Slum kids
Dans un monde où l'environnement est une décharge à ciel ouvert et l'horizon n'est que détritus à perte de vue, chacun survit en choisissant ou non de laisser libre court à ses plus bas instincts.
Label 619
Au cœur de la violence, de la drogue et de la corruption en tout genre, les enfants sont livrés à eux-mêmes et doivent survivre par tous les moyens, même les plus brutaux. Eingyi, Bambi et Lombric, gamins désœuvrés comme tant d'autres, font les frais chaque jour de cet univers à la dérive, tout en rendant les coups. Le plus faible de la bande, de plus en plus pris injustement à parti par les bandes rivales, attirera autour de lui une escalade de violence et de vengeance qui amènera nos jeunes héros vers des péripéties les dépassant, et les forçant à remettre à plus tard leur rêve d'une vie meilleure.
Scénario | |
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Date de parution | 30 Août 2023 |
Statut histoire |
Série en cours
1 tome paru
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
Je suis sorti moins enthousiaste que mes camarades. Alors attention l’album est bon, on retrouve bien le style Label 619, graphisme et histoire rentrent bien dans la ligne éditoriale. Cependant quelques points m’ont chiffonné et m’empêchent de m’emporter véritablement. Niveau dessin, c’est fluide et dynamique, on ressent les influences de ses aînés (Run, Singelin …). Un trait peut-être pas encore complètement à maturité mais efficace, bien curieux de voir ce que l’auteur proposera par la suite. Par contre, j’ai vraiment tiqué sur l’esthétisme de ces mains, trop souvent représentées en forme de boule, ça passe mais je n’adhère pas à ce parti pris. Concernant l’histoire, et contrairement à ce que peut laisser penser de prime abord le dessin rond, c'est bien pour public averti. Petit Rapace met en scène un univers sombre, dont nous n’aurons pas trop d’explications sur le pourquoi du comment, mais dans lequel on se laisse facilement embarquer. Nous y suivrons un groupe d’enfants qui se serre les coudes pour survivre, l’antithèse de Disney, au programme drogues, violences … C’est pas mal mais je m’attendais quand même à mieux, si j’ai aimé la fin je n’ai pas été totalement convaincu par tout ce qui tourne autour de l’esprit vengeur. J’espérais autre chose que ce truc un peu trop éculé, affaire de goût. Donc voilà une œuvre agréable mais qui m’aura un peu laissé sur ma faim dans certains détails. Par contre, l’édition est toujours de qualité, les couvertures bonus en fin de tome sont sympathiques et le poster est une chouette idée.
Je suis une habituée des séries plus légères, mais sortir de ma zone de confort comme avec Mutafukaz, c’est pas déplaisant. Cette série, n’est pas faite pour les jeunes enfants, pas pour rien que je l’ai trouvée dans le rayon ados-adultes. On suit 3 enfants surtout, qui vivent dans un environnement qui est une décharge, au sens littéral du terme. La violence est omniprésente, la drogue également. Peu d’humour voire quasiment pas, on est transportés par le récit mais choqués par certains moments et on ressent une peine importante pour nos protagonistes (surtout un en particulier…). Ce sont des adolescents et des enfants et pourtant la cruauté ne leur est guère épargnée. Le dessin est excellent, comme le design des personnages. J’ai pas ri, je me suis pas reposé l’esprit, mais ça fait réfléchir, car dans certains quartiers défavorisés, la vie de certains enfants pourraient se comparer, le récit est tristement proche d’une réalité quasiment ignorée. J’ai hâte de voir le volume 2 !
Argh, il va falloir être patient. Par le biais de cet avis (basé uniquement sur le tome 1), je confirme tout le bien que vous pourrez entendre sur ce premier album de Petit Rapace. Un dessin super dynamique et efficace. Ne pas se fier à son côté enfantin, l'album est clairement destiné à un public ado/adulte. La violence y étant omniprésente. Le récit est très fluide et bien que proposant une grosse pagination, on dévore l'album rapidement. Côté scénario, ça reste assez basique mais l'introduction du "fantastique" dans la seconde partie du récit nous désarçonne un peu. Le champ des possibles pour la suite ne s'en rendant que plus large, on a hâte de voir où l'auteur va nous emmener. Pour résumer: encore un album de qualité pour le label 619. Vivement la suite.
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