Chasseur d'Invader - Comment des mosaïques ont changé ma vision du monde
Une chasse au trésor où se mêlent voyages, street-art et pop culture !
Autobiographie Gobelins, l'École de l'Image Jeux vidéo Séries avec un unique avis Street art
Depuis la fin des années 1990, Invader, artiste célèbre pour ses mosaïques « Space Invaders », a commencé à envahir le monde entier avec ses créations. Vingt ans plus tard, Nicolas Kéramidas, auteur de bande dessinée, a découvert qu’il pouvait utiliser une application pour traquer et collectionner ces célèbres Space Invaders dans le monde entier, de Grenoble à la Station spatiale internationale. Geek insatiable, Kéramidas nous raconte avec gourmandise cette plongée dans le monde d’un des street-artists les plus célèbres et les plus mystérieux de la planète. Une chasse au trésor où se mêlent pop culture, randonnées urbaines, voyages dans l’espace, rencontres inattendues et histoire du street-art.
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Date de parution | 06 Septembre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Avec Chasseur d’Invader, Nicolas Keramidas nous expose son addiction au jeu. Oui, enfin, ce n’est pas vraiment le but… L’auteur cherche surtout à nous faire partager sa passion pour la chasse aux Invader, revenant sur les origines de ce phénomène street-art, narrant plusieurs de ses flash-tours, nous expliquant en long et en large ce que cette passion lui a apporté et comment elle a changé sa vision du monde. Le récit est très répétitif mais raconté sur un mode très proche de l’autodérision. C’est vivant et truffé d’anecdotes qui parleront très certainement aux amateurs de ce jeu ou des quêtes du même genre (Pokemon-go en tête) mais moins aux novices dans mon genre (je me sens bien plus proche de l’épouse de l’auteur que de ce dernier). Côté dessin, la spontanéité domine. Alors qu’il visite un paquet de villes, l’image qu’il en donne se résume la plupart du temps à ces petites mosaïques imaginées par Invader. Pas vraiment de quoi faire rêver le lecteur qui ne comprendrait pas cette passion pour le jeu (même si ses expéditions mêlant chasse, tourisme et gastronomie m’ont quelque part fait penser à notre rendez-vous annuel à Angoulème). Je regrette aussi la précipitation dans laquelle le récit a été écrit. Un « flahser » ici, un « finallment » là, ce n’est pas dramatique mais ça blesse quand même les yeux. En résumé, j’ai trouvé là un récit facile à lire qui m’aura fait découvrir ce jeu, un récit réalisé par un vrai passionné, … mais aussi un récit très répétitif et fondamentalement dispensable. Pas mal, quoi, mais sans plus.
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