Je ne suis pas persuadé que l'objectif de Franquin sur ce recueil est été de faire rire ou sourire à tous prix. Déjà dans Gaston il s'était attelé à pointer du crayon quelques travers de nos sociétés, certes de manière comique pour le coup, mais ici on pourrait dire que l'attaque se fait en règle. On sent un auteur qui peut se permettre de dire ce qu'il veut. Sa notoriété le lui permet. Il ose et il touche juste. Certains pourraient trouver cela un peu daté, notamment par les thèmes qui étaient à la mode à l'époque, mais en même temps quelques uns d'entre eux sont toujours d'actualité; sauf à y voir que la manière de les traiter serait différente. Au final une curiosité très sympa d'un auteur qui nous avait habitué a plus drôle, mais alors quel dessin!!


Les Idées Noires sont, étaient celles de Franquin à un moment de sa vie et à une époque donnée, qui s'éloigne de nous. Il y a fait passer son blues et ses convictions, et les débats de son époque. Ce qui fait la force de Franquin, c'est que, pas mal d'années après, ces Idées Noires font autant rire qu'au temps de leur publication. Il y a là la preuve d'un génie, qui traverse le temps et les catégories puisque, sans être trash, il donne dans un humour sacrément noir en gardant son coup de crayon, génial et reconnaissable entre tous - même au milieu de ses nombreux imitateurs. On y retrouve beaucoup d'idées déjà traitées dans Gaston, mais dans une perspective plus agressive, sans bien sûr qu'il soit question ici d'établir une hiérarchie: les deux font partie de mes souvenirs d'enfance et d'adolescence, souvenirs que j'entretiens par une relecture de ces petits chefs-d’œuvre d'humour. L'ensemble est inégal, mais d'un niveau toujours élevé, que ce soit pour traiter d'un thème sérieux ou d'une absurdité profonde. J'en recommande très fortement la lecture, sans modération ! Et ce d'autant plus qu'une récente et énième relecture me pousse à lui attribuer les cinq étoiles que cette série mérite vraiment !

Une collection de pépites mêlant noirceur et ironie mordante. C'est brillant et l'ensemble offre une vision extrêmement cohérente sur l'absurdité de la condition humaine. De temps en temps perse également les convictions écologiques de Franquin. C'est une succession d'idées plus brillantes les unes que les autres : je me souviens en particulier de celle concernant la guillotine avec le bourreau lui même guillotiné par un autre bourreau qui lui même sera guillotiné par un autre bourreau etc.. Le dessin est superbe.


La plume de Franquin est toujours plaisante à regarder. J’ai ressenti un peu de nostalgie car ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une série de ce maître de la BD. Mais au niveau des gags ou plutôt de ces idées noires, j’ai beaucoup moins rigolé qu’avec un Gaston Lagaffe. En fait j’ai ri à deux gags seulement, celui avec les guillotines qui s’enchaînent les unes derrière les autres, et celui du mec qui s’immole. Le reste est au mieux astucieux et nous fait esquisser un sourire ou au pire, et c’est plus souvent le cas, inintéressant. C’est plus un coup de blues que de l’humour et mon avis aurait pu être différent si ça avait été annoncé mais comme c’est considéré comme de l’humour… A réserver aux collectionneurs, même la lecture ne me paraît pas indispensable sauf pour les curieux qui s’interrogent sur les débats soulevés à l’époque. Les thèmes abordés comme la pollution nucléaire, les chasseurs, l’Église catholique, les marchands d’armes ou l’écologie, je les ai déjà retrouvés chez un caricaturiste (et auteur de BD) nommé Yves Barros, mais ce dernier est beaucoup plus corrosif et drôle que Franquin ici.


Ces gags sont l'envers de ceux de Gaston Lagaffe, le côté obscur, la face cachée de l'humour joyeux coutumier d'un grand auteur qui bascule ici dans une noirceur désespérée mais férocement drôle. Cette série de courtes saynètes réalisée en noir et blanc s'attaque aux grands thèmes de la société et dresse un portrait sombre et cruel de l'humanité, où la mort est mise en scène sous différentes facettes avec une fatalité implacable et une frénésie rare, et où Franquin déploie toute la vigueur de son talent graphique. En effet, le dessin qui s'apparente souvent aux ombres chinoises est plus difficile qu'il n'en a l'air. Indéniablement, ce cynisme très très noir et parfois dérangeant, rejoint par endroits certains dessins de Serres, et provoque un rire amer et crispé chez le lecteur qui s'interroge. Tout réside dans la chute, amenée à chaque fois avec un brio diabolique. Et le plus étonnant, c'est que cet humour fonctionne encore après tant d'années ; au vu des nombreux avis émanant de posteurs situés dans une tranche d'âge variée, mais plus jeunes que ma génération, ces gags sont donc encore très actuels. Initialement présentée dans le Trombone illustré en 1977, supplément encarté dans le journal Spirou, la série après 30 numéros, se poursuit dans Fluide Glacial, mieux adapté à ce type d'humour jusqu'en 1983. L'intégrale présentée ici réunit les 2 albums parus en 1981 et 1984. Si on n'a pas peur d'attraper le cafard, c'est une lecture indispensable.


L'humour est noir et cynique à souhait. Je ne suis pas un grand connaisseur des raisons qui ont poussé Franquin à sortir ce bouquin, mais la seule chose dont j'ai la certitude c'est que c'est une œuvre nécessaire et indispensable. De part la qualité et l'homogénéité de l'ensemble, mais aussi la férocité de certains gags. Et le dessin de Franquin est un vecteur qui pourrait de prime abord paraitre trop simpliste ou enfantin mais pourtant cela ajoute un degré supplémentaire à cet humour qui en possède déjà plusieurs. Autre remarque, cette œuvre est assez ancienne et pourtant elle reste d'une actualité et d'un modernisme terrible, la patte des grands. A posséder.
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