A l'ouest de l'infini
La science fiction vue sous l'humour du scénario de Larcenet* et le trait précis de Ju/cdm.
Larcenet Les Arts Appliqués de Paris Magazine Fluide Glacial Science-Fiction (pour de rire)
Dans futur lointain, dans des galaxies assez proches, la vie quotidienne des extras-terrestres... Un enchaînement de toute forme de population extra et pas terrestre, des caractères psychologiques, des vaisseaux spatiaux intergalactiques, de conquêtes, d'honneur... Telle est l'ambiance de ces multiples planètes, avec des duels à coup de pisto et rayon de la mort dans la plus totale inégalité. Vous y croiserez des légumes gigantesques, etc etc... Star Wars n'a qu'à bien se tenir !
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Date de parution | 15 Octobre 1999 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Ce n'est pas le meilleur album de la période Fluide Glacial de Larcenet. Ce sont des histoires courtes sur la science-fiction (avec parfois un mélange d'autres genres comme le western) où les auteurs déconnent totalement. C'est plaisant à lire si on aime le style d'humour de Larcenet, mais cela ne dépasse jamais le stade du 'c'est sympa et ça me fait sourire'. Je n'ai même pas éclaté de rire ne serait-ce qu'une fois durant ma lecture ! Le dessin de CDM est du pur dessin humoristique dans la tradition de ce que l'on voit dans Fluide Glacial et je l'aime bien.
C’est un album paru durant l’époque totale déconne de Larcenet, ici accompagné au dessin par Julien CDM. C’est un regroupement d’une dizaine d’histoires ayant vaguement pour thème l’espace ou un univers de Science-Fiction (même si parfois, c’est du western ou du contemporain à peine délocalisé d’un millénaire ou d’une planète). Pour faire plus « SF », les noms de personnages ou de planètes se voient remplis de X, de Z ou autres lot de consonnes presque imprononçables. C’est de l’humour très con, inégal, mais globalement amusant. La seule histoire que j’ai trouvée réellement décevante est la dernière, dans laquelle un personnage au nom de « Irref » incarne Ferri, copain et complice habituel de Larcenet. Pas inoubliable, certes, mais ça se laisse lire agréablement.
Je poursuis plus en avant mon exploration des vieilles œuvres de Manu Larcenet dans sa période fluide glaciale. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas la meilleure partie de sa vie d’artiste ou plutôt celle que je préfère. Il est vrai que l’auteur est devenu un véritable génie de la bande dessinée et qu’il a dû passer par des phases d’apprentissage de son art. A l’Ouest de l’infini est un recueil de 8 récits de science-fiction. A noter également que ce n’est pas le genre de prédilection de l’auteur. J’étais tout de même assez curieux de voir ce que cela allait donner. Ma foi, c’est très sympathique mais cela ne décolle pas vraiment. Il y a un humour un peu absurde et en décalage qui fait parfois mouche. Le dessin reste assez fouillis ce qui ne semble pas être le fort. On sait que l’auteur va faire beaucoup mieux mais par la suite.
J'ai bien aimé ces 8 petits récits. L'humour y est à mon goût. Le dessin est excellent. Il n'est pas original mais il fait penser à certains standards de la BD franco-belge. Les scenarii sont remplis d'humour. Larcenet joue la carte du décalage et parfois de l'absurde. Il n'en fait pas trop afin de rester cohérent. Ca ne mène nulle part mais c'est défoulant et délirant. Une bonne BD d'humour.
J’éprouve pour ma part beaucoup d’affection à l’égard de cet album. Larcenet se colle à la science-fiction et le résultat est décapant. Chacune des histoires courtes propose une bonne dose de rire et de situations originales. Comme il sait si bien le faire, Larcenet nous expose une galerie de personnages immédiatement attachants. Comment ne pas esquisser un sourire devant ces pirates de l’espace, ce soldat manchot ou ce scientifique qui découvre la femme ? Les dialogues et la narration font mouche. Ce n’est pas du Shakespeare, mais comme d’habitude avec l’auteur, c’est hyper efficace et séduisant. Les dessins de Ju/cdm collent parfaitement à l’univers proposé et à l’humour de Larcenet. Il leur manque certainement une forte personnalité ou un peu plus d’originalité pour être inoubliables, mais l’auteur s’en sort très bien. C’est un vrai bon dessin humoristique, facile à lire et les trognes et attitudes des personnages sont en parfaite harmonie avec les textes du scénariste. Il n’y a qu’à regarder les cases dans la galerie pour se rendre compte que c’est efficace. Je n’ai donc pas été déçu par ces petites histoires intergalactiques. Toutes sont originales et drôles à lire. C’est un album que je prends d’ailleurs plaisir à relire assez souvent. Ce n’est certes pas la meilleure chose que Larcenet ait pu produire, mais ça reste très chouette et rafraichissant. Contrairement aux avis précédents, j’imagine mal ma collection de Fluide Glacial ou de Larcenet sans ce petit album :)
Note approximative : 2.5/5 En théorie, j'aurais dû aimer cet album : de la SF, de l'humour, Larcenet au scénario et Julien Cdm au dessin, ça aurait dû être excellent. Et effectivement, j'aime bien le dessin. Bon, il est un poil fouillis et manque un tout petit peu de lisibilité, mais j'aime bien. C'est côté scénario que ça pêche. J'apprécie l'humour de Larcenet mais dans ces histoires-là, je l'ai senti très dilué. En gros, chaque histoire étale un gag ou deux sur 5 pages en moyenne, et parfois la chute elle-même n'est pas très drôle. Je n'ai pas vraiment rigolé en lisant cette BD. En gros, ça se lit relativement bien, mais il n'en ressort pas grand chose et ce n'est pas vraiment hilarant.
Voilà, ça y est, j'ai lu tout ce que Larcenet a publié! Force est de reconnaître que, malheureusement, je n'ai pas terminé par le meilleur, loin de là. L'ensemble est plaisant mais dans le genre humour, Larcenet a déjà fait nettement mieux. Ca se lit avec plaisir mais sans grand éclat de rire; les gags font en général mouche mais ça ne sort pas de l'ordinaire comme ce que fait d'habitude cet auteur (à part peut-être l'histoire sur les hommes-poissons). Le dessin de Julien est tout à fait adapté, clair et pas très éloigné du Larcenet des débuts.
Ah, tiens, bizarre, j'ai trouvé cet album moins marrant que sa (fausse) suite Cosmik Roger que Julien Solé a pourtant réalisée sans le fabuleux Larcenet, qui signe les textes d'"A l'ouest de l'infini". Cela dit, l'auteur de Bill Baroud, s'il n'est pas ici au mieux de sa forme, nous gratifie quand même d'une dose suffisante de bons gags pour que ses fans ne boudent pas cette sympathique BD. Les autres peuvent éventuellement s'en passer.
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